
Wendy Phillips
Lauren Sharpe Daniels Channing
Biographie
Wendy Phillips, née le 2 janvier 1952 à Brooklyn, New York, est une actrice américaine qui débute sa carrière télévisuelle en 1975 avec le téléfilm « Death Be Not Proud », diffusé sur NBC. Elle obtient ensuite des rôles réguliers dans des séries telles que « Executive Suite » (1976-1977) et « The Eddie Capra Mysteries » (1978-1979). Au cours des années 1980, elle apparaît dans des productions télévisées de renom, notamment « Paper Dolls » (1982) et la mini-série « A Year in the Life » (1986), qui donnera lieu à une série éponyme diffusée de 1987 à 1988.
Elle incarne également Lauren Daniels dans la dernière saison de « Falcon Crest » (1989-1990) et participe à des séries telles que « The Robert Guillaume Show » (1989) et « Homefront » (1991-1993). Plus tard, elle interprète Claire Greene, l’épouse de Gerald McRaney, dans « Touched by an Angel » (1994-1998) et « Promised Land » (1996-1999). Ses apparitions ultérieures incluent des rôles dans « Charmed », « ER », « The Closer », « Shameless », ainsi que des rôles récurrents dans « Studio 60 on the Sunset Strip » (2006) et « Big Love » (2006-2011).
Au cinéma, Wendy Phillips fait ses débuts en 1977 dans « Fraternity Row ». Elle est ensuite remarquée pour son rôle de Mary, une hôtesse de l’air, dans « Airplane II: The Sequel » (1982). En 1988, elle incarne Gail, l’ex épouse du personnage interprété par Robert De Niro, dans « Midnight Run ». Elle joue également Esta Siegel, l’épouse du personnage principal, dans « Bugsy » (1991). Parmi ses autres apparitions notables, on compte « The Wizard » (1989) et « I Am Sam » (2001).
Sur les planches, Wendy Phillips s’illustre dans des productions telles que « The Visible Horse », récompensée par le Critics Circle Award, et interprète Linda dans « Death of a Salesman » aux côtés de Stuart Margolin au Shakespeare of the South à l’Université d’Auburn.
Sur le plan personnel, Wendy Phillips épouse l’acteur et réalisateur Scott Paulin le 21 novembre 1981, avec qui elle a un enfant. Auparavant, elle avait été mariée à Thomas E. Quinn.
Depuis 2001, Wendy Phillips partage son expérience en enseignant l’art dramatique et le jeu devant la caméra. Elle est également professeure adjointe à l’USC School of Cinematic Arts, contribuant ainsi à la formation de la nouvelle génération d’acteurs.
Au cours de sa carrière, Wendy Phillips a eu l’opportunité de travailler avec des personnalités éminentes du cinéma, notamment Robert De Niro, Warren Beatty, Frances McDormand, Eva Marie Saint, Ben Kingsley, Celeste Holm, Cloris Leachman, Sean Penn et Jane Wyman, sous la direction de réalisateurs tels que Barry Levinson.



Executive Suite est une série télévisée américaine diffusée sur CBS entre septembre 1976 et février 1977. Adaptée de l’univers du roman éponyme de Cameron Hawley publié en 1952, elle se présente comme une plongée dans les coulisses de la Cardway Corporation, une puissante entreprise industrielle située à Los Angeles. Le récit suit Don Walling, interprété par Mitchell Ryan, un président idéaliste et intègre, déterminé à moderniser l’entreprise tout en préservant des valeurs humaines. À ses côtés, Sharon Acker incarne son épouse Helen, qui tente de maintenir l’unité familiale malgré les tensions croissantes, tandis que leurs enfants, Brian (Leigh McCloskey) et Stacey (Wendy Phillips), incarnent les aspirations et les contradictions de la jeunesse dorée américaine. La série s’appuie sur une galerie de personnages complexes, notamment Howell Rutledge (Stephen Elliott), vice-président ambitieux et rival de Walling, Astrid Rutledge (Gwyda Donhowe), Hilary Madison (Madlyn Rhue), une femme d’affaires influente et unique membre féminin du conseil d’administration, ou encore Malcolm Gibson (Percy Rodriguez), figure respectée du comité exécutif, mais aussi Anderson Gault (William Smithers) ou David Valerio (Ricardo Montalban). À travers intrigues de pouvoir, enjeux familiaux et dilemmes moraux, Executive Suite aborde des thèmes d’actualité comme la place des femmes dans les hautes sphères, les tensions raciales ou les responsabilités sociales des grandes entreprises.

Comparée au film Executive Suite de 1954, réalisé par Robert Wise et interprété notamment par William Holden et Barbara Stanwyck, la série propose une lecture plus moderne et feuilletonnante de la même matière narrative. Là où le film se concentrait sur une crise ponctuelle – la succession à la tête d’une entreprise après la mort subite de son président –, la série déploie ses intrigues sur le long terme, suivant les conflits internes et les dynamiques relationnelles sur plusieurs épisodes. Elle transpose également l’action de la côte Est à Los Angeles, et adapte les personnages aux évolutions sociales des années 70. Tous deux restent cependant fidèles à l’esprit du roman de Cameron Hawley, salué à sa sortie pour sa vision réaliste et critique du monde des affaires américaines. Si la série n’a duré qu’une saison de 20 épisodes (dont deux sont restés inédits), elle constitue une tentative sérieuse de combiner drame psychologique et critique sociale, dans un format précurseur des grands « corporate dramas » télévisés des décennies suivantes.






