Blood is thicker than Oil

Alan Dale

Joseph Anders

Dans les années 80 c’est Lee Bergere qui incarnait Joseph Anders

Biographie

 

Alan Hugh Dale est un acteur néo-zélandais naturalisé australien, né le 6 mai 1947 à Dunedin, en Nouvelle-Zélande. Il est surtout connu pour ses rôles d’hommes puissants, souvent autoritaires, dans de nombreuses séries télévisées à succès, aussi bien en Australie qu’aux États-Unis. Sa carrière tardive à Hollywood après un premier succès dans son pays natal est un exemple frappant de reconversion internationale réussie.

Issu d’une famille modeste, Alan Dale passe sa jeunesse en Nouvelle-Zélande, où il se passionne d’abord pour le rugby. Il joue même à un niveau semi-professionnel, mais une blessure et des contraintes financières le poussent à abandonner ce sport. Il commence alors à s’intéresser au théâtre et à la comédie. Dans les années 1960, il s’installe en Australie, où il entame une carrière dans les médias, d’abord comme animateur radio, avant de percer comme acteur.

Il devient célèbre en Australie grâce à son rôle de Jim Robinson dans le soap opera Neighbours (Voisins), qu’il interprète de 1985 à 1993. Ce personnage de père de famille rigide mais bienveillant est l’un des piliers de la série dans ses premières années, contribuant à son énorme succès en Australie, au Royaume-Uni et dans d’autres pays anglophones. Ce rôle fait de lui une figure familière du petit écran australien, mais aussi un acteur quelque peu catalogué, ce qui limitera ses perspectives à l’époque. Son départ de la série est abrupt : selon ses propres dires, il a été écarté après avoir demandé une revalorisation salariale. Frustré, il quitte l’Australie dans les années 1990 et tente sa chance aux États-Unis, où il entame une seconde carrière à l’âge de 50 ans.

C’est en Amérique qu’Alan Dale va connaître une véritable renaissance artistique. Il est d’abord choisi pour jouer Caleb Nichol, patriarche milliardaire dans The O.C. entre 2003 et 2005, rôle qui relance sa carrière. Peu de temps après, il incarne Bradford Meade, puissant patron de presse et père de Daniel Meade, dans la série Ugly Betty (2006–2007), où il excelle dans les rôles d’hommes d’affaires autoritaires. Il devient également Charles Widmore dans Lost: Les Disparus, un personnage clé dans l’intrigue complexe de la série, qu’il interprète de 2007 à 2010.

Parallèlement, Dale apparaît dans d’autres séries majeures : 24 heures chrono, où il joue le vice-président Jim Prescott, NCIS, The West Wing, ER, Entourage, The Practice, JAG, Californication, Once Upon a Time (dans le rôle du roi George), ou encore Torchwood: Miracle Day. Sa prestance naturelle et sa diction impeccable font de lui un choix fréquent pour des rôles d’autorité, de politiciens ou de chefs d’entreprise impitoyables.

Il figure aussi dans plusieurs films à gros budget, notamment Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal (2008), où il incarne un général américain, et Captain America: The Winter Soldier (2014), dans le rôle d’un membre du Conseil mondial de sécurité. Il joue également dans The Girl with the Dragon Tattoo (Millenium: les hommes qui n’aimaient pas les femmes, 2011) de David Fincher, où il incarne le détective Isaksson, un rôle secondaire mais notable dans l’intrigue.

Côté vie personnelle, Alan Dale est marié depuis 1990 à Tracey Pearson, une ancienne Miss Australie. Le couple a deux enfants. Il a aussi deux fils issus d’un précédent mariage. Très discret sur sa vie privée, Dale vit entre les États-Unis et la Nouvelle-Zélande. Il est réputé pour son professionnalisme sur les plateaux et son humilité malgré les personnages puissants qu’il incarne.

En dehors de sa carrière d’acteur, Alan Dale s’intéresse à la production et au théâtre. Il a souvent évoqué dans les médias l’importance de la persévérance dans son parcours, soulignant qu’il a connu un second souffle à un âge où beaucoup d’acteurs peinent à trouver des rôles. Son profil atypique – celui d’un homme d’âge mûr au regard perçant et à la voix grave – est devenu un atout à Hollywood, notamment pour des séries dramatiques et des thrillers.

Acteur de caractère au parcours hors norme, Alan Dale s’est imposé par son talent et sa longévité comme l’un des visages familiers des grandes productions télévisées internationales. Son passage de star du soap australien à acteur de prestige à Hollywood est un témoignage de résilience et de capacité à se réinventer, à une époque où l’industrie privilégie souvent la jeunesse.

Le majordome Joseph Anders dans la série originale est strict, rigide et d’une loyauté sans faille envers la famille Carrington. Dans la version 2017, Anders est tout aussi fidèle, mais gagne en profondeur, en humour et en influence. Il devient une figure paternelle et rassurante pour la plupart des membres de la famille et une pièce maîtresse des intrigues. Moins distant que son prédécesseur, il est plus humain, et son passé est exploré avec bien plus de nuances, ce qui en fait l’un des personnages les plus aimés du reboot.

Lost : Les Disparus (2004–2010) est une série télévisée dramatique et de science-fiction américaine créée par J.J. Abrams, Damon Lindelof et Jeffrey Lieber. Elle a été diffusée sur ABC pendant 6 saisons, totalisant 121 épisodes.

Après le crash du vol 815 d’Oceanic Airlines, les survivants se retrouvent isolés sur une île mystérieuse du Pacifique Sud. Très vite, ils comprennent que cet endroit recèle de nombreux secrets : des phénomènes inexpliqués, une présence invisible, et une organisation secrète appelée la Dharma Initiative. La série alterne entre le présent sur l’île et des flashbacks, flashforwards et même des réalités alternatives, explorant les vies et les destins entremêlés des personnages. La série aborde des thèmes comme la destinée et le libre arbitre, la rédemption, le mysticisme et la science. 

Dans les rôles principaux on retrouve Matthew Fox (Jack Shephard), Evangeline Lilly (Kate Austen), Josh Holloway (Sawyer), Terry O’Quinn (John Locke), Michael Emerson (Ben Linus), Naveen Andrews, Jorge Garcia, Daniel Dae Kim, Yunjin Kim, etc.

L’une des séries les plus influentes des années 2000, connue pour ses mystères, ses cliffhangers et sa mythologie complexe, Lost à reçu plusieurs Emmy Awards, Golden Globes et Saturn Awards et a été acclamée par la critique.

Dans la série Lost, Alan Dale incarne Charles Widmore, un personnage puissant et mystérieux, dont l’influence dépasse largement les limites de l’île. Ancien membre de la Dharma Initiative puis dirigeant des « Autres », Widmore est un homme d’affaires milliardaire animé par une obsession : retrouver et reprendre possession de l’île, qu’il considère comme sienne. Il est également le père de Penny Widmore, la compagne de Desmond Hume, ce qui tisse un lien personnel et dramatique entre plusieurs arcs narratifs. Banni par Ben Linus, son grand rival, Widmore revient sur le devant de la scène en envoyant une équipe sur l’île dans la saison 4, n’hésitant pas à employer des méthodes brutales. Si ses motivations restent longtemps ambiguës, oscillant entre conquête, rédemption et pouvoir, il finit par apparaître comme une figure complexe, parfois alliée contre des menaces plus grandes comme l’Homme en noir. Charles Widmore incarne ainsi l’archétype du manipulateur influent, tiraillé entre ambition personnelle, enjeux mystiques et relations familiales brisées. Il apparait dans 17 des 121 épisodes de la série.

Neighbours est un soap opera australien emblématique lancé en 1985, centré sur la vie quotidienne des résidents de Ramsay Street, une rue fictive d’une banlieue de Melbourne. La série explore les relations familiales, les amitiés, les amours et les drames de voisinage, souvent avec une touche légère et optimiste. Elle a révélé de nombreuses stars internationales comme Kylie Minogue, Jason Donovan, Guy Pearce ou Margot Robbie. Avec plus de 8 000 épisodes à son actif, Neighbours est l’une des séries les plus longues de l’histoire de la télévision. En France, la série a été brièvement diffusée sous le titre « Les Voisins » dans les années 1990 sur France 2, mais elle n’a jamais rencontré le même succès qu’au Royaume-Uni ou en Australie.

Alan Dale interprète Jim Robinson, un personnage central dès le lancement de la série en 1985. Veuf et père de quatre enfants – Paul, Julie, Scott et Lucy –, Jim incarne la figure du patriarche stable et bienveillant de Ramsay Street. Ingénieur de profession, il est souvent vu comme un homme droit, travailleur et profondément attaché à sa famille. Son rôle de père de substitution pour d’autres jeunes personnages du quartier a renforcé son importance dans la série, jusqu’à sa mort tragique d’une crise cardiaque en 1993, une scène marquante pour les téléspectateurs. Jim Robinson est le père de Scott (Jason Donovan) et le beau-père de Charlene (Kylie Minogue), formant avec eux un trio familial emblématique de l’âge d’or de Neighbours dans les années 1980.

Le départ d’Alan Dale de Neighbours en 1993 s’explique principalement par des désaccords contractuels et financiers avec la production. À l’époque, bien qu’il soit l’un des visages emblématiques de la série, Dale estimait que sa rémunération ne reflétait pas son rôle essentiel. En contestant ces conditions, il s’est heurté à une résistance des producteurs, qui ont choisi de tuer son personnage de manière brutale, sans réelle possibilité de retour. Alan Dale a plus tard exprimé publiquement son amertume, déclarant qu’il avait été mis à l’écart sans ménagement. Cette rupture l’a conduit à quitter l’Australie pour relancer sa carrière à l’étranger, notamment aux États-Unis.

Devant au centre on reconnait Alan Dale et juste derrière lui Kylie Minogue et Jason Donovan

Alan Dale est originaire de Nouvelle Zélande. En 2009 il avait été choisi par l’office de tourisme néo zélandais pour être l’ambassadeur de ce territoire aux antipodes qui nourri les rêves de nombreux touristes potentiels, notamment depuis le début des années 2000 et la trilogie Le Seigneur des Anneaux qui a été tournées entièrement en Nouvelle-Zélande.

Transcription de la vidéo (vous pouvez modifier la langue avec le menu en haut à droite) : Nous sommes à Waiwa, à environ 40 minutes au nord d’Auckland. Ce n’est pas une station balnéaire réputée, mais une station thermale où les gens viennent se baigner et ne remarquent même pas qu’il y a une belle plage et une rivière magnifique. Du coup, c’est généralement très désert, même en plein été ; il n’y a pas grand monde.

C’est probablement mon endroit préféré. Mais il y a tellement d’endroits ici. Cet endroit en est tout simplement parsemé.

Quand on commence par le nord, la Baie des Îles est l’une de ces destinations où les gens ont parcouru le monde uniquement pour y venir, vous savez, par le passé. Et puis, bien sûr, il y a le tourisme, auquel nous sommes habitués en tant que Néo-Zélandais. Qui veut aller à Rotorua ? Ça sent mauvais. Mais pour quelqu’un d’un autre pays, aller dans un endroit comme Rotorua et voir des mares de boue bouillonnantes et toute cette merveilleuse culture maorie, c’est stupéfiant.

Et je pense que c’est autre chose, vous savez, la culture d’ici est une des choses que j’aime beaucoup. Et parfois, je pense que, quand on vit ici, les gens ne se rendent pas compte que les Pākehā, les Blancs, s’intéressent presque autant à la culture maorie que les Maoris, parce que ça fait aussi partie de notre culture. Je n’ai rien connu d’autre de toute ma vie.

J’ai toujours aimé les concerts, les hakas, etc. Beaucoup de mes amis d’école sont partis enseigner à la campagne, ce qui m’a permis de découvrir l’arrière-pays néo-zélandais. Je pourrais en parler pendant des heures.

On commence par la Baie des Îles, puis on arrive ici. On va à Auckland, qui est une ville magnifique, mais charmante. On continue ensuite vers Coromandel, puis la côte. Les plages de chaque côté sont spectaculaires, pour différentes raisons.

C’est juste un endroit à voir, mais malheureusement, trop de gens continuent d’y venir. Ne venez pas. Je n’ai pas besoin de décrire la Nouvelle-Zélande aux gens aujourd’hui, mais je me souviens qu’à mon arrivée en Amérique il y a dix ans, on me demandait : « D’où viens-tu ? » Et je répondais : « De Nouvelle-Zélande. »

Et ils disaient : « Eh bien, c’est quelque part près de l’Autriche, non ? » Non, non, non, ce n’est pas le cas. Non, c’est probablement aussi loin que possible de l’Autriche. » Oh, et puis ils s’en désintéressent.

Mais maintenant, après Le Seigneur des Anneaux et quelques autres événements, Anna Paquin et moi, vous savez, le reste du monde connaît beaucoup mieux la Nouvelle-Zélande. Et je n’ai pas besoin de la décrire longuement, car Le Seigneur des Anneaux a fait un travail spectaculaire pour montrer la beauté de l’île du Sud. Mais les gens viennent ici en s’attendant à ce que tout soit pareil, je pense, et c’est la végétation indigène de l’île du Nord que j’aime beaucoup.

Si vous êtes Américain et que vous vous demandez où aller, et que vous pensez que la Nouvelle-Zélande est loin, sachez que c’est à peu près la même distance et le même temps qu’en Europe. Ce n’est donc pas vraiment plus loin que Los Angeles. Et ce que vous adorerez en Nouvelle-Zélande, c’est qu’on y parle la même langue, en gros.

On dit bien aluminium, pas aluminium, et on dit soit climatisé, soit non acclimaté, et d’autres choses du même genre. Mais en gros, si vous venez en Nouvelle-Zélande, vous comprendrez ce que les gens vous disent. Et ça vous rassure beaucoup, je pense.

C’est un endroit très sûr. Croyez-le ou non, nous n’avons pas d’amendement autorisant le port d’armes, donc il n’y en a pas, vous savez, c’est plutôt bien aussi. Et l’un des plus grands avantages de la Nouvelle-Zélande, c’est qu’il n’y a rien qui puisse vous faire du mal.

Rien. Il n’y a pas d’araignées, de serpents, de tigres, de lions ou quoi que ce soit d’autre qui puisse vous blesser. Le plus proche serait un chat sauvage.

C’est donc une excellente chose. Ça veut dire qu’on peut laisser ses enfants courir sur la plage sans s’inquiéter. Mais depuis dix ans, je me suis fait une certaine réputation.

On m’a souvent pris pour un Américain en Amérique, mais ce n’est pas le cas. Alors, la question se pose : « D’où viens-tu ? » Et quand je dis Nouvelle-Zélande, la réaction est toujours : « Waouh, j’adorerais y aller. » Et je les encourage à le faire, car j’adore ça et je garde mon accent, car je suis très fier d’être Néo-Zélandais.

Même si je sais que je dois être américain en Amérique.

Retour en haut