Blood is thicker than Oil

Dallas

L'Odyssée des Ewing du Texas

L'Univers des Ewing

Les lieux de Dallas

Un théâtre : Southfork

Si Dallas était une tragédie grecque, il serait un théâtre antique fait de pierres. Si les Ewing étaient une famille de la noblesse du XVIème siècle, ce serait un palais de marbre et de dorure. En l’occurrence, il s’agit d’un magnifique ranch texan aux murs immaculés posé au milieu des immenses plaines semi arides du Texas.

Southfork Ranch vient sans doute en troisième position des maisons les plus connues dans le monde, juste après la Maison Blanche (résidence des Présidents Américains située à Washington, D.C.) et le très visité Graceland (la maison d’Elvis Presley, située à Memphis, Tennessee)

Mais il faut savoir qu’en fait de Southfork, il ne fallut pas moins de quatre lieux différents pour abriter les tribulations du clan Ewing : le ranch des 5 premiers épisodes, le ranch connu dans le monde entier sous le nom de Southfork, un ranch Californien pour certains extérieurs, et les reconstitutions dans les studios de Culver City de tous les intérieurs.

The Box House

Durant les cinq premiers épisodes, servant de ‘Pilot’ à la saga, ce ranch abrite le clan Ewing.  Il se compose de 3 maisons entourant une cour ronde. La façade de la principale bâtisse compte 6 piliers. Appartenant à Cloyce Box, ce ranch fut rapidement abandonné, à la fois parce que les Cloyce ne voulaient pas être envahi par les médias ou les équipes de tournages mais aussi parce que lors de son premier déplacement au Texas pour le tournage des 5 premiers épisodes, David Jacobs et son équipe tombèrent sur un autre ranch qui leur sembla bien plus télégénique.

Assez peu mis en valeur par les conditions climatiques lors du tournage, en hiver 1977, durant lequel il avait neigé, chose rare au Texas, le ranch fut rapidement abandonné. En 1987 ce ranch fut presque totalement détruit par un incendie.

Les intérieurs de ces 5 épisodes furent tournés à Swiss House, une demeure bourgeoise de Swiss Avenue à Dallas.

On notera que ces 5 épisodes ont été entièrement filmés dans l’état du Texas, ce qui ne sera plus le cas pour la suite de la saga. On notera aussi qu’un ranch ressemblant à celui-ci fut utilisé pour les scènes du téléfilm Dallas quand tout a commencé censé se dérouler en 1933, mais il s’agit bien d’un autre ranch.

The Duncan Acres

Cliquez sur la photo

C’est Léonard Katzman qui, durant le tournage des 5 premiers épisodes, trouva cette sublime demeure située à Plano, à une soixantaine de kilomètres de Dallas.

La façade blanche du ranch n’a plus que 4 piliers, mais ses stores à rayures jaunes et blanches vont devenir célèbres dans le monde entier.

Ce ranch servira pour les 352 épisodes suivants, même si le patio fut reconstitué dans les studios de la MGM à Hollywood, et si des morceaux de pellicules inutilisés servirent dans les 3 dernières saisons, les tournages sur place devenus trop coûteux.

De plus, certaines scènes d’extérieurs sont tournées au JMJ Ranch, au 930 West Potrero Road, à Thousand Oaks en Californie, ainsi qu’au Golden Oaks Ranch, au 19802 Placerita Canyon Road à Newhall, Californie également, tout comme au Big Sky Ranch au 4927 Bennett Road à Simi Valley, ou sont tournés certaines scènes d’écuries, de manèges de chevaux, de prairies…

Rebaptisé Southfork suite au succès de la saga, le ranch n’appartient plus désormais à la famille Duncan, qui ne surent tirer profit du trésor que devenait leur demeure. Il est situé très exactement au 3700 Hooge Drive, à Parker, au Texas.

En 1984, c’est un homme d’affaire, Terry Trippit, qui achète Southfork pour un montant de 7 millions de dollars et le fait légalement débaptiser pour devenir Southfork. Son ambition est d’en faire un hôtel. Mais son projet sera un échec et en 1992, c’est une chaine touristique, Forever Resort, qui acquiert le ranch aux enchères pour une somme de 2,6 millions. Ils en font une attraction touristique et un centre de convention qui, désormais, attirent plus de 400.000 visiteurs par an dont 40% viennent de l’étranger.

On peut y passer une nuit, dans les chambres au nom des membres de la famille Ewing, pour 2500 dollars environs (en 1996) et y organiser son mariage ou un séminaire d’entreprise.

Le ranch comprend également un musée consacré à la série qui inclut des vidéoclips de la série, un arbre généalogique géant (lisant notamment les 56 aventures de J.R.), les chaises de certaines stars marquées à leur noms, des selles incrustées d’argent, la robe de mariée de Lucy, le chapeau de cowboy de J.R. et le calibre 38 qui a servi contre lui en 1980, et est attenant à une boutique ou, autour de la Lincoln Continental de Jock, vous pourrez acheter de nombreux d’objets à l’effigie du ranch, ou encore  un stetson ou des bottes de cowboys.

Mais outre la piscine qui est bien plus petite que celle du feuilleton, les visiteurs ont la surprise de découvrir que l’intérieur du ranch n’a rien à voir avec le décor dans lequel évoluent les Ewing. Cependant les chambres ont été décorée dans l’esprit des principaux personnages, et depuis 2013 l’une des chambres à même été décorées comme la chambre/scène de crime de l’hôtel Mexicain ou J.R. à finit ses jours.

Les intérieurs

Les 352 épisodes de la saga se déroulant dans le ‘vrai’ Southfork ont vu également les membres du clan Ewing évoluer dans les décors d’une maison de Turtle Creek, une petite ville texane.

Les propriétaires de cette maison, M. et Mme Calder, n’en reviennent pas de découvrir chaque semaine leur salon dans le petit écran, ni de le voir reconstitué avec précision dans un studio Hollywoodien de la MGM.

Concernant la nouvelle génération, les épisodes tournés entre 2012 et 2014 furent entièrement réalisés au Texas et dans le véritable ranch. On peut donc apprécier une partie de ce que sont les véritables intérieurs de Southfork, même si la décoration connut entre temps plusieurs modifications.

 

On notera en guise d’anecdote, que le nom de Southfork est également porté par une réserve indienne du Nevada, située sur les bords de la rivière Humboldt.

Enfin, dans Côte Ouest, le ranch de Gary à Santa Barbara sera, en l’honneur du ranch familial, baptisé Westfork.

Southern Cross Ranch

Le ranch de Clayton Farlow, ou furent tourné uniquement des extérieurs, est un véritable ranch dont le nom était Southern Cross avant la série. Il se situe dans la ville de Forney, au Texas, non loin de Dallas (et donc loin de San Angelo). Il est visuellement radicalement différent de Southfork, avec un style colonial marqué et un kiosque, fréquemment utilisé dans la série. Il a également servi pour plusieurs épisodes de la série Walker Texas Ranger et à été mis en vente par son propriétaire en 2019 pour près de 3 millions de dollars.

Dallas Skyline

Plusieurs des plus hautes tours de la ville de Dallas ont servis de décors, de l’extérieur bien entendu, pour identifier les différents bureaux des compagnies Ewing ou Barnes. Certaines scènes ont également réellement été tournées à l’intérieur de ces tours (notamment des réunions entre Sue-Ellen et Mandy), même si le plus souvent les bureaux n’étaient que des décors dans les studios Californiens de Culver City.

.

Les bureaux de la Ewing Oil ont connu plusieurs tours l’une après l’autre :

  • Immeuble située au 2001 Bryant Street, Dallas pour la saison 1
  • Renaissance Tower (située au 1201 Elm Street à Dallas) dans les saisons 2 à 10
  • Fountain Place (1445 Ross Avenue à Dallas) dans les saisons 11 à 14
  • Et le Nation Bank Plaza (901 Main Street, Dallas) pour les bureaux de J.R. Enterprises

 

Les bureaux de Barnes-Wentworth sont situés dans les tours du Campbell Center, au 8250 North Central Expressway, à Dallas.

La tour ou est censé se trouver le Club des Pétroliers quant à elle est la fameuse San Jacinto Tower, au 2100 Ross Avenue à Dallas (tout près de la Foutain Place)

La Skyline de Dallas comprend également la boule de la Réunion Tower, une tour d’observation d’une hauteur de 171 m et l’un des monuments les plus reconnaissables de la ville. La tour fait partie du complexe hôtelier Hyatt Regency, et est le 15e plus haut bâtiment de Dallas. Cette structure autoportante a été conçue en 1978 (elle a donc le même âge que notre feuilleton préféré) par le cabinet d’architectes Welton Becket & Associates.

Quelques autres adresses :

L’appartement de Sue-Ellen après son premier divorce est situé à la résidence The Worthington, situé au 200 Main Street à Fort Worth

La maison de Rebecca Wentworth ou Pamela emménage ensuite se trouve quant à elle au 6735 Westlake Ave à Dallas

Le ranch de Ray Krebbs (puis de Carter McKay) est quant à lui situé au 1181 Anna Cade Road à Rockwall, à proximité de Southfork

Le Saviez-vous?

Dans la petite ville Texane de Wylie (un peu au nord-est de Dallas) il existe une Avenue Ray Krebbs, une voie Cliff Barnes, une voie Lucy, un chemin Gary, une avenue J.R., une Route Southfork, une rue Dollar et une rue Oil, un chemin Ewing, le tout dans une zone pavillonnaire où se trouve… une reproduction assez fidèle du ranch de notre chère famille Ewing.

Il existe aussi à La Vergne dans le Tennessee une rue Ray Krebbs, une rue Cliff Barnes, une rue Bobby, une rue Christopher et une rue Jenna, situées également dans une zone pavillonnaire.

Il existe une rue J.R. Ewing à Sandy Valley dans le Nevada

En Louisiane, la ville de Jonesville possède une route Bobby Ewing

Mais il existe aussi une reproduction assez fidèle du fameux ranch des Ewing en Roumanie. En effet, un milliardaire Roumain, Ilie Alexandru, fit construire dans les années 90 un gigantesque parc d’attraction et hôtelier autour de sa première réalisation d’envergure : une reproduction (apparemment pas totalement exacte puisqu’il s’agit d’une reproduction faite sans les plans d’origines) du fameux ranch des Ewing. En effet la série Dallas était l’une des seules séries US diffusées en Roumanie avant la chute des Ceausescu (Nicolae Ceausescu en était fan mais il le laissait diffuser en souhaitant montrer à son peuple la décadence occidentale). Autour du ranch, on trouve aussi une tour Eiffel de 50 m de haut et différents châteaux. L’attraction touristique se situe à Slobozia, sur la route menant de Bucarest à la Mer Noire.

Et il existe aussi une tour Eiffel au Texas. En effet la petite ville de Paris au Texas (célèbre pour le film qui porte son nom, Paris Texas, de Wim Wenders en 1984, avec Harry Dean Stanton, Nastassja Kinski et Dean Stockwell) possède sa propre version de la tour Eiffel. Elle ne mesure que 20 mètres de haut mais est coiffée d’un splendide chapeau de cowboy rouge.

Une blague circule également sur internet qui suggère aux Texans un peu fauché (si, si, il y a aussi des pauvres à Dallas) d’offrir à leur fiancée un tour d’Europe à moindre frais : en effet il existe au Texas des villes nommées Paris (comme cité plus haut) mais aussi Manchester, Naples, Geneva, Belgrade, Dublin, Athens, London, Fredericksburg, Liverpool ou Stockholm et même Florence. Ainsi le Texas est un petit monde. Bien entendu le Texas n’est pas unique en son genre, beaucoup de villes aux USA portent des noms de villes Européennes, tout simplement parce que le peuplement du continent Américain s’est fait essentiellement par l’installation d’immigrés venus des différents pays d’Europe.

Le Texas est le plus grand des états américain (a l’exception de l’Alaska) et sa superficie est quasiment équivalente à celle de la France. On connait le patriotisme des américains, leur attachement à leur drapeau, a leur histoire, mais les Texans sont un peuple a part et se considèrent comme étant Texans avant d’être américains.

Cette spécificité tient particulièrement à l’histoire de cet état qui fut une république indépendante, de 1836 à 1845, avant d’être rattaché aux États-Unis d’Amérique

Contrairement à ce que beaucoup de français pensent (mais pas les fans de Dallas qui eux l’ont compris en regardant la série) Dallas n’est pas la capitale du Texas. Elle est en réalité sa troisième ville la plus importante après Houston et San Antonio, mais la capitale de l’état est Austin, ou se trouve un très joli Capitole dans lequel siège le parlement de l’état (et ou Bobby se rend fréquemment, tout d’abord pour graisser la patte à des sénateurs avant de devenir lui-même l’un d’entre eux).

Le temps dans Dallas

Les Ewing, le temps et l’éternité

On considère généralement qu’à chaque saison du feuilleton s’écoule un an de la vie des héros comme de celle des téléspectateurs. On peut même donner comme ordre d’idée qu’un épisode et l’intervalle entre lui et le suivant représentent une semaine.

Tout cela permet des approximations et offre la possibilité de dater les événements majeurs de la saga. Ainsi par exemple, lorsqu’une lettre est adressée à Jock Ewing à la fin de la saison 11, entend-on Ellie et Clayton dire que cela fait sept ans que Jock est mort.

On notera cependant que si le rêve de Pam n’avait duré qu’une seule nuit, comme les rêves du commun des mortels, il faudrait décompter une année de moins ! …

Mais à l’intérieur de chaque épisode, ainsi qu’entre deux épisodes, le temps est purement élastique. Ainsi, lorsque a la fin de la saison 2 de Côte Ouest, la voiture de Sid Fairgate quitte la route, il ne s’est écoulé que quelques secondes au moment où débute la saison 3 et que la voiture est sur la plage, à demi enfoncée dans le sable. Pourtant, un an plus tard, Valène quitte Gary à la fin du 53ème épisode et quand l’épisode 54 commence, plusieurs semaines se sont écoulées.

Et ce n’est qu’un exemple.

Le marquage du temps

Le repas de Thanksgiving est généralement roboratif et comprend forcément une dinde rotie. La tradition veut également que chaque année à cette occasion le président des Etats-Unis gracie deux dindes.

Dans Côte Ouest, le temps s’écoule au rythme des fêtes familiales traditionnelles : Noël, la Saint Valentin et Thanksgiving.

Noël se passe comme un peu partout dans le monde, autour d’un sapin décoré, d’un tas de cadeaux et d’un bon repas. Mais aux Etats-Unis il faut savoir que Noël se fête davantage le jour du 25 décembre que dans la nuit précédente. De plus, la dinde farcie ne fait pas partie du repas de Noël aux USA mais du traditionnel dîner de Thanksgiving.

 

Thanksgiving est le jour d’action de grâce, célébré le quatrième jeudi de novembre aux Etats-Unis. Un dîner avec toute la famille ou un cercle élargi d’amis achève cette journée traditionnellement fériée. Le dîner se compose généralement d’une soupe de potiron, d’une dinde rôtie farcie avec sa sauce aux airelles, différents légumes (ce repas est souvent long et roboratif) et s’achève par une tarte au potiron ou aux noix de pécan. Art Buckweld traduisit le sens de cette fête par le terme ‘Merci Donnant’.

Enfin, la saint Valentin à un sens plus large aux Etats-Unis qu’en France. Elle est, là-bas, l’occasion de dire son sentiment à tous les gens que l’on aime. On ne s’étonnera donc pas de voir les jumeaux préparer pour l’occasion plusieurs dizaines de cartes.

Dans Dallas, les fêtes qui rythment la vie à Southfork sont trois événements de la microsociété pétrolière de la région : le barbecue annuel des Ewing, grandiose réception au cours de laquelle on se bouscule pour déguster le fameux Chili de Miss Ellie, et le fameux rodéo, organisés tous deux sur le ranch familial, ainsi que le somptueux bal du pétrole, organisé par le très sélect Oil Baron’s club de Dallas et qui est l’événement mondain de la saison.

Ces fêtes grandioses réunissant parfois plusieurs centaines de convives ont lieu à peu près chaque année. Elles suffisent à marquer la fuite du temps, et il ne sera jamais question de Noël à Southfork.

On ne peut dater ces festivités avec précision, à l’exception peut-être du fameux barbecue qui est censé avoir lieu pour le Véteran’s day, le 4ème lundi du mois d’octobre et qui est un jour traditionnellement réservé à honorer les vétérans des guerres.

L’immortalité des Ewing

Aux yeux de certains pseudo-intellectuels pour qui Dallas n’est qu’un sous-produit de la sous culture américaine au même titre que le hamburger et le coca, les séries américaines sont conspuées pour la simple raison qu’elles sont populaires et qu’elles aigrissent certains créateurs incapables de faire pareil succès.

Pour d’autres, Dallas est devenue une véritable série culte, au même titre que les ‘Chapeau melon et bottes de cuir’, ‘Le prisonnier’ ou autre ‘Mission : impossible’.

D’ailleurs, pour ceux-ci, le fait que les Ewing ne fassent pas l’unanimité est une raison de plus de s’intéresser à Dallas et Côte Ouest.

Grâce à eux et aux multiples rediffusions des deux sagas tout autour du monde, les Ewing ont gagné leur immortalité.

Plus de 700 épisodes, entre 1979 et 1993, ont ravi et fait vibrer plusieurs centaines de millions de téléspectateurs dans plus de 80 pays sur toute la surface du globe.

Et puis ce fut le silence. JR s’était peut-être suicidé, même si personne ne voulait y croire. Valène et Abby avaient regagné les leurs a Seaview Circle.

Heureusement, scénaristes et acteurs n’avaient pas dit leur dernier mot. Et en 1996 et 1997, deux téléfilms ramenaient tous nos héros à la vie.

Ce fut tout d’abord Dallas qui, dès 96, et en 90 minutes, racontait dans J.R. returns les tentatives, fructueuses évidemment, de JR, revenu d’une mystérieuse absence de 5 ans, pour reprendre la Ewing Oil à Cliff Barnes, damer le pion à la Westar, faire reprendre à Bobby le goût des affaires et ramener Sue-Ellen et John-Ross à Southfork.

Le succès est incontestable.

Aussitôt est mis en œuvre le téléfilm Knots Landing : back to the cul-de-sac, qui en deux fois 70 minutes développe des intrigues pour chaque héros : Val accusée de meurtre, Gary à nouveau papa, Abby ruinée jouant les pique assiette, Greg abandonné par Paige, et le couple MacKenzie mis en péril par le secret des origines de leur fille Meg.

On songe déjà, chez Lorimar, à tourner une réunion de Falcon Crest. Mais lorsque le téléfilm est diffusé en mai 97, l’audience n’est pas au rendez-vous.

On s’était pris à rêver d’un renouveau des super sagas. Quelle déception !

 

La raison de cet insuccès ? …

Elle doit être multiple. La date de diffusion, la concurrence, le fait que l’histoire soit en deux parties… Pourtant, la principale cause semble contenue dans l’ultime scène des deux sagas, diffusées quelques années plus tôt.

Dallas s’achevait en plein suspens alors que Côte Ouest laissait entrevoir une période de calme et de bonheur. Les fans de Dallas se demandaient avec anxiété si JR avait vraiment tenté de se suicider, et s’il avait réussi son geste. Les fans de Côte Ouest n’avaient guère, eux, de piste pour alimenter leur imagination.

Voilà sans doute la raison du décevant score de la réunion de Côte Ouest.

 

L’espoir de voir un jour renaître de leur cendres les grands feuilletons des années 80 semblait bien mince, même si des exemples existent de séries ressuscitées 20 ans plus tard (Mission Impossible, Star Trek…). Et ce n’est pas le décevant second film de réunion de Dallas, ni le projet de film cinéma régulièrement remis en question depuis quelques années qui rassurera les fans.

Mais de toute façon, les héros de Dallas et de Côte Ouest vivront éternellement, dans le cœur de leurs fans comme dans les livres d’histoire de la télévision.

Et puis en 2012 Dallas retrouve le petit écran avec une nouvelle génération, 3 saisons, un succès d’estime et quelques bons éléments qui entretiennent le mythe et le font découvrir à une nouvelle génération…

Aujourd’hui, les Ewing sont devenus une référence en matière de télévision et de culture populaire contemporaine. Tout le monde les connaît et les cite ‘à qui mieux mieux ‘.

Citons par exemple le tourmenté cinéaste américain Woody Allen qui, avec sa verve et sa provocation habituelle, assurait :

« William Shakespeare écrivait pour les masses. Aujourd’hui, il serait probablement le scénariste de Dallas ».

Les Ewing et le surnaturel

Un ange à Southfork

Le monde imaginé par les scénaristes de Dallas et Côte Ouest est un univers ultra matérialiste et hyper réaliste. C’est pour cette raison que le double épisode de la fin de Dallas a surpris les téléspectateurs.

L’intrusion d’un ange diabolique marchand sur l’eau et prénommé Adam dans la vie d’un JR Ewing lassé de vivre avait de quoi étonner l’audience habituelle de la saga, davantage tournée à l’ordinaire vers le profit que la philosophie.

L’ultime voyage de JR n’avait d’ailleurs d’autre but que de rendre un hommage aux héros de toute la saga, et la trouvaille de cet ange atterrissant à Southfork était, il faut le reconnaître l’ultime coup de génie des scénaristes, et cela même si elle à put en agacer certains.

Un rêve sans fin

Ce n’était pourtant pas la toute première fois que le paranormal et l’étrange faisaient irruption dans le monde des Ewing.

L’on peut ainsi considérer que la mort et la résurrection de Bobby dans Dallas est un phénomène qui ne fut qu’en partie expliquée. Bien entendu, on nous dit que Pamela a fait un rêve. Un long rêve. Un si long rêve qu’il nous sembla durer un an. Pour elle, évidemment, il n’avait duré qu’une seule nuit.

Pourtant, durant cette nuit-là, certains personnages avaient changé de coiffure, les deux enfants John Ross et Christopher avaient grandi d’un an (forcément !) et Ray avait construit une maison pour Donna et leur futur bébé. Voilà bien un phénomène totalement irrationnel.

De plus durant son rêve, Pam imagine que Jamie meurt dans l’explosion de la voiture de son frère et voit Sue Ellen se sortir de l’alcoolisme et trouver un travail. Pam se voit également se remarier.

Or dans la saison suivante, elle épouse Bobby ; Sue Ellen devient sobre et se lance dans les affaires et Jamie meurt accidentellement au Mexique. Pam a donc fait un rêve prémonitoire. Ce qui n’est pas fondamentalement cartésien, admettons-le !  Mieux encore elle imagine dans son rêve l’arrivée d’un étrange individu que personne ne connaissait jusque-là, elle y compris, et qui une fois réveillée apparait réellement, sous un autre nom. Bien entendu je parle de Wes Parmalee, que Pam avait imaginé sous le nom de Ben Stivers.

Fantômes contre fantômes

Mais la palme en la matière revient à Côte Ouest dont les scénaristes, d’ordinaire à la recherche du réalisme le plus convaincant, n’ont pas hésité dès 1981 à faire visiter une authentique maison hantée aux femmes de Seaview Circle, dans un épisode intitulé Les Trois Sœurs et dans lequel les femmes du feuilleton visitent une maison hantée par les fantômes de trois fillettes à la recherche d’une mère…

D’ailleurs les apparitions fantomatiques doivent être monnaies courantes en Californie puisque des années plus tard, Greg Sumner était hanté par les fantômes de ses défunts père et fille : il le voyait et les entendaient lui parler alors qu’ils étaient décédés.

On pourra objecter que dans le monde réel, nombres d’événements ne trouvent pas d’explication rationnelle, et que dans cette optique le monde des Ewing n’est pas différent du monde réel.

 

Bien entendu, tout cela n’est rien si l’on compare à l’enlèvement de Fallon Carrington par des extraterrestres dans le dernier épisode de « Les Colby ».

Les Ewing et la musique

Que ce soit dans Dallas ou dans Côte Ouest, le monde de la musique est très présent. Dans le premier, c’est Afton Cooper qui fait son métier de la chanson, permettant ainsi à Audrey Landers de montrer sa belle voix à un large public.

Dans Côte Ouest, c’est Lisa Hartman qui donne sa magnifique voix et ses superbes interprétations à Ciji Dunne puis à Cathy Geary. D’autres interprètes poussent eux aussi la chansonnette, comme Julie Harris qui reprend de grands thèmes country ou jouent d’un instrument, comme Pat Petersen. D’autres encore, tel Larry Riley, l’interprète de Franck Williams, qui chante en amateur dans le feuilleton, et qui a également composé la musique de certains épisodes.

On notera que si, dans Dallas, la musique est un accessoire de réalisation qui permet simplement, lorsque Afton chante, d’insérer une pause dans l’action, la chanson à une place beaucoup plus importante dans Côte Ouest.

Ainsi dans Dallas, il n’y a rien d’inconcevable à ce qu’Afton n’ait été qu’une secrétaire ou une coiffeuse. Elle chante parce qu’Audrey Landers chante, mais l’intrigue aurait été la même si Afton avait fait un autre métier.

Dans Côte Ouest en revanche, le personnage de Ciji apparaît parce que l’un des héros est producteur de disques, et l’intrigue bâtie autour de son personnage repose sur le fait qu’elle fait une carrière artistique. La chanson n’est plus uniquement un exercice de style pour le réalisateur mais elle fait partie intégrante de l’histoire.

Une chose encore renforce le réalisme de Côte Ouest et n’apparaît pas dans Dallas. Ce sont ces chansons, ces grands classiques de la variété, qui rythment certains moments de la vie de tout un chacun comme celle de nos héros californiens.

De grands airs classiques (Vivaldi, Tchaikovski, Mendelhsson ou Haendel) illustrent de grands moments, et des chansons (Only you ou Fever) rythment les instants tendres et romantiques de la saga. On a pu entendre également Michaël Fairgate entonner une chanson de George Michaël en s’accompagnant de sa guitare ou encore Abby qui, loin de s’attrister de devoir fuir Knots Landing, fredonnait l’air fameux Don’t worry, be happy.

Vous vous souvenez de Omri Katz, qui incarnait John Ross dans la saga ? Après la série il a plus ou moins quitté le milieu du cinéma et, avant de se lancer dans le commerce, il s’est essayé à la musique électronique:

 

La musique et les Ewing

A l’inverse très fréquemment des musiciens, des chanteurs ont pris les Ewing comme référence ou comme sujet de leurs art (art étant utilisé ici dans son sens le plus large).

Ainsi en 1986 la chanteuse Lio disait « Dallas te passionne Dynastie te délasse, C’est pour ça que tu m’délaisses hélas… », dans une chanson qui n’est pas restée dans les mémoires et dans laquelle elle reproche à son amant de la négliger pour suivre ses feuilletons à la télé.

A l’inverse et à la même époque, la Compagnie Créole entonne sur un rythme Caraïbéens que « Les Mamas et les Papas, ont abandonné Dallas, pour aller Danser… »

Sans oublier bien sûr Ariane (Carletti), la copine de Dorothée, qui chantait être Amoureuse de J.R. (cf : encadré)

Même le fameux groupe Suédois Abba, mondialement connu et reconnu et qui eut une carrière exceptionnelle dans les années 80, fait dans sa chanson de 1982 The Day before you came une référence à Dallas en déclarant There’s not I think a single episode of Dallas that I didn’t see (Je pense qu’il n’y a pas un seul épisode de Dallas que je n’ai pas vu). Il semblerait que cette phrase ait été partiellement autobiographique puisque la fabuleuse Agnetha Faltskog, iconique chanteuse du groupe, était une véritable fan de la série. Une rumeur prétend même qu’elle sortait à l’époque avec l’un des producteurs de la série et qu’un rôle avait été envisagé pour elle, mais cela ne fut jamais concrétisé.

De nombreux chanteurs et groupes américains de tous style de musique ont au moins une référence à Dallas dans leur chansons : Ozzy Osbourne, du groupe de métal Black Sabbath (il parodie J.R. dans son clip The Ultimate sin en 1986) ; le chanteur sénégalais Youssou N’Dour dans sa chanson Live Télévision (1992) ; le chanteur de country-rock Hank Williams Jr à sorti en 1985 le titre This ain’t Dallas ; etc…

Et en Allemagne il y a même un groupe de country-rock indépendant nommé Cliff Barnes et la crainte de gagner… (Cliff Barnes and the fear of winning)

Un peu plus tard, dans les années 90 et 2000, alors que Dallas n’était plus diffusé mais que peu à peu la série gagnait son statut de série culte, d’autres chanteurs ont utilisé Dallas comme une référence culturelle, parfois même chez des artistes trop jeunes pour avoir réellement connu la grande époque de la folie Dallas.

Ainsi par exemple en 1996 le chanteur Peter Kitsch décline l’alphabet dans son titre ABC pour casser. Et il déclame ainsi : Ne dis pas que tu m’M, avec cette tête de Sue-Elle N. et pour bien marquer la référence, il intitule le remix long de son single Jock Ewing version.

L’année suivante c’est le groupe de Reggae Raggasonic qui, dans son titre : Faut pas me prendre pour un âne, déclare Mon nom c’est J.R. et mon quartier s’appelle Dallas.

Un peu moins connu en France, le chanteur de Country Irlandais T.R. Dallas (de son vrai nom Tom Allen) sort en 1980, en plein été et alors que le monde entier (en tout cas le monde anglosaxon puisque les francophones avaient un peu de retard) un 45T intitulé sobrement Who shot J.R. Ewing. A la même époque un autre de ses titres se nomme Oil bubbles thème (le chant des bulles de pétroles)

20 ans plus tard un DJ français répondant au nom de Bobby Star osa même un remix, sorti en maxi 45T, intitulé Back from Dallas 2000 et remixant la version française du générique. Le générique américain quant à lui fut remixé en 2005 par la musique électronique du suédois Crazy Frog.

Amoureuse de J.R.

Chanté par Ariane Carletti

Je suis amoureuse de JR. (Wooho ! Wooho!)
Il a tous les plans pour me plaire. (Wooho ! Wooho!)

Des yeux d’acier, un cœur caillou,
Un chapeau et un sourire Canigou.
Y’ me fout des coups, y’me pique mes sous
Mais je l’aime mon héros, mon beau voyou.

Je suis amoureuse de JR. (Wooho ! Wooho !)
Pour lui, j’ai vendu mon scooter. (Wooho ! Wooho !)
Son frère Bobby est trop gentil.
Mon JR lui, il assume ses mépris.
Tous ses dollars et son pétrole,
Ça m’excite, je suis une vraie baby-doll.


Je suis amoureuse de JR. (Wooho ! Wooho !)
Mais, lui il ne pense qu’aux affaires. (Wooho ! Wooho!)
Il m’aime plus.
Il dit que j’ai bu.
Que je suis moche,
Que je vaut pas un coup de pioche.
C’est un vampire,
Je voudrais m’enfuir.
Il m’attache sur une planche
Au fond du ranch.
(Et alors… Et alors… Et alors… Héhé! )

Je suis plus amoureuse de JR. (Wooho ! Wooho!)
Je me suis acheté un revolver. (Wooho ! Wooho!)
Je l’attends le soir, cachée dans le noir.
Je vais faire un petit trou dans son costard.

JR s’en sort,
C’est le plus fort
Quelle bavure !
J’ai tiré sur sa doublure.

J’étais amoureuse de JR. (Wooho ! Wooho!)
C’était pas une super affaire. (Wooho ! Wooho!)
J’étais amoureuse de JR. (Wooho ! Wooho!)
Je préfère épouser l’homme de fer. (Wooho ! Wooho!)

Together we're strong ,le tube interplanétaire de Mireille Mathieu, notre icone nationale, et du beau Bobby de Dallas

Together We're Strong

Mireille Mathieu et Patrick Duffy

Paroles : Richard Palmer-James /musique : Ralph Siegel

A great man once said: Winter never fails to turn into Spring
And though we’re so different
You and I
When we’re together
Even the cold of December
Feels like the middle of May. .

You are the night I am the day
You are the star that shows the way.
You are the instrument I play
You’re all the words I long to say.
You are the land I am the sea
You are in counterpoint to me
And we agree to disagree
No need to lie.

I only know when we’re apart
I only live with half a heart.
I need your hand to play my card
Together we’re strong
We can’t go wrong
And now we know just what to do
And how to get our meaning through.
We’re only one when we are two
Together we’re strong.

Together we’re strong
Together we’re strong

Together we’re strong
Together we’re strong
We can’t go wrong.
And every time your eyes meet mine
I feel the world fall into line.
I’m passing on that good luck sign
Let’s keep hanging on.
And now we know just what to do
And how we get our meaning through.
We’re only one when we are two
Together we’re stronq.

And I will always try to understand you
I’ll be there if you should need me
Plan you in my life
There’s so much we can share with each other.
But if we say goodbye it’s not forever
I can’t lose you now I’ve found you

I need you in my life
’cause now you’re in my life.

And together we’re strong
There are so many ways of looking at the world
Everyone has a different dream
Yours may not be the same as mine

But when we’re together
We can make them all come true.

You are the night I am the day
You are the star that shows the way
You are the night I am the day
You are the star that shows the way

You are the music to my song
Together we’re strong.
Together we’re strong
Together we’re strong
Together we’re strong

Les Ewing DANS la musique

Eh oui, le succès de la série à poussé les stars de la saga Dallas à pousser la chansonnette, et même si cela ne restera pas dans les annales de la musique, les fans eux ont quelques petites pépites à se mettre entre les oreilles.

La plus fameuse de ses chansons, qui se classa dans le top 5 des meilleurs classements dans les chars de l’époque en France, en Belgique, aux Pays-Bas ainsi qu’en Finlande, est le duo assez improbable qui réunit Patrick Duffy et la chanteuse française Mireille Mathieu. La face B du 45T contenait un autre duo un peu moins connu entre les deux stars : Something’s going on. En 1983 cette chanson connu un très grand retentissement en Europe, et tout ceux qui ont vécu cette époque se souviennent des apparitions chez Michel Drucker de notre Bobby aux côtés de Mireille Mathieu.

Plus confidentiel bien que destiné (aussi) à la France fut l’expérience kitch a souhait de Charlène Tilton avec sa chanson C’est la vie (en Français dans le texte).

Même Larry Hagman s’essaya à la variété en interprétant les titres Ballad of the good luck charm (la ballade porte-bonheur) et My favorite sins (Mes péchés préférés), deux titres sortis sur les 2 faces d’un 45T en 1980 et que Larry interpréta quelques fois sur scène. Ces 2 chansons ont été écrites sur mesure pour Larry Hagman, My favorite sins fait d’ailleurs penser à J.R. plus qu’à l’acteur et est chantée sur l’air d’un chant traditionnel de noël aux USA.

All I have to do is dream (tout ce que j’ai à faire c’est rêver) est une chanson de 1981 que Victoria Principal interpréta en duo avec son compagnon de l’époque, le beau Andy Gibb (petit frère des Bee Gees). Leur histoire d’amour sera ruinée par l’addiction du chanteur à la cocaïne, et il est décédé brutalement en 1988 à l’âge de 30 ans.

Dans cette liste on ne peut omettre l’expérience (demeurée plus que confidentielle en France mais qui surfa sur le succès de la série aux USA) d’un album complet intitulé Dallas The Music Story et qui contenait, outre diverses chansons d’artistes country (dont Johnny Lee, alors mari de Charlène Tilton) trois chansons (également country et vaguement inspirées des intrigues de la saga) interprétées par Steve Kanaly (Ray qui chante Who killed Jock Ewing ?), Jenilee Harrison (Jamie qui chante I’m a survivor) et bien entendu le chanteur du casting, Howard Keel, qui chante de sa voix de stentor J.R., who do you think you are ?

Cet album est paru en 1985, mais quelques années plus tôt, un autre album était déjà sorti comprenant les principaux thèmes des premières saisons de la saga composées pour chaque personnage par John Parker et comprenait des thèmes très évocateurs qui furent utilisés durant plusieurs années dans les épisodes.

Des Musicos chez les Ewing

Bien entendu on ne saurait évoquer la musique chez les Ewing sans parler de Afton et de Ciji/Cathy, pardon je voulais dire Audrey Landers et Lisa Hartman. Toutes deux ont fait de véritables carrières de de chanteuses en dehors de l’univers des Ewing et poursuivent encore ces carrières, à l’international et avec des succès divers. On sait ainsi que Lisa Hartman, devenu Lisa Hartman-Black en épousant le chanteur de musique country Clint Black, connait une carrière à succès aux USA et apparait fréquemment sur scène aux côtés de son mari avec lequel elle a même fait des duos.

Audrey Landers fait une carrière de chanteuse de variété un peu kitch, ce qui plait énormément aux Allemands, pays ou elle sort régulièrement des albums. En France il faut admettre qu’en dehors de quelques 45 T au moment de la gloire Dallassienne des 80’s, en particulier Manuel Goodbye, sa carrière demeure assez discrète. 

On peut donc sans conteste affirmer que dans le monde entier Dallas est une référence culturelle quasi universelle comme il en existe peu.

Les albums d’Audrey Landers

1983 : Little River

1984 : Holiday Dreams (réédition augmentée de Little River, sortie en Europe)

1985 : Paradise Generation

1986 : Country Dreams (sorti en Europe)

1988 : Secrets

1990 : My Dreams For You (sorti en Europe)

1990 : Love Me Tender

1991 : Rendez-Vous

1992 : Winter Wonderland

2005 : Spuren eines Sommers (sorti en Allemagne)

2010 : Spuren Deiner Zärtlichkeit (sorti en Allemagne)

Ses principaux singles comprennent :

Manuel Goodbye ; Little River ; Playa Blanca ; Honeymoon in Trinidad ; Mi amor (duo avec Camilo Sesto) ; Summernight in Rome et Reunited (duo avec Tom Jones)

 

Les Singles de Lisa Hartman

1976 : Kentucky Rainbows

1976 : Saying Hello, Saying I Love You

1976 : Pickin Up The Pieces

1979 : Walk Away

1982 : If Love Must Go

1982 : Hiding From Love

1982 : Johnny’s Always On My Mind

1984 : Where the Boys Are

1987 : Tempt Me (If You Want To)

1988 : The Dress

1988 : I Don’t Need Love

1999 : When I said I do (Duo sur 1 album de son mari)

2001 : Easy for me to stay (Duo sur 1 album de son mari)

2016 : You still get to me (Duo sur 1 album de son mari)

Les Génériques

Les génériques originaux de la série Dallas mais aussi de la série Côte Ouest, sont des musiques instrumentales, orchestrales, qui au fil des saisons ont quelque peu évoluée à travers différentes orchestrations. Ils ont été composés par Jerrold Immel.

Mais dans les années 70 et 80, en France, la SACEM, société des auteurs et compositeurs de musique, était très puissante et imposait aux chaines de télévision une règle qui voulait que, pour toute série anglosaxonne diffusée à la télévision Française, il fallait un générique écrit et composé en France afin de générer des droits sur le territoire national. C’est pourquoi les musiques de Jerrold Immel sont peu connues en France. Elles ont été remplacées par des chansons qui sont entrées au panthéon de la mémoire collective… en France seulement.

Dallas Générique Français 

Dallas Générique Original

Côte Ouest Générique Français

Côte Ouest Générique Original

Donc pour tous les français, Dallas est un univers impitoyable. Ce n’est une référence que française. « Dallas ton univers impitoyable » est une chanson dont les paroles sont signées Michel Salva et la musique Jean Renard. La légende veut que les créateurs de la chanson aient pensé à Joe Dassin pour interpréter le générique d’une série à l’époque inconnue. Ils demandèrent à un obscur musicien et choriste, Marc Delemester, surnommé Rocky, guitariste de Johnny Halliday, d’enregistrer une maquette afin de convaincre le chanteur vedette d’interpréter la version finale. Mais la mort brutale de Joe Dassin en aout 1980 fit que, quelque mois plus tard, ce soit la version de démonstration qui devint célèbre.

Mais saviez-vous que lors de la toute première diffusion de Dallas en France, pour la saison 2 en 1982, c’est un autre générique, une autre chanson qui servait de générique. « Dallas Ville Mirage », des mêmes Michel Salva et Jean Renard, n’aura pas marqué les mémoires, et demeure aujourd’hui encore une petite pépite pour les connaisseurs.

Quant à la chanson de Côte Ouest, elle est également pour le téléspectateur français un repère qui lui est propre. Signé Haim Saban, Shuki Levy et Alain Garcia pour les paroles, la chanson résonne encore aux oreilles des fans, Le long du grand pacifique…. Elle est chantée par Claude Vallois.

Pour l’anecdote on remarquera que les histoires de droits (et donc de gros sous) concernant la musique des génériques de séries perdurera jusque dans les années 2000 puisque les sorties DVD de Dallas comme de Côte Ouest comportent les génériques originaux, et pas les chansons si connues et appréciés par les fans français

Les paroles des génériques français

Dallas, ton univers impitoyable
Dallas, glorifie la loi du plus fort
Dallas, et sous ton soleil implacable
Dallas, tu ne redoutes que la mort

Dallas, patrie du dollar, du pétrole
Dallas, tu ne connais pas la pitié
Dallas, le revolver est ton idole
Dallas, tu te raccroches à ton passé

Dallas, malheur à celui qui n’a pas compris
Dallas, un jour, il y perdra la vie
Dallas, ton univers impitoyable
Dallas, glorifie la loi du plus fort
Dallas, malheur à celui qui n’a pas compris
Dallas, un jour, il y perdra la vie

 

Dallas, ton univers impitoyable
Dallas, glorifie la loi du plus fort
Dallas, malheur à celui qui n’a pas compris
Dallas, un jour, il y perdra la vie

Dallas. Dallas.

Dallas ville chimère. Dallas ville mirage
Si tu n’as qu’un cœur de vingt ans
Si tu poursuis tes rêves d’enfant
Passe ton chemin

Dallas ville infernale. Dallas ville désespoir
Si tu crois trouver un ami
Si tu penses refaire ta vie
Passe ton chemin

Ici pas question de fleurs bleues
De rêveries au coin du feu
Encore moins de clair de lune
Mais de Limousines, de dollars et de pétrole

Oublies tous les jeux innocents
La tendresse et les jeux d’enfants
Les baisers des amants
Tout n’est que passion dans le bruit des derricks

Tu es prêt à toutes les folies
Tu marches de New-York à Paris
Tu parles toujours de paix
Mais tu es au bout du chemin, pars au plus vite

Ici pas question de fleurs bleues
De rêveries au coin du feu
Encore moins de clair de lune
Mais de Limousines, de dollars et de pétrole

Côte Ouest
Le long du grand Pacifique les vagues défient le temps
Côte Ouest
Ton paysage magique s’efface dans l’océan
Côte Ouest
La vie passe pleine de songes et d’illusions
Côte Ouest
Tes palaces n’abritent que mensonges et passions
Côte Ouest
Comme un décor sur la plage, la mer en contre-champs
Côte Ouest
Entre le calme et l’orage les drames sont des volcans
Côte Ouest

Côte Ouest
La vie passe pleine de songes et d’illusions
Côte Ouest
Tes palaces n’abritent que mensonges et passions
Côte Ouest
Comme un roman sur la plage tes vagues sont des torrents
Côte Ouest
Pour toi le vent tourne les pages d’intrigues et de serments
Côte Ouest

Côte Ouest
Tes palaces n’abritent que mensonges et passions
Côte Ouest
Entre le calme et l’orage les drames sont des volcans
Côte Ouest

Retour en haut
Aller au contenu principal