Blood is thicker than Oil

Vous le savez, maintenir un site web, assurer sa maintenance et sa sécurité au quotidien, cela me demande beaucoup de temps mais cela demande également un investissement financier régulier et qui ne cesse d’augmenter au fil des mois. Afin de tenter de rendre ce site un peu plus confortable à maintenir, aujourd’hui je vous propose une solution qui ne vous coutera pas un centime mais pourra me permettre de subvenir aux besoins de bases de la maintenance du site.

J’aime être totalement transparent avec vous et je vous explique donc le principe. En tant qu’affilié au programme Partenaire Amazon, si vous achetez sur le site Amazon en utilisant un lien provenant de ce site, une petite commission de quelques centimes par commande me sera reversée. Cela n’augmente pas votre prix, cela ne demande aucune démarche particulière de votre part, il suffit simplement d’accéder à Amazon depuis le lien de la page d’accueil ou un des liens que je vous proposerai à l’avenir dans les différents posts du blog.

Bien entendu dans les prochaines semaines je vous proposerai des liens vers des produits liés à notre univers de fans, mais si vous passez par mon lien pour acheter les croquettes de votre chien, un nouveau jeu vidéo pour votre compagnon ou un plaid pour les soirées qui deviennent fraiches, n’oubliez pas de passer par le lien du site, c’est le moyen facile et gratuit de m’aider à continuer mon travail…

Vous pouvez utiliser le lien ci-contre, ou encore celui qui se trouve désormais sur la page d’accueil (en dessous des boutons de navigation) pour accéder à Amazon.

Je vous remercie par avance de votre soutien en utilisant ce raccourci pour vos prochains achats. Et n’oubliez pas de revenir aussi régulièrement sur le blog, pleins de surprises sont en approche pour les semaines à venir.

Merci de vos visites, de vos commentaires, de votre soutien, et à bientot.

Claude

Je vous propose de retrouver aujourd’hui un article de la presse française (le magazine télé Cine-Télé-Revue) datant de juin 1988, à peine quelques mois après l’arrivée de Côte Ouest en France. La reporter permanente à Hollywood Joan Mac Trevor relate sa rencontre avec Donna Mills (et vous le verrez il y a une ou deux petites coquilles dans l’article mais je l’ai retranscrit fidèlement sous l’image pour faciliter la lecture ainsi que la traduction pour nos lecteurs non francophones.

Donna Mills : Je suis une femme libre

Aux Etats-Unis, on l’appelle la nymphe de la télévision « la lady des années 80 une femme qui fait rêver des millions d’Américains. Un véritable ouragan de charme et de provocation qui déferle dans « Côte Ouest » diffusé par TF 1. Avant la naissance du feuilleton, elle n’était rien. Ou presque. Une actrice comme il en existe des milliers à Hollywood. Aujourd’hui, Donna Mills est tout. Une star sexy, une actrice de choc, la nouvelle bombe érotique de l’Amérique. Il est vrai que les scénaristes de Côte Ouest » n’ont pas lésiné sur les moyens pour lui permettre d’exercer son charme envoûtant sur le public masculin. Dès son arrivée à Knots Landing, Donna Mills alias Abby Fairgate Culver a frappé fort en prenant pour cible le principal héros de l’aventure : Gary Ewing. Les Ewing… Elle-même déclare à qui veut l’entendre : Je suis un J.R. féminin! Joan Mac Trevor a voulu en savoir plus. Outre Atlantique elle a raconté celle qui fait battre le cœur des hommes. Et suscite la jalousie de leurs épouses…

Un tempérament de feu, volcanique, qui se lit à la fois sur son visage, dans son physique, et transparaît dès qu’elle parle, a Les femmes actuelles ont peur de s’affirmer dit-elle. Avec la nouvelle génération, on a l’impression de vivre vingt ans en arrière! »

Le ton est donné Sur Rodéo Drive, une artère principale de Hollywood, Donna Mills est la seule qui puisse arrêter le trafic en traversant. Toute l’Amérique reconnaît à cent mètres sa blonde et sauvage chevelure et reste fascinée par ses yeux bleus transparents comme l’eau claire. A 44 ans (depuis le 11 décembre dernier). La star symbolise la réussite dont rêvent toutes les femmes encensée pour sa beauté, elle l’est aussi pour son caractère. Elle n’a de leçon à recevoir de personne.

Sans elle explique Bill Travilla l’un des responsables artistiques de Côte Ouest »t « le feuilleton n’aurait été qu’un joli plat Sans saveur. Il fallait pimenter l’action et il n’y a qu’une femme forte, indomptable, excessive, qui pouvait nous aider.

Un joli corps de femme

C’était il y a neuf ans. A l’époque, a Côte Ouest » est au plus bas dans les sondages et Donna Mills joue les utilités dans des films où on ne lui demande que d’être jolie. Elle est une femme terrorisée par des voyous dans « L’incident » de Larry Pearce et la petite-amie de Clint Eastwood dans Un frisson dans la nuit. Elle accepte même un rôle de domestique dans la série The good life. Son partenaire masculin n’est autre que Larry Hagman.

J’en avais assez reconnait la star. « Les producteurs ne me voyaient plus que sous la forme d’un joli corps de femme qu’ils utilisaient au gré de leur fantaisie. J’étais courtisée, séduite, violée,  tout dépendait du scénario. En fait je n’étais plus moi-même. Mais un Simple Objet.

Pendant plusieurs mois, Donna Mills refuse obstinément les rôles qu’on lui propose. Puis, c’est la rencontre avec les patrons de Côte Ouest Au début la star est méfiante. ElIe ne voit en Abby, son personnage, qu’une nouvelle femme sans relief. Mais les producteurs lui donnent carte blanche pour modeler son avenir dans le feuille ton. En l’espace de quelques semaines, Donna Mills va se venger de dix années de sur-place dans le métier.

« Ces hommes-là ont compris qu’on peut être belle et avoir quelque chose dans la tête », dit-elle. J’ai voulu glisser certains aspects de ma propre personnalité dans ce personnage. Petit à petit, Abby a aussi influencé ma vie. Quand vous incarnez une femme aussi forte, qui n’a de comptes à rendre personne, il est difficile de rentrer le soir chez soif de se jeter sous les couvertures et de s’endormir immédiatement.

Des lits et des couvertures

Une autre femme est née. Et pour les créateurs de Côte Ouest, c’est un fantastique coup de poker. Dès l’arrivée de Donna Mills, le feuilleton double son audience. II arrive même à dépasser son grand frère Dallas » en popularité. Tout le monde parie de la blonde volcanique qui ne recule devant rien pour séduire les hommes dans cette aventure. Même la firme de cosmétiques « Fabergé qui n’a sous contrat que des mannequins stars tels Margaux Hemingway et Farrah Fawcett, décide de jouer la carte Donna Mills. Montant de la mise : un million de dollars !

Des lits et des couvertures… En découvrant qu’elle allait devoir briser le ménage du personnage clé de l’aventure (Gary Ewing. joué par Ted Shackelford), Donna Mills ignorait combien son personnage attiserait les passions_

Je ne voulais pas être seulement une voleuse de cœurs répond-elle, mais vaincre tous ces tabous qui courent aujourd’hui sur la vie sentimentale des femmes_ Des hommes célibataires connaissent bon nombre d’aventures, mais dès qu’une femme agit de la même façon, elle est montrée du doigt. Je ne demandais pas que les scénaristes fassent d’Abby une personne très morale, mais que l’on réveille les ménages qui s’imaginent que le mariage est synonyme de sécurité. C’était vrai il y a trente ans. Plus aujourd’hui.

Une croqueuse d’hommes jeunes!

En Amérique, Donna Mills mène une vie sentimentale aussi agitée que celle de son personnage qui l’e rendue célèbre. Pendant des années, on l’a vue simultanément avec le beau Richard Holland, 36 ans ex-mari de la Chanteuse Chaka Khan et avec le cameraman Craig Denault. Aujourd’hui, elle fréquente assidûment John Emerson, un avocat de Los Angeles, qui a dix ans de moins qu’elle… Donna ne peut cacher sa passion pour les hommes jeunes : e Je suis indépendante dit-elle, J’ai toujours mené ma comme je l’entendais, sans être mariée ni être sous la coupe d’un homme. Les jeunes acceptent mieux cette situation. Certaines personnes me disent souvent que je suis trop indépendante. Mais j’aime cela. Il ne faut compter que sur soi-même quand on veut réussir

Michelle Lee, sa partenaire dans « Côte Ouest affirme qu’elle possède « une beauté qui intimide les femmes elles-mêmes Mais Donna Mills ne renie pas son pouvoir de fascination- Elle s’est impc• Sée un régime très riche en protéines (mais sans viande rouge) et ns mange jamais après six heures Cu soir pour garder sa ligne de jeunesse, ElIe ne boit pas d’alcool et fait beaucoup de gymnastique. Mats c’est avant tout son caractère de femme entière qu’elle refuse de perdre.

Je n’ai pas d’enfant, dit-elle « Je suis une femme libre. J’ai 44 ans et je ne m’imagine pas encore dans un fauteuil basculant en train de tricoter. L’erreur de beaucoup de femmes est de croire que le bonheur se trouve dans une vie tranquille….

Sa réussite est un formidable démenti.

Joan Mac TREVOR

Et si Dallas avait été produit avec l’argent de la mafia ?

Merv Adleson est décédé il y a 10 ans, le 8 septembre 2015. En 2013 il avait accordé une longue interview à un journaliste du magazine Vanity Fair, Bryan Burrough. Je vous propose un résumé de cet article qui nous plonge dans les arcanes de la création de nos feuilletons favoris…

Merv Adelson et son épouse à deux reprises, la journaliste Barbara Walters

Mars 2013. À 83 ans, Merv Adelson vit dans un modeste appartement de 50 m² à Santa Monica, loin du faste qui a jadis marqué sa vie. Autrefois multimillionnaire et figure incontournable de la télévision américaine, il partageait ses journées entre ses résidences de Malibu, Aspen et Bel Air, voyageait en jet privé et fréquentait les plus grands noms de la politique et du spectacle, de Bill Clinton à Barbara Walters, son ex-épouse. Désormais, cet homme à la silhouette amaigrie et aux cheveux blancs épars promène anonymement son chien sur la plage, bien loin de l’image du magnat de Hollywood qu’il a été. Loin d’amertume, Adelson reconnaît avoir perdu une fortune estimée à 300 millions de dollars, mais revendique une certaine sérénité, se satisfaisant de sa vie simple et de son indépendance retrouvée.

Né dans une famille modeste, Merv Adelson s’est très tôt lancé dans les affaires, d’abord dans l’alimentaire à Las Vegas où il ouvre l’un des premiers supermarchés 24 heures sur 24. C’est là qu’il fait fortune, puis s’associe avec Irwin Molasky pour investir massivement dans l’immobilier, bâtissant quartiers résidentiels, centres commerciaux et même un hôpital. Mais son parcours est rapidement marqué par une ombre : sa proximité avec Moe Dalitz, surnommé le « parrain de Las Vegas ». Figure historique du crime organisé, Dalitz avait bâti un empire en passant de la contrebande d’alcool à la gestion des casinos. Poli, discret et jamais condamné, il incarnait une mafia respectabilisée.

Adelson, qui se lia d’amitié avec lui à la fin des années 1950, devint son associé dans plusieurs projets. Ensemble, avec d’autres partenaires, ils créèrent notamment Sunrise Hospital et participèrent au développement immobilier effréné de la ville. Adelson reconnaît aujourd’hui qu’il a servi de « visage respectable » pour des affaires où Dalitz et ses contacts dans la pègre investissaient leur argent, notamment via les puissants fonds de pension des Teamsters de Jimmy Hoffa. Cette proximité lui donna une réputation sulfureuse dont il ne se défera jamais. Le scandale éclata au grand jour avec la publication de The Green Felt Jungle en 1963, qui le citait nommément comme un relais de la mafia dans le monde des affaires. Plus tard, le luxueux Rancho La Costa, qu’il développa en Californie, fut lui aussi accusé d’être une véritable enclave mafieuse, fréquentée par les parrains de Detroit, de Chicago et même Meyer Lansky. Adelson se défendit toujours en affirmant n’avoir jamais participé à des activités illégales, mais admit que sa loyauté envers Dalitz et son attrait pour l’aura de pouvoir qui entourait ces hommes l’avaient piégé. Un long procès contre Penthouse dans les années 1970 ternit encore davantage son image, même si Adelson finit par obtenir un règlement en sa faveur.

C’est pourtant à Hollywood que Merv Adelson bâtit sa véritable légende. En 1969, il fonde Lorimar Productions avec Lee Rich. Ensemble, ils révolutionnent la télévision américaine en produisant des séries devenues cultes : The Waltons (la famille des collines), Dallas, Knots Landing, Falcon Crest ou encore Eight Is Enough (huit, ça suffit). Lorimar s’impose comme le plus grand studio indépendant de l’époque, révélant des dirigeants qui domineront plus tard l’industrie, tels que Leslie Moonves (CBS) ou Brad Grey (Paramount). Fort de cette réussite, Adelson mène un train de vie fastueux et fréquente les cercles les plus fermés de la politique et du show-business. Marié successivement à plusieurs femmes, dont la journaliste Barbara Walters, il cultive l’image du producteur flamboyant.

Mais son ambition finit par le perdre. Obsédé par le cinéma, il investit des fortunes dans des films qui se soldent souvent par des échecs. Lorimar s’affaiblit, et Adelson finit par vendre à Warner Communications en 1989 pour 1,2 milliard de dollars, devenant vice-président du groupe et actionnaire majeur. Mal conseillé ou trop confiant, il garde ses actions AOL Time Warner lors de la fusion désastreuse avec AOL en 2000, perdant plus de 140 millions de dollars. Son empire s’effondre, ses dettes s’accumulent et il est contraint de déclarer faillite en 2003.

Depuis, Merv Adelson n’est plus qu’un spectateur discret de la vie hollywoodienne. S’il a perdu sa fortune et ses privilèges, il conserve l’estime de nombreux anciens collaborateurs et amis, qui rappellent qu’il fut un patron généreux et visionnaire. Lui-même souhaite simplement qu’on se souvienne de lui comme d’un homme bien », un épitaphe modeste pour celui qui fut l’un des derniers grands magnats de la télévision américaine.

Pour retrouver l’intégralité de l’article sur Vanity Fair.

Après un été rempli de paillettes grâce à la version moderne et pétulante de Dynastie (que je vous invite à découvrir si ce n’est pas encore fait) voici le retour de Falcon Crest. Souvenez vous, à la fin de la saison 6, Une partie des personnages plongeaient dans la baie de San Francisco au péril de leur vie pour sauver le bébé de Maggie, et Angela découvrait un secret absolument bouleversant concernant son passé et son lien avec Richard.

Une nouvelle brochette de stars vient ajouter sa griffe au casting 5 étoiles de la saga, et même si le début de saison souffre un peu au niveau scénario d’une grève des scénaristes qui obligea à un tournage anticipé avec des auteurs qui ne connaissaient pas la série, il reste encore de très grands moments dans cette saison 7 et je vous invite à redécouvrir chaque épisodes et les nombreuses anecdotes qui émaillent mes résumés.

Et au chapitre des guests remarquables, on retient le nom de Leslie Caron, la célèbre danseuse française devenue la coqueluche d’Hollywood en dansant avec Gene Kelly dans Un américain à Paris. Et la saison est aussi marquée par la présence de Eddie Albert, célèbre notamment dans les années 60 pour la série Les Arpents verts avec Eva Gabor, et qui est aussi accessoirement le père de Eddie Albert Jr. vu dans les saisons précédentes de Falcon Crest.

Avec un générique modernisé, et toujours des intrigues passionnantes, je vous propose encore une fois les résumés des 28 épisodes, truffés d’anecdotes, et avec la distribution complète et détaillée. Alors, bon retour à Falcon Crest, avec cette saison 7

Et pour encore plus de Falcon Crest, je vous propose aussi la fiche du pilote jamais diffusé intitulé The Vintage Years. Et pour lier cet épisode inédit à la saison 7, je vous propose ci dessous de discuter du personnage de Richard. Selon vous, a t-il toujours été le fils d’Angela ?

Si vous aimez mon site, vous pouvez partager mes posts sur les réseaux sociaux 😉 et si vous le pouvez, vous pouvez aussi faire un don 🎁 afin de participer aux frais liés notamment à l’hébergement du site. Même un euro peu faire la différence 🍾. Et si ce n’est pas encore le cas, pensez à vous abonner ci-dessous afin d’être informé de chaque nouveauté…

Vous vous souvenez de ce froid samedi 24 janvier 1981 ? Il était 20h35 (oui, oui, à l’époque le programme du soir commençait juste après le journal du soir et la météo) et après un générique que personne ne connaissait encore mais qui allait devenir mythique, la France entière découvrait ébahie un couple de jeunes mariés inconnus (sauf si vous aviez lu la presse qui avait largement relayé l’info) qui s’apprêtait à rentrer retrouver la famille Ewing dans son ranch de Dallas… [NDLR: Comme certains me l’on fait remarqué, effectivement la série était au tout début diffusée en deuxième partie de soirée, à 21h30 après l’émission Droit de Réponse]

J’ai décidé de vous offrir régulièrement quelques petits instants de nostalgie dans le blog avec une petite scène de Dallas, et pour commencer, voilà la toute première scène de la série, avec Patrick Duffy et Victoria Principal…

Dites moi dans les commentaires si vous avez toujours des frissons en regardant cette première scène… Et n’oubliez pas que l’intégrale des 14 saisons en vf est disponible ici.

Dites moi aussi ce que vous pensez des modifications du site, la nouvelle page d’accueil, le nouveau logo, et les début d’amélioration sur mobile aussi ? Je suis aussi en train de modifier l’architecture technique du site pour tenter d’augmenter sa vitesse en particulier sur mobile. Tous les retours sont donc utiles.

Adam est un américain qui vit à Dallas au Texas ou il est architecte et décorateur d’intérieur. Passionné depuis sa plus tendre enfance par la mode, il est en particulier fasciné par les créations de Nolan Miller, le fameux couturier qui a signé notamment (mais pas seulement) les plus belles robes portées par Krystle, Alexis, Fallon et Amanda dans les épisodes de Dynastie. Adam a gentiment accepté de répondre à mes questions et de partager sa passion avec nous.


Comment a débuté votre passion pour le travail de Nolan Miller ?

Adam: Mon amour pour le travail de Nolan Miller a commencé en regardant le catalogue Barbie d’une cousine quand j’étais enfant. J’étais fasciné par les illustrations de mode que Nolan et Bob Mackie ont faites pour Barbie. Je les trouvais si belles.

Avez vous toujours été intéressé par la mode et la haute couture ou est-ce Dynastie qui a éveillé cette passion ?

Adam: Quand j’étais petit, je me souviens avoir admiré la mode sur les couvertures des magazines de ma mère : Cosmopolitan, Glamour, etc. Je dessinais les femmes et leurs tenues.

Quand avez vous commencé à collectionner ses créations et comment avez vous trouver votre première pièce ?

Adam: J’ai commencé à collectionner au début de la vingtaine. J’étais serveur à l’université et j’ai commencé à avoir un peu d’argent supplémentaire à ce moment-là ! J’ai trouvé ma toute première pièce sur un site Web qui vendait des vêtements et des costumes portés par des célébrités. Les sites Web et les magasins de ce type n’existent plus vraiment, malheureusement. En fait, je n’ai jamais eu l’intention de collectionner les robes et les costumes – je recherchais les croquis de conception. Mais j’ai continué à trouver les vraies robes à la place !

Combien de pièces avez vous aujourd’hui et lesquelles sont pour vous votre plus beau trésor ?

Adam: J’ai environ 40 costumes, robes et croquis au total. Ma préférée est la robe en satin violet qu’Elizabeth Taylor portait pour sa campagne Passion Perfume. Parce qu’Elizabeth était si spéciale à bien des égards (sans égal par rapport à la plupart des autres célébrités à mon avis) et aussi parce que cette robe a été conçue pour incarner véritablement son image pour sa première incursion dans le merchandising – ou du moins, comment elle voulait que ses consommateurs la voient, elle et son parfum.

Avez vous eu la chance de rencontrer Nolan Miller, ou l’une des actrices qui ont porté ses créations ?

Adam: Oui, j’ai eu la chance de rencontrer Nolan trois mois avant son décès. Il était très malade d’un cancer à ce moment-là. Nous étions censés lui rendre visite dans son atelier, mais il était trop faible pour sortir de la voiture. Je me suis donc assis sur le parking avec lui et son infirmière dans la voiture pendant quelques minutes et nous avons discuté. À ce moment-là, je n’avais qu’une seule pièce – Nolan savait exactement qui la portait et quand. Nolan était très gentil et enthousiaste qu’un jeune homme au hasard s’intéresse à son travail.

Exposez vous parfois votre collection ou la mettez-vous à la disposition des autres ?

Adam: Oui ! J’ai fait quelques expositions lorsque l’occasion s’est présentée. J’aimerais en faire plus. J’ai quelques projets en cours avec plusieurs musées… J’espère qu’ils aboutiront ! Deux événements caritatifs privés emprunteront certains de mes costumes dans le mois ou les deux prochains mois. J’ai un site Web, un compte Instagram et un compte Tik Tok dans le but de partager ma collection avec le public – et j’espère acquérir plus de pièces !

Y a-t-il des souvenirs particuliers ou des moments uniques de votre parcours de collectionneur que vous aimeriez partager ?

Adam: Rencontrer Nolan fut vraiment un vrai plaisir. J’ai aussi rencontré des gens très gentils et merveilleux en cours de route. Karen Cellini, qui a joué Amanda #2 dans Dynasty, a eu la gentillesse de faire don d’une robe qu’elle portait dans la série à ma collection. J’aimerais vraiment que plus de gens fassent ça ! Haha.

Adam vous invite à partager sa passion via son site internet Nolan Miller Collector, et je vous invite notamment à regarder dans la section exposition, vous verrez qu’il a organisé une exposition à La Galleria à Dallas, la même ou, dans les années 80, Pamela et Sue-Ellen allaient faire des emplettes dans Dallas.

Et puis bien entendu si vous possédez ou connaissez quelqu’un qui aurait en sa possession une tenue ou des dessins de Nolan Miller, vous pouvez contacter ce collectionneur passionné à l’adresse NolanMillerCollector@yahoo.com

[Note: Bob Mackie est un styliste, surtout reconnu pour les costumes créés à l’intention de Cher. Utilisant avec imagination les paillettes et autres brillants dans ses créations, il est souvent surnommé le « sultan des sequins » et le « maharadjah des strass »]

Parmi les tenues les plus mémorables de Dynastie, on retrouve entre autre la robe rouge d’Alexis lors de son arrestation pour meurtre, et qui fut copiée par Arin Burke, la costumière de Dynastie 2017 pour une scène clin d’oeil.

Un grand merci à Adam pour avoir sans hésiter accepté de me répondre.

Retour en haut