Blood is thicker than Oil

Dallas

L'Odyssée des Ewing du Texas

Sommaire Partie 4 - Un peu plus loin

Comparaison Dallas / Côte Ouest

La cuisine dans Dallas

Lorimar Studios

Tableau de chasse

CIA & FBI

L'Univers des Ewing

Comparaison Dallas / Côte Ouest

Certes « Dallas » et « Côte Ouest » font partie du même univers ; les deux séries ont le même créateur, David Jacobs, la même société de production, Lorimar, et un même point de départ, la famille Ewing. Mais il existe néanmoins de nombreuses différences entre les deux sagas.

Le Ressort

Le ressort principal de la série Dallas est la lutte entre les Barnes et les Ewing, une guerre ancestrale qui engendre dès les premiers épisodes des luttes de pouvoir, des millions de dollars, des affrontements à la fois dans la maison familiale et dans les arcanes de la finance, des enjeux énormes et des affrontements permanents. La question qui sous-tend chaque intrigue est : comment vont-ils faire pour que la famille ne vole pas en éclat ?

Dans Côte Ouest la famille n’existe pas d’entrée de jeu, et c’est peu à peu que les relations entre les principaux personnages vont évoluer pour devenir une sorte de famille recomposée, sans doute plus moderne, moins traditionnelle et pourtant davantage attachée aux valeurs fondatrices de la société.

Texas et Californie

Dallas est une grande ville réelle du Texas, et Knots Landing est une petite commune imaginaire de Californie. Cela pourrait paraitre anecdotique et pourtant on retrouve bien l’esprit des deux états américains dans les deux sagas Ewing.

Le Texas, pays de machisme par excellence, est dominé par les hommes, les cowboys attachés à la culture des armes, de la violence, de la tradition patriarcale, des grands espaces désertiques ou paissent les bœufs à longues cornes.

La Californie, patrie de Hollywood, de ses strass et de ses excès, davantage tourné vers la modernité, est l’état aux USA ou les lois sont les plus avancées en matière sociétale, le pays de la libération sexuelle.

La place de la femme

Aujourd’hui, après le mouvement #MeToo, on peut regarder Dallas avec un œil différent et constater que, en particulier dans les premières saisons de la série, la vision de la femme était particulièrement rétrograde. Non seulement Pamela, qui passait à l’époque pour un modèle d’émancipation, n’a en réalité qu’un seul souhait profond qui est de donner un enfant à son mari et base la solidité de son mariage sur cette (im)possibilité, mais en plus le personnage de J.R. traite la plupart les femmes qui l’entourent comme des prostituées (y compris Kristin par exemple), et va même jusqu’à violer son épouse (ce qui aujourd’hui ferait sans doute l’objet d’une bataille juridique qui lui serait fatale, alors qu’à l’époque il n’y a aucune conséquences). Même Bobby n’apprécie pas trop que Pamela travail, et impose à Jenna de changer de ‘carrière’ lorsqu’il la retrouve serveuse et lui offre une boutique de vêtements.

Dans Côte Ouest et en Californie, ce sont les femmes qui sont les véritables héroïnes du feuilleton, elles sont les épouses et les mères qui soignent, réparent et maintiennent la concorde dans la famille, mais elles sont aussi les vamps, les mégères et les femmes d’affaires avisées, voir manipulatrice si nécessaire. Karen est un modèle de vertu, Abby une garce manipulatrice à qui rien ne résiste, et hormis Valène qui a fait de la victimisation un art de vivre, toutes les autres sont des femmes qui n’hésitent jamais à prendre le contrôle, voir parfois à le perdre…

Les faits divers et les faits de sociétés

Dans Dallas l’histoire principale tourne autour de la famille Ewing, les liens entre les membres de cette famille et leurs ennemis, et les histoires de pétroles et de contrats plein de millions de dollars. Il reste assez peu de place pour les phénomènes de société, même si de-ci de-là on évoque le viol, l’avortement (brièvement), l’homosexualité (brièvement) mais on n’hésite pas tout de même à parler du couple, des relations extra-conjugales, des relations avec une différence d’âge (Sue-Ellen et Peter ou J.R. et Cally), et puis bien sur le divorce et la garde des enfants, sans oublier bien entendu l’euthanasie (avec Mickey Trotter) …

Côte Ouest va bien plus loin dans cette direction en abordant aussi la drogue et le suicide chez les adolescents (Olivia), la maltraitance intrafamiliale (Jason Lockner et Mack, mais aussi Amanda et son ex-mari) ou l’insécurité et la violence de la société, l’analphabétisation, sans oublier les phénomènes des télévangélistes (très courant aux USA) ou des fans déséquilibrés…

L’homosexualité

Al Corley incarnait Steven Carrington dans Dynastie

Dans Dallas, l’homosexualité a été abordée une fois dans l’épisode Mariage Royal dans lequel Lucy se fiance avec Kit Mainwaring, un jeune homme bien sous tous rapport qui se révèle être homosexuel.

Selon la rumeur c’est Larry Hagman lui-même qui, à la suite de cet épisode, aurait demander aux scénaristes de ne pas recommencer, le Texas étant un pays de macho ou l’homosexualité n’a pas sa place. D’ailleurs lors de l’épisode Elections lorsque J.R. sous-entend que Cliff aurait eu une liaison homosexuelle dans sa jeunesse, Pamela se met très en colère, preuve de la vision très homophobe qu’elle partageait avec son beau-frère.

Côte Ouest n’abordera jamais ce thème non plus, si ce n’est quelques allusions de la part de Richard concernant l’amitié entre Ciji et Laura, et l’ambivalence affichée de Vanessa Hunt.

Falcon Crest n’abordera pas ce sujet non plus, seul Dynastie osa s’y attaquer, avec le personnage de Steven Carrington, et avec les précautions qu’imposaient les années 80 : pas de baisers entre homme à l’écran, évidemment pas de scène de sexe, et durant la plupart des intrigues Steven sera marié à une femme…

La cuisine dans Dallas

On voit assez peu les Ewing préparer les repas. Il semble que pour Pamela ou Sue-Ellen, préparer le café soit le maximum qu’elle puisse faire en cuisine. Quant à Lucy, la seule fois où elle a voulu cuisiner pour Mitch elle a manqué de peu mettre le feu à l’appartement. Bref la cuisine est le domaine réservé de Raoul et Teresa, qu’on n’y voit d’ailleurs jamais, et également de Miss Ellie qui y prépare notamment son fameux Chili (et quelques gâteaux parfois), traditionnel de la cuisine Tex-Mex, célèbre à travers tout le Texas.

Je vous propose ma propre recette de Chili-con-carne

Pour 6 personnes :

600 à 800 gr de viande de bœuf hachée,

2 oignons, sel, poivre, herbes de Provence,

3 boites de Haricots rouges,

1,5 litres de purée de tomates,

1 cuillère à café de Tabasco, une pincée de piment rouge

Faites revenir les oignons émincés dans une grande marmite avec une cuillérée d’huile d’olive. Ajoutez la viande hachée et faite la revenir jusqu’à ce qu’elle colore. Ajoutez l’assaisonnement (sel, poivre, herbes), faites revenir encore quelques minutes en remuant, puis ajoutez la purée de tomates et les haricots rouges (rincés).

Faites mijoter lentement pendant au moins une heure, à couvert, en remuant de temps en temps. Ajoutez si besoin un peu d’eau pour poursuivre la cuisson en gardant la texture d’une soupe épaisse. En milieu de cuisson, ajoutez du tabasco et du piment, goutez et ajustez l’assaisonnement en fonction du gout de vos convives. En fin de cuisson, ajoutez une boite de mais et laissez encore mijoter 10 à 15 minutes. Servez avec du riz blanc

Ce plat traditionnel de la cuisine Tex-Mex se cuisine mieux en grosses quantités, est encore meilleur réchauffé et se congèle parfaitement.

Dans la version 2012 de Dallas on entend dès le premier épisode Carmen Ramos, la nouvelle domestique de Southfork, faire référence à un autre plat traditionnel de la cuisine Tex-Mex, le Molé. (j’ai d’abord cru que c’était une façon de cuire les œufs)

Il s’agit d’une sauce épaisse faites à base de fruits secs (amandes, noix, cacahuètes) grillés, de cacao ou de chocolat (minimum 80%), d’épices, de piment et de tomates concassées, le tout est mixé et mijoté et accompagne souvent un poulet grillé avec du riz. C’est une recette traditionnelle Mexicaine qui accompagne souvent des célébrations et des mariages. La véritable recette comporte plus de 40 ingrédients et comme toutes les recettes traditionnelles, chaque famille Mexicaine aura sa propre version.

Bourbon & branch et club soda

Le Bourbon est tout simplement un Whisky fabriqué aux Etats-Unis, traditionnellement dans l’état du Kentucky, et qui par patriotisme est souvent préféré par les Américains au Whisky Irlandais ou Ecossais. Dans la saga originale on ne sait jamais quelle marque est bue par les Ewing, le Bourbon et les autres liqueurs étant systématiquement carafée. Cela est un peu moins vrai vers la fin de la série, en particulier dans les bars modernes des bureaux de Bobby et J.R. ou l’on voit plusieurs bouteilles de grandes marques mondialement connues de Whiskies de différentes origines. Dans la saison 2 de la saga nouvelle génération sera lancée en produit dérivé une bouteille de Bourbon signée par J.R. Ewing, avec l’image de Southfork au fond, et sera également vue à l’écran. L’occasion de partager un peu de la boisson préférée de J.R. même si ce dernier n’était plus de ce monde à cette époque.

Souvent l’on entend également commander un Club Soda. C’est le cas par exemple de Sue-Ellen dans ses périodes de sobriété. Le club soda est simplement une eau pétillante, le plus souvent non aromatisée, même si parfois cela peut aussi désigner les sodas aromatisés au gingembre.

Lorsque J.R. commande quant à lui un Bourbon and Branch, sa boisson traditionnelle, il s’agit en fait de Bourbon additionné d’eau gazeuse.

Bien que les Ewing boivent beaucoup et souvent, leurs boissons sont presque toujours les mêmes et ont sans doute une signification sociologique.

A la maison les hommes boivent du bourbon, les femmes un club soda ou parfois un brandy. Sue-Ellen boit fréquemment de la vodka car, comme l’a remarqué J.R., cela ne donne pas une haleine trop chargée. Dans les bars à cowboys, on boit de la bière, le plus souvent directement en bouteille (une longneck) et au restaurant les dames demandent un verre de vin blanc.

En de grandes occasions on boit du vin rouge de grands crus Français, mais chez Cliff Barnes on boit plutôt du vin Californien, bien meilleur marché. Et pour une soirée romantique on ouvre une bouteille de Champagne, le plus souvent de marque non déterminée. Néanmoins à partir de la saison 8 lorsque J.R. veut séduire Mandy on commence à voir le plus souvent des bouteilles de Perrier-Jouet cuvée Belle Epoque, reconnaissable entre 1000.

 

Au long de la saga, seule Angelica Nero aura l’idée exotique de boire un mimosa, cocktail composé de Champagne additionné de Jus d’orange.

Plus tard nommée Lorimar-Telepictures puis Lorimar Television, fondée par Irwin Molasky, Merv Adelson et Lee Rich en 1968 et dissoute en 1993, est une société de production de télévision et de cinéma américaine.

Historique

Le premier succès de Lorimar est La Famille des collines (1972). Tout au long des années 1970, Lorimar produit d’autres feuilletons télévisés dont le plus populaire est Dallas. En 1980, Lorimar rachète Allied Artists Pictures Corporation, alors en faillite. Dans les années 1980, Lorimar se diversifie dans les sitcoms familiales, dont Larry et Balki et La Fête à la maison.

En 1986, Lorimar fusionne avec la société de production pour chaînes en syndication Telepictures, et est renommée en Lorimar-Telepictures, laquelle continue de distribuer Dallas et Côte Ouest. La même année, Lorimar rachète à Ted Turner les studios MGM de Culver City.

En 1988, elle est renommée en Lorimar Television. Lorimar est rachetée par Warner Communications en 1989 qui se prépare à fusionner avec Time Inc. pour former Time Warner. Les anciens studios MGM de Culver City sont revendus à Sony Pictures Entertainment, qui y loge ses filiales Columbia Pictures et TriStar. Lorimar poursuit ses activités de production jusqu’en 1993, date à laquelle elle est absorbée par Warner Bros. Television.

Lorimar fit également l’acquisition de deux Agences de Publicité, Kenyon & Eckhardt en 1983 et Bozell Jacobs en 1985.

The Good Life (1971/72) Une sitcom de courte durée mais mettant en scène deux futures stars de nos séries : Donna Mills et Larry Hagman dans des rôles de domestiques, et la participation de David Wayne.

The Waltons (1972/81) connu en France sous le titre La famille des collines, qui raconte la vie d’une famille dans les années 1930/40 en Virginie. Avec Richard Thomas.

Huit ça suffit (1977/81) La vie heureuse d’une famille nombreuse, avec notamment Grant Goodeve, aperçu ensuite dans Dynastie.

The Waverly Wonders (1978) Une sitcom racontant les aventures d’un ancien sportif de haut niveau devenu professeur d’histoire et coach de l’équipe de basket du Lycée. Avec Joe Namath, Kim Lankford et Ben Piazza.

Côte Ouest (1979–1993) bien entendu notre saga Californienne

Flamingo Road (1980–1982) un Prime-Time soap dans le sud profond, de courte durée mais qui fournit ensuite de fabuleuses guests stars à Dallas et Falcon Crest : Howard Duff, John Beck, David Selby…

Falcon Crest (1981–1990) Evidemment, notre Dallas du vin Californien

Rick Hunter (1984–1991) un élégant policier et sa charmante acolyte, avec Fred Ryer et Stepfanie Kramer

ThunderCats (1985–1989) un dessin-animé mettant en scène de merveilleux mutants félin aux prises avec des méchants de l’espace


ALF (1986–1990) Le sympathique extraterrestre qui s’installe dans la famille Tanner et veut manger leur chat

La Fête à la maison (1987–1993) lorsque trois hommes, frères et beaux-frères, se retrouvent à devoir gérer seuls une famille avec enfants en bas âge. Avec John Stamos

 

Freddy’s Nightmares (1988–1990) Série d’anthologie horrifique présentée par le terrifiant personnage de Freddy Kruger, incarné par Robert Englund


Stephen King’s It (TV mini-series, 1990) une minisérie en 2 parties mettant en image le roman de Stephen King Ca, terrifiant clown tueur d’enfant, avec Jonathan Brandis, Tim Curry, Seth Green, Richard Thomas et Olivia Hussey.

Step by Step (1991–1993) Une famille formidable se crée lorsque Franck Lambert, entrepreneur papa de 3 enfants, épouse Carol Foster, coiffeuse mère de 3 enfants elle aussi. Avec Patrick Duffy, Suzanne Sommers, Sacha Mitchell…

Larry Hagman et Donna Mills dans The Good Life (1971)
Notre Belle Famille

Ainsi que des films de cinéma, parmi lesquels :

The Sporting Club (1971) un film sur un club un peu trop réservé aux gens riches, blancs et ayant des secrets inavouables. Avec dans un des premiers rôles Nicolas Coster.

The Postman Always Rings Twice (1981) Le facteur sonne toujours deux fois : Un film qui avait fait scandale à son époque, l’histoire d’une passion torride entre une femme marié et un vagabond qui complotent pour tuer le mari gênant. Avec Jack Nicholson et Jessica Lange

S.O.B. (1981) Une comédie avec Larry Hagman, Julie Andrews et William Holden, et dans des rôles secondaires John Pleshette, Craig Stevens, Marisa Berenson, Ken Swofford, Bert Rosario, Pat Colbert, dans une comédie de Blake Edwards qui raconte comment un producteur de cinéma tente de sauver un film qui a fait un bide en le transformant en film érotique. Ce film obtint le Golden Globe du meilleur film de comédie en 1982.

An Officer and a Gentleman (1982) Officier et Gentleman, avec Richard Gere dans le rôle d’un ambitieux aspirant officier de la Navy, et dans de petits rôles Grace Zabriskie et Victor French

The Dead Zone (1983) L’histoire d’un homme qui, sortant d’un long coma, se voit doter de pouvoirs psychiques qui vont le conduire à prendre des décisions terrifiantes. Un film réalisé par David Cronenberg, avec Christopher Walken.

The Last Starfighter (1984) avec Lance Guest dans le rôle d’un joueur de jeu vidéo recruté par des extraterrestres pour les sauver

American Anthem (1986) L’histoire d’un athlète olympique blessé et de sa reconstruction, avec le beau Mitchell Gaylord (un clin d’œil y est même fait dans Côte Ouest)

The Fourth Protocol (1987) Le Quatrième protocole raconte comment durant la guerre froide les services secrets anglais ont empêché les Russes de faire sauter une bombe nucléaire près d’une base américaine. Avec Michaël Caine, Pierce Brosnan, mais aussi Joanna Cassidy

Return of the Living Dead Part II (1988) La suite d’un film d’horreur culte avec des ados qui ressucitent les morts, avec James Karen, Dana Ashbrook et Mitch Pileggi

Moonwalker (1988) Le film de et avec Michaël Jackson

The Witches (1990) Un jeune garçon doit tenter d’arrêter le plan diabolique d’une convention de sorcières qui viennet de le changer en souris. Avec Angelica Huston

Bill & Ted’s Excellent Adventures (1992) Une comédie loufoque avec Keanu Reeves qui donnera lieu à deux suites

Les Mythiques studios de la

Metro Goldwin Mayer à Culver City

Situés au 10202 West Washington Boulevard à Culver City, en Californie

ont notamment été le lieu de tournage de Dallas et de Côte Ouest, et y étaient reconstitués les intérieurs de Southfork, des bureaux de la Ewing Oil, de la maison de Ray et Donna et de l’appartement de April, mais également l’intérieur de la maison de Gary et Val et ceux de la maison de Karen ainsi que le hall et les bureaux du Point Lotus. Sans oublier les innombrables couloirs d’hôpitaux, bureaux de sénateur ou postes de police…

 

 

Les Studios ont été construit en 1915 par le réalisateur Thomas R. Ince, convaincu par le maire de la ville de Culver City de s’établir à cet endroit.  Il y fait construire les premiers bâtiments et studios, avant de revendre pour s’installer un peu plus loin et fonder les Culver City Studios. En 1918 le studio est donc racheté par Samuel Goldwyn, qui en 1924 fonde une nouvelle société en fusionnant avec la Metro Picture Corporation et Louis B. Mayer Productions. Ainsi nait la Metro-Goldwyn-Mayer. Les Studios à cette époque s’étendent sur plus de 73 hectares et comptent 28 plateaux dont le second plus grand plateau au monde, le Stage 15.

En 1969 les studios sont revendus à un milliardaire, Kirk Kerkorian, qui les démantèle en partie et fait vendre aux enchères le contenu des réserves des studios. La MGM conserve pour la production de films une parcelle du terrain. D’autres transactions financières aboutissent en 1986 au rachat du studio par Lorimar Productions. Enfin en 1989 Warner Communications rachète Lorimar tout en s’associant avec Sony pour le rachat des studios. Désormais les studios sont donc nommés Sony Pictures Studios et comptent un total de 16 plateaux de tournages.

Tableaux de chasse

Une manière humoristique de rendre hommage aux personnages de Dallas en faisant de petites listes.

Les mariages

  • Valène Clemmens Ewing & Gary Ewing (Ep. 43)
  • Lucy Ewing & Mitch Cooper (Ep. 66)
  • Ray Krebbs et Donna McCullum Culver (Ep. 71)
  • J.R. Ewing et Sue-Ellen Sheppard Ewing (Ep. 114)
  • Miss Ellie Southworth Ewing et Clayton Farlow (Ep. 161)
  • Jamie Ewing et Cliff Barnes (Ep. 189)
  • Lucy Ewing Cooper et Mitch Cooper (Ep. 191)
  • Pamela Barnes Ewing et Mark Graison (en rêve) (Ep. 222)
  • Pamela Barnes Ewing et Bobby Ewing (Ep. 231)
  • Ray Krebbs et Jenna Wade Marchetta (Ep. 263)
  • J.R. Ewing et Cally Harper (2 fois) (Ep. 287 & 297)
  • Bobby Ewing et April Stevens Ewing (Ep. 332)

La liste des maitresses de J.R. est longue comme, disons comme le bras :

Wanda Frick, Julie Grey, une blonde sans prénom, Garnett McGee, Kristin Sheppard, Serena Wald, Leslie Stewart, Louella, Afton Cooper, Marilee Stone, Holly Harwood, Katherine Wentworth, Mandy Winger, April Stevens, Kimberly Cryder, Laurel Elis, Cally Harper, Rose McKay, Diana Farrington, Sly Lovegreen

J.R. est-il un criminel ?

On le sait au cours de sa longue carrière J.R. n’a pas été uniquement un séducteur. Sa conduite envers certaines femmes n’a, dans les années 80, guère soulevé de polémique, mais s’il s’était comporté ainsi aujourd’hui il aurait sans doute fini en prison. On se souvient notamment qu’il a physiquement abusé de Sue-Ellen, qu’il a violenté Kimberly Cryder, et qu’il a fait chanter Laurel Ellis afin d’obtenir ses faveurs. Il a également couché avec un certain nombre de femmes afin d’obtenir en échange un service (Rose Daniels), un vote dans une commission (Diana Farrington) ou tout simplement un moyen de pression (Katherine, Holly). On pouvait adorer le haïr, cela n’empêche pas de reconnaitre que J.R. était parfois un véritable monstre…

Dans le musée consacré à la série, dans un bâtiment situé à côté de Southfork, un arbre généalogique de la famille indique… les 56 (!) aventures extraconjugales de J.R.

  • J.R. a poussé au suicide :

Seth Stone et Walter Driscoll (qui en sont morts) mais aussi Cliff Barnes, Edgar Randolf, Cally Harper Ewing

Cette liste n’inclut évidemment pas tout ceux à qui J.R. a donné un ulcère !

Trous de balles :

JR s’est fait tirer dessus à plusieurs reprises : par Tom Owens lors d’une partie de chasse (1 balle dans la jambe), par Kristin (2 balles), par BD Calhoun (1 balle), par Sue-Ellen (2 balles) et encore une fois par Peter Ellington dans La Guerre des Ewing. Une ultime balle tirée en 2013 lui sera malheureusement fatale.

Cela ne l’empêcha pas de déclarer à Ann Ewing dans l’épisode 3 de Dallas 2012 :: « Vous savez bien, les balles n’ont jamais eu d’effet sur moi ! »

Ray a couché avec Lucy, Pamela, Sue-Ellen, Jenna, c’est donc lui qui a couché avec le plus de femmes de la famille… Cela était devenu une blague sur les plateaux, la seule femme Ewing avec qui il n’avait pas couché était… Ellie. Alors pour un bêtisier de fin d’année Barbara Bel Geddes et Steve Kanaly ont tourné ensemble une scène de baiser passionné…

Et les morts dans Dallas, ont les comptabilise ?

Al & Will, ravisseurs de Bobby

Garrisson Southworth

Julie Grey

Sam Culver

Digger Barnes

Seth Stone

Kristin Sheppard

Jock Ewing

Jeff Faraday

Amos Krebbs

Rebecca Barnes Wentworth

Walter Driscoll

Mickey Trotter

Mark Graison

B.D. Calhoun

Jamie Ewing Barnes

David Shulton

Herbert Styles

Nicholas Pearce

Rolf Brundin

Tommy McKay

Arlen & Atticus Ward

Curley Morrisson

Robert ’Rabbit’ Hutch

Jordan Lee

April Stevens

Johnny Dancer

Blakie Callahan

Hillary Taylor

Sans compter les morts du rêve de Pam : Bobby, Katherine, Sam Barker, Grace et Nicholas, ainsi que Jamie et Sue-Ellen. Jamie est donc le seul personnage de la série à être morte deux fois (même si J.R. à fait croire à sa mort dans le Retour de J.R.)

On ne se marie pas qu’à Southfork. Effectivement, il est également possible de se marier en Californie, à Knots Landing notamment (mais aussi pourquoi pas à Las Vegas, Nevada !).

  • Karen Cooper Fairgate et M. Patrick Mackenzie (Ep. 68)
  • Gary Ewing et Abby Fairgate Cunningham (Ep. 82)
  • Cathy Geary et Joshua Rush (Ep. 125)
  • Valène Clemmens Ewing et Ben Gibson (Ep. 139)
  • Laura Avery et Gregory Sumner (Ep. 157)
  • Abby Fairgate Cunningham Ewing et Charles Scott (Ep. 209)
  • Abby Fairgate Cunningham Ewing et Gregory Sumner (Ep. 230)
  • Valène Clemmens Ewing Gibson et Gary Ewing (Ep. 300)

Il y aura aussi dans Côte Ouest des coups de feu et des morts. Qui a oublié l’agonie de Sid Fairgate, le stupide accident de Peter Hollister, la chute de Chip Roberts ou la malencontreuse noyade de Danny Waleska ? Qui n’a pas versé sa larme lors du départ de Laura ou lors de l’accident de Pat Williams ?  Pourtant l’esprit de Côte Ouest est moins dans les coups de feu que dans les scènes tellement emplies d’émotions qu’elles en deviennent iconiques.

Chacun aura sans doute ses moments préférés dans les deux sagas, et sa sélection de moments les plus riches en émotions. Pour ma part j’ai été ému aux larmes une fois dans Dallas et trois fois dans Côte Ouest. Aller je vous donne mon classement, à vous de faire le vôtre :

Dans Dallas bien entendu c’est la scène de la mort de Bobby à l’hôpital, terriblement bien interprétée (et la seule fois ou même J.R. verse une larme), même si rétrospectivement l’on sait que ce n’était qu’un rêve.

Dans Côte Ouest, il y a trois moments terriblement émouvants : Le moment ou Valène retrouve enfin ses jumeaux, moment légendaire s’il en est et qui fait durer l’émotion sur plus d’un épisode (depuis le Harry, il veulent nous voler les bébés ! et son ralenti infernal jusqu’à la scène de pleures générales dans l’escalier) ; le départ de Laura dans sa voiture, abandonnant Greg et la petite Meg pour aller mourir seule loin des regards ; et enfin l’histoire de Jason Lockner, notamment la fameuse Prière pour les enfants, lorsque Mack le veille à l’hôpital.

La C.I.A. et le F.B.I.

Un tout petit peu de culture US, car même si ces deux institutions sont très souvent explorées au cinéma et à la télévision, les différences entre la C.I.A. et le F.B.I. ne sont pas forcément évidentes pour un Français.

La Central Intelligence Agency (CIA, « agence centrale de renseignement » en français), fondée en 1947 par le National Security Act, est l’une des agences de renseignement les plus connues des États-Unis. Elle est chargée de l’acquisition du renseignement (notamment par l’espionnage) et de la plupart des opérations clandestines effectuées hors du sol américain.

La CIA a le statut juridique d’agence indépendante du gouvernement des États-Unis et dépend du directeur du renseignement national.

Elle a son quartier général depuis 1961 sur le site de Langley, dans la ville de McLean en Virginie.

La CIA a influencé parfois de façon décisive l’histoire politique des États dans lesquels elle est intervenue au nom des intérêts des États-Unis. Elle a créé ou soutenu plusieurs mouvements insurrectionnels, qu’ils soient armés ou non (particulièrement en Amérique latine, dans le monde arabe ou en Asie).

En résumé la CIA est un service d’espionnage international, à ne pas confondre avec le FBI qui lui est un service d’enquête dont la juridiction est limitée au territoire Américain.

Le Federal Bureau of Investigation (qui est littéralement traduit par « Bureau fédéral d’enquête »), ou très couramment nommé par son sigle FBI , est, aux États-Unis, le principal service fédéral de police judiciaire et un service de renseignement intérieur. En 2010, la juridiction du FBI recouvre plus de deux cents catégories de crimes fédéraux, faisant du FBI l’organisme d’enquête majeur du gouvernement américain. Ses attributions incluent l’antiterrorisme, le contre-espionnage, le crime informatique et la médecine légale. Établi en 1908, comme Bureau of Investigation (BOI, littéralement « Bureau d’enquête »), ce service est rebaptisé FBI en 1935. Son siège est situé à Washington, et ses bureaux sont disséminés dans plus de quatre cents villes américaines, et cinquante ambassades dans le monde.

Le sceau du FBI a été créé par le chef illustrateur Leo Joseph Gauthier et est utilisé pour la première fois en 1941. Sur le listel situé sous le blason est inscrit en anglais la devise du service qui est : Fidelity, Bravery, and Integrity (en français : « Fidélité, bravoure, et intégrité »).

De 1924 à 1972, le FBI fut dirigé par le fameux John Edgar Hoover.

 

En résumé le FBI est un service d’enquête dont la juridiction est limitée au territoire Américain, à l’inverse de la CIA qui est un service d’espionnage International n’ayant en principe pas d’activité sur le sol Américain.

Hunter Von Leer et Larry Hagman (alias BD et JR)

Dans l’univers des Ewing ou chaque intrigue est le plus souvent limitée à la ville ou à l’état, il est relativement peu courant de faire appel à ces grandes agences. Néanmoins ont peu citer l’intervention du F.B.I. à plusieurs reprises dans Côte Ouest, notamment lorsque Sid est protégé dans le cadre de l’enquête sur les pièces de voitures volées, ou bien encore lorsque Diana s’enfuit avec Chip Roberts, puisque dans les deux cas l’enquête sort des frontières de la Californie. Dans Dallas le FBI est notamment impliqué dans la recherche de André Shuman, l’assassin professionnel responsable de la mort de Renaldo Marchetta. Ces affaires ont toutes un point commun : elles dépassent la juridiction de la ville ou de l’état. Ainsi dès qu’un crime est commis et que le coupable sort de l’état, c’est le FBI qui prend le relais et le crime entre sous la juridiction fédérale.

La C.I.A. est évoquée dans Côte Ouest lorsque Ben Gibson est contacté par Jean Hackney, qu’il pense travailler secrètement pour la C.I.A. Dans Dallas l’intervention de la C.I.A. marque un moment crucial de l’intrigue puisqu’elle concerne l’implication de J.R. avec B.D. Calhoun et conduira à la dissolution de la Ewing Oil par le Ministère de la Justice.

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