Blood is thicker than Oil

Guest-starring

L’une des particularité de Falcon Crest c’est sa liste interminable de guest-stars de prestige qui font ressembler la distribution de la saga à un catalogue des étoiles du Hollywood de l’age d’or du cinéma et de la télévision. Jane Wyman est elle-même une grande actrice à la carrière prestigieuse lorsqu’elle accepte d’incarner la terrible Angela Channing, mais elle sera entourée d’une myriade d’étoiles tout au long des 9 saisons de la série. 

Meurtres, mafia, décapitation: vous verrez aussi que parfois les coulisses de Hollywood et la vie de certains acteurs n’ont rien à envier aux intrigues élaborées par les scénaristes de la série.

J’ai volontairement ici mêlé les fiches d’acteurs qui furent de grandes stars du grand écran a des acteurs qui ne sont pas à proprement parlé des stars mais qui ont atteint une certaine popularité notamment à la télévision. Dans cette liste se trouvent aussi des enfants de star. 

Ian Abercrombie incarne Ross Beaton (113)

Directeur de campagne de J.J. Roberts

Ian Abercrombie incarne George Latham (158)

Ancien associé de Nicole Sauguet réfugié à Hong Kong

Ian Abercrombie, né le 11 septembre 1934 à Grays, en Angleterre, et décédé le 26 janvier 2012 à Los Angeles, est un acteur britannique qui s’est illustré à travers une carrière impressionnante s’étalant sur plus de cinq décennies. Spécialiste des rôles de gentlemen excentriques, de mentors et de figures d’autorité, il a marqué aussi bien le cinéma que la télévision, avec un talent particulier pour la comédie et le doublage. Sa voix raffinée et son jeu précis en ont fait un visage familier du petit écran et une voix emblématique de plusieurs personnages d’animation.

Né en Angleterre, Ian Abercrombie découvre très jeune sa passion pour le théâtre et la comédie. Il débute sur scène à l’âge de 11 ans et poursuit une carrière dans le théâtre britannique avant d’émigrer aux États-Unis dans les années 1950. Son premier grand succès américain survient lorsqu’il joue dans des productions théâtrales à Broadway et sur la côte Ouest, notamment dans Hamlet, A Funny Thing Happened on the Way to the Forum et Mary Stuart. Sa prestance et sa diction impeccable le prédisposent aux rôles de personnages aristocratiques et sophistiqués, ce qui lui ouvre rapidement les portes de la télévision et du cinéma.

Dès les années 1960, Ian Abercrombie se fait un nom dans le paysage hollywoodien, enchaînant des rôles secondaires marquants. Il devient rapidement un habitué des séries télévisées, où son élégance naturelle et son talent pour la comédie lui permettent de jouer des majordomes, des professeurs, des aristocrates et des excentriques mémorables.

Ian Abercrombie a participé à un nombre impressionnant de séries cultes, parmi lesquelles Get Smart (1968), Wonder Woman (1978), Dynasty (1986-1987), Twin Peaks (1991), Murphy Brown (1991), Babylon 5 (1994), Buffy the Vampire Slayer (1997), Star Trek: Voyager (2000) ou Desperate Housewives (2006). Il a aussi incarné le professeur Crumbs dans la série pour ado Les Sorciers de Waverly Place, mais son rôle télévisé le plus emblématique reste sans doute celui de Mr. Pitt dans Seinfeld (1994-1998), où il incarne le patron excentrique d’Elaine Benes, un rôle comique qui lui vaut une immense reconnaissance auprès du public américain.

Si Ian Abercrombie est avant tout un acteur de télévision, il a également laissé son empreinte au cinéma, jouant aux côtés de grands noms d’Hollywood. Parmi ses films notables, on retrouve Young Frankenstein (1974) de Mel Brooks, The Prisoner of Zenda (1979), Firewalker (1986) avec Chuck Norris, Addams Family Values (1993), Army of Darkness (1992), où il incarne le sage et drôle Wiseman, The Lost World: Jurassic Park (1997), Mousehunt (1997) ou Garfield: The Movie (2004) et est aussi connu pour son incarnation de Alfred Pennyworth aux côtés de Batman (2022). Son apparence sophistiquée et sa diction parfaite lui permettent d’exceller aussi bien dans les comédies que dans les films fantastiques et historiques.

Ian Abercrombie est également reconnu pour son talent en doublage. Sa voix profonde et aristocratique lui permet d’incarner plusieurs personnages animés mémorables, notamment L’Empereur Palpatine / Dark Sidious dans Star Wars: The Clone Wars (2008-2012) – un rôle qui lui vaut une reconnaissance considérable parmi les fans de la saga Star Wars, ou encore Ambassador Alzari dans Green Lantern: The Animated Series (2012). Sa prestation en tant que Palpatine est particulièrement appréciée, certains la considérant comme l’une des meilleures interprétations du personnage en animation.

Contrairement à de nombreux acteurs de sa génération, Ian Abercrombie a toujours préféré garder sa vie privée loin des projecteurs. Il n’a jamais cherché la célébrité à tout prix et s’est concentré sur son métier avec passion et professionnalisme.  Il a été marié à Gladys Abercrombie et Elizabeth Romano

Il a continué à travailler activement jusqu’à la fin de sa vie, restant un acteur demandé et respecté. Sa disparition en 2012, à l’âge de 77 ans, a été un choc pour de nombreux fans et collègues, qui ont salué sa générosité, son humour et son immense talent. Avec plus de 150 rôles à son actif, Ian Abercrombie laisse derrière lui une carrière exceptionnelle et une empreinte indélébile dans le monde du divertissement.

Dans Les sorciers de Waverly Place, Seinfeld, Batman et Star Trek Voyager

Edward Albert incarne Carlton Travis (160)

Milliardaire complotant aux côtés d'Angela contre Richard

Edward Albert Heimberger, plus connu sous le nom d’Eddie Albert, est né le 22 avril 1906 à Rock Island, dans l’Illinois, et s’est éteint le 26 mai 2005 à Pacific Palisades, en Californie. Véritable touche-à-tout du monde du spectacle, il a brillé au cinéma, à la télévision et sur scène pendant plus de sept décennies. Nommé deux fois aux Oscars et célèbre pour son rôle dans la série Les Arpents Verts (Green Acres), Eddie Albert était également un fervent défenseur des causes environnementales et humanitaires.

Issu d’une famille modeste, Eddie Albert montre très tôt un intérêt pour les arts et la musique. Après des études à l’Université du Minnesota, il travaille brièvement comme clown de cirque et comédien de radio avant de rejoindre le théâtre. Sa voix chaude et son charisme naturel lui permettent rapidement de décrocher des rôles à Broadway dans les années 1930. Son talent attire l’attention des studios de cinéma et, en 1938, il signe un contrat avec Warner Bros. Il fait ses débuts à Hollywood dans le film Brother Rat (1938), où il incarne un cadet militaire, rôle qu’il reprendra dans la suite Brother Rat and a Baby (1940) u il a pour partenaire Jane Wyman et Ronald Reagan. Dans les années 1940, il enchaîne les rôles dans des comédies et des films d’aventure, notamment Four Wives (1939), Thieves Fall Out (1941) et You’re in the Army Now (1941).

Alors que sa carrière est en plein essor, Eddie Albert s’engage dans l’armée pendant la Seconde Guerre mondiale. Il sert comme officier dans l’US Navy et participe activement à la bataille de Tarawa en 1943, où il se distingue en secourant plusieurs Marines sous le feu ennemi. Son courage lui vaut plusieurs distinctions militaires, dont la Bronze Star. À son retour à Hollywood après la guerre, il reprend sa carrière avec une nouvelle intensité, montrant une plus grande profondeur dans ses rôles.

Dans les années 1950, Eddie Albert diversifie son registre et s’impose comme un acteur polyvalent capable d’exceller dans des rôles dramatiques. Il est particulièrement remarqué pour son rôle dans Les Yeux de la nuit (Blindfold, 1952) avec Rock Hudson et Lauren Bacall. Sa première nomination aux Oscars arrive en 1954 pour son rôle de soutien dans Vacances Romaines (Roman Holiday, 1953), où il incarne le photographe ami de Gregory Peck et Audrey Hepburn. Son interprétation humoristique et attachante contribue au succès du film.

Il enchaîne avec des films marquants comme Attack! (1956), un drame de guerre où il joue un capitaine lâche et manipulateur, face à Jack Palance; Oklahoma! (1955), une comédie musicale où il démontre à nouveau ses talents de chanteur et The Sun Also Rises (1957), une adaptation du roman d’Ernest Hemingway. Dans les années 1960, il continue d’alterner entre rôles légers et plus sérieux, apparaissant notamment dans The Longest Day (1962), film épique sur le débarquement de Normandie.

Si Eddie Albert était déjà un acteur respecté au cinéma, c’est la télévision qui va véritablement faire de lui une star populaire. En 1965, il décroche le rôle principal dans la sitcom Les Arpents Verts (Green Acres), où il joue Oliver Wendell Douglas, un avocat new-yorkais qui décide de s’installer à la campagne avec sa femme, jouée par Eva Gabor. La série, pleine d’humour absurde et de situations décalées, devient un succès immédiat et dure six saisons, jusqu’en 1971. Grâce à ce rôle, Eddie Albert gagne le cœur des téléspectateurs et s’impose comme l’un des acteurs les plus appréciés de la télévision américaine. Par la suite, il enchaîne les apparitions dans des séries à succès comme Columbo (1971, 1974), Hawaii Five-O (1973), Kung Fu (1974), The Love Boat (1978-1982) et même Falcon Crest (1987).

Eddie Albert prouve qu’il est bien plus qu’un acteur de comédie en décrochant une seconde nomination aux Oscars en 1973 pour son rôle dans The Heartbreak Kid (1972), où il incarne un père protecteur et sarcastique face à Charles Grodin. Dans les années 1970 et 1980, il continue d’apparaître au cinéma dans Escape to Witch Mountain (1975), un film fantastique devenu culte, The Devil’s Rain (1975), un film d’horreur avec William Shatner et John Travolta, ou encore The Concorde… Airport ’79 (1979), un film catastrophe typique de cette décennie. Son dernier grand rôle au cinéma est dans Turner & Hooch (1989) avec Tom Hanks, où il joue un juge bienveillant.

En dehors du cinéma, Eddie Albert est un fervent défenseur des causes environnementales. Il milite activement pour la préservation de la nature, notamment contre l’usage des pesticides. Il s’implique également dans la lutte contre la faim et soutient les vétérans de guerre. Son engagement lui vaut plusieurs distinctions honorifiques, et il consacre une grande partie de sa vie à sensibiliser le public aux problèmes écologiques et humanitaires.

Eddie Albert épouse en 1945 l’actrice Margo, avec qui il partage une longue histoire d’amour jusqu’à la mort de celle-ci en 1985. Le couple a un fils, Edward Albert Jr., qui deviendra lui aussi acteur, et une fille, Maria. Il continue à travailler jusqu’à la fin des années 1990 avant de se retirer en raison de problèmes de santé. Il souffre de la maladie d’Alzheimer dans ses dernières années et s’éteint le 26 mai 2005 à l’âge de 99 ans.

Eddie Albert et son fils Eddie Jr.

Edward Albert Jr. incarne Jeff Wainwright (118)

Agent littéraire de Maggie

Edward Albert Jr., né le 20 février 1951 à Los Angeles et décédé le 22 septembre 2006 à Malibu, est un acteur américain qui a marqué le cinéma et la télévision par son charisme et sa polyvalence. De son vrai nom Edward Laurence Heimberger, Edward Albert Jr. grandit à Los Angeles dans une famille baignée par le monde du spectacle. Son père, Eddie Albert, est une star du cinéma et de la télévision américaine, connu notamment pour son rôle dans la série Les Arpents verts (Green Acres), tandis que sa mère, Margo, est une actrice et danseuse d’origine mexicaine. Dès son plus jeune âge, Edward se passionne pour l’art sous toutes ses formes. Il démontre un intérêt particulier pour la musique et les langues, et étonne en maîtrisant rapidement plusieurs idiomes, dont le français et l’espagnol. Malgré cet environnement propice au show-business, il se distingue par une certaine discrétion et un désir de tracer son propre chemin, en évitant de s’appuyer uniquement sur le nom de son père.

Il fait ses débuts d’acteur au cinéma à l’âge de 14 ans, en prêtant sa voix au film d’animation japonais Les Aventures de Sinbad le marin (1963). Cependant, son véritable premier rôle marquant intervient en 1972, lorsqu’il décroche le rôle principal du film Butterflies Are Free aux côtés de Goldie Hawn. Son interprétation d’un jeune homme aveugle lui vaut une reconnaissance immédiate et lui permet de remporter le Golden Globe du Meilleur espoir masculin en 1973.

Après son succès dans Butterflies Are Free, Edward Albert enchaîne les rôles au cinéma dans les années 1970 et 1980. Il privilégie des films aux genres variés, allant du drame à la science-fiction en passant par l’action. Il se distingue notamment dans The Domino Principle (1977) aux côtés de Gene Hackman et Candice Bergen, un thriller politique sur la manipulation et le complot. Il apparaît également dans Midway (1976), un film de guerre épique dans lequel il joue aux côtés de Charlton Heston et Henry Fonda. Sa carrière le mène ensuite vers des productions plus éclectiques, comme le film de science-fiction Galaxy of Terror (1981), produit par Roger Corman, devenu culte auprès des amateurs du genre. Il participe également au film catastrophe When Time Ran Out (1980), où il partage l’affiche avec Paul Newman et Jacqueline Bisset, et plus tard à la comédie dramatique Guarding Tess (1994), avec Nicolas Cage et Shirley MacLaine.

Si sa carrière au cinéma se poursuit régulièrement, c’est surtout à la télévision qu’Edward Albert se distingue à partir des années 1980. Il apparaît dans de nombreuses séries populaires, souvent dans des rôles récurrents ou en tant que guest-star. Il rejoint ainsi Falcon Crest entre 1986 et 1987. Il participe également à Port Charles (1997-1998), un spin-off du célèbre soap-opera General Hospital. Son visage familier s’invite dans des productions à succès comme Dr. Quinn, femme médecin, Murder, She Wrote (Arabesque) ou encore Walker, Texas Ranger. Sa capacité à incarner des personnages charismatiques, mystérieux ou héroïques lui permet de rester un acteur apprécié du public et des réalisateurs tout au long de sa carrière.

Edward Albert était un homme aux multiples talents. Passionné de musique, il jouait de la guitare et s’intéressait aux arts martiaux. Mais son plus grand combat fut celui qu’il mena pour la protection de l’environnement et pour les droits des Amérindiens. Fervent écologiste, il s’impliqua dans diverses causes environnementales, notamment la préservation des parcs naturels en Californie. Il consacra également beaucoup de temps à prendre soin de son père, Eddie Albert, lorsque ce dernier fut atteint de la maladie d’Alzheimer dans les dernières années de sa vie. Cet engagement filial illustre sa profonde loyauté et son sens du devoir familial.

Sur le plan personnel, Edward Albert fut marié à l’actrice Katherine Woodville, avec qui il eut une fille, Thais Carmen Albert. Son mariage, qui dura jusqu’à son décès, fut marqué par une grande stabilité, ce qui contraste avec de nombreux acteurs hollywoodiens.

En 2005, Edward Albert est diagnostiqué d’un cancer du poumon. Malgré la maladie, il continue à se battre avec courage tout en restant actif dans ses engagements humanitaires. Il s’éteint le 22 septembre 2006 à l’âge de 55 ans, laissant derrière lui une carrière riche et variée.

Edward Albert Jr. et son célèbre papa Edward Albert Sr.

Père d'un membre du conseil de la vallée

Dana Andrews, né le 1ᵉʳ janvier 1909 à Covington, dans le Mississippi, et décédé le 17 décembre 1992 à Los Alamitos, en Californie, est l’un des acteurs les plus marquants des années 1940 et 1950. Connu pour son charisme sobre, sa voix posée et son jeu d’acteur subtil, il s’est illustré dans de nombreux films noirs, drames et films de guerre, souvent dans des rôles de héros taciturnes ou de figures tourmentées. Son talent, combiné à une prestance naturelle et un style d’interprétation moderne pour son époque, lui a permis de traverser l’âge d’or du cinéma hollywoodien en laissant une empreinte durable.

Né Carver Dana Andrews dans une famille modeste du Mississippi, il grandit au Texas où son père est pasteur baptiste. Dana Andrews était l’un des 13 enfants de Charles Forrest Andrews, un pasteur baptiste, et Annis Speed. Parmi ses frères, l’un des plus connus est Steve Forrest (1925-2013), qui a également eu une carrière réussie en tant qu’acteur. La famille Andrews était nombreuse et a vécu principalement au Texas après avoir quitté le Mississippi. L’éducation stricte imposée par leur père, pasteur, a marqué l’enfance de Dana et de ses frères et sœurs.

Passionné de chant et de théâtre, il déménage à Los Angeles dans les années 1930 pour tenter sa chance dans le milieu du spectacle, tout en travaillant dans diverses professions pour subvenir à ses besoins. Après plusieurs années de lutte, il est finalement repéré par un agent et signe un contrat avec Samuel Goldwyn, ce qui lui permet de faire ses débuts au cinéma à la fin des années 1930. Son premier rôle notable arrive en 1940 avec Lucky Cisco Kid, mais c’est véritablement en 1943, avec L’Ombre d’un doute d’Alfred Hitchcock, qu’il attire l’attention du public et des critiques.

Dana Andrews devient rapidement l’un des visages les plus emblématiques du film noir et du drame psychologique. Sa présence à l’écran, son regard intense et son jeu mesuré font de lui un acteur idéal pour incarner des personnages complexes et souvent troublés. Les films marquants de sa carrière sont Laura (1944) de Otto Preminger, sans doute son rôle le plus célèbre, il y incarne le détective Mark McPherson, fasciné par le portrait d’une femme qu’il croit morte, dans l’un des plus grands films noirs de l’histoire du cinéma. Mais aussi 

  • Les Plus Belles Années de notre vie (1946) de William Wyler : Ce film magistral, qui explore les difficultés des soldats américains revenant de la Seconde Guerre mondiale, lui offre l’un de ses rôles les plus poignants, celui de Fred Derry, un vétéran en quête de réinsertion.
  • L’Affaire Cicéron (1952) de Joseph L. Mankiewicz : Il joue un officier de renseignement britannique dans ce thriller d’espionnage basé sur des faits réels.
  • La Proie (1951) de Raoul Walsh : Un western où il partage l’affiche avec Rock Hudson.
  • Un homme est passé (1955) de John Sturges : Un drame puissant avec Spencer Tracy et Robert Ryan.
  • Night of the Demon (1957) de Jacques Tourneur : Un classique du cinéma fantastique et d’horreur où il incarne un scientifique sceptique confronté à des forces occultes.
  • Airport 1975 (1974) : Il participe à l’un des grands succès du cinéma catastrophe des années 1970.

Son interprétation dans Laura et Les Plus Belles Années de notre vie reste parmi les plus marquantes du cinéma américain, faisant de lui un acteur respecté et recherché.

Si Dana Andrews brille au sommet de sa carrière, les années 1950 marquent un lent déclin. Avec l’évolution du cinéma hollywoodien et l’apparition de nouvelles figures, il peine à retrouver des rôles à la hauteur de son talent. Son addiction à l’alcool, qu’il combattra courageusement plus tard, contribue également à freiner son ascension. Dans les années 1960 et 1970, il se tourne davantage vers la télévision et le théâtre, apparaissant dans plusieurs séries comme The Twilight Zone, Cannon ou Ironside. Il travaille également en tant que président du Syndicat des acteurs de cinéma (SAG), s’investissant dans l’amélioration des conditions de travail des acteurs.

Dana Andrews épouse en 1932 Janet Murray, avec qui il a un fils, David. Malheureusement, Janet décède en 1935. En 1939, il se remarie avec Mary Todd, avec qui il restera jusqu’à la fin de sa vie et avec qui il aura trois enfants. Tout au long de sa carrière, il lutte contre l’alcoolisme, un combat qui affecte sa vie personnelle et professionnelle. Toutefois, dans les années 1970, il parvient à surmonter cette dépendance et devient un fervent défenseur de la lutte contre l’alcoolisme, sensibilisant le public aux dangers de cette addiction.

Dana Andrews s’éteint le 17 décembre 1992 à l’âge de 83 ans, des suites d’une insuffisance cardiaque et de complications liées à la maladie d’Alzheimer.

Dana Andrews en compagnie de Anne Francis dans Station 3 Ultra Secret (1965)

John Apréa incarne Jack North (141)

Sheriff de la vallée élu en 1987

John Aprea, né le 4 mars 1941 et décédé le 3 février 2024, était un acteur américain dont la carrière s’est étendue sur plus de cinq décennies. Connu pour son charisme et son allure distinguée, il s’est illustré aussi bien au cinéma qu’à la télévision, jouant souvent des rôles de mafieux, d’hommes d’affaires ou de figures paternelles marquantes. Son rôle le plus emblématique reste celui de la version jeune de Sal Tessio dans Le Parrain, Partie I (1972), où il incarnait l’un des hommes de confiance de Vito Corleone.

Originaire d’Englewood, New Jersey, John Aprea entame sa carrière d’acteur dans les années 1960. Sa stature imposante et son charisme naturel lui permettent d’obtenir des rôles secondaires dans plusieurs films et séries. Il décroche son premier grand rôle au cinéma en 1972 dans Le Parrain (The Godfather), où il joue la version jeune de Sal Tessio, le personnage incarné par Abe Vigoda. Ce film culte lui permet de se faire un nom à Hollywood et d’être régulièrement associé à des rôles liés au crime organisé.

Dans les années 1970 et 1980, il enchaîne les apparitions au cinéma avec des films comme Cagney & Lacey (1981), The Idolmaker (1980) et Savage Dawn (1985). Il joue également dans New Jack City (1991), un film culte sur le trafic de drogue mettant en vedette Wesley Snipes et Ice-T. 

Si le cinéma lui a offert quelques rôles mémorables, c’est surtout à la télévision que John Aprea a construit sa popularité. Il devient un visage familier des téléspectateurs en apparaissant dans de nombreuses séries cultes des années 1980 et 1990. Il est particulièrement connu pour son rôle récurrent dans Full House (La Fête à la maison), où il joue Nick Katsopolis, le père de Jesse (interprété par John Stamos). Son personnage, un homme charmant et charismatique, apporte une touche paternelle et chaleureuse à la série. En parallèle, il multiplie les apparitions dans des séries emblématiques comme Kojak, Matt Houston, L’Agence tous risques (The A-Team), Magnum, P.I., Simon & SimonFalcon Crest, , L.A. Law, Walker, Texas Ranger et Murder, She Wrote (Arabesque). Sa présence récurrente dans ces séries en fait une figure incontournable de la télévision américaine. Dans les années 2000, il continue d’apparaître à l’écran, notamment dans Cold Case, The Mentalist, CSI: NY, The Sopranos et Mad Men, prouvant ainsi la longévité et la diversité de sa carrière. On se souvient particulièrement de sa prestation inquiétante dans Knots Landing/Côte Ouest aux côtés notamment de Paul Carafotès avec lequel il était resté très proche.

En plus de ses rôles au cinéma et à la télévision, John Aprea s’est également illustré au théâtre. Il a joué dans plusieurs pièces à Broadway et en dehors, mettant en valeur ses talents d’acteur dramatique et sa présence scénique. Il a aussi prêté sa voix et son expérience pour des projets variés, notamment des documentaires et des doublages. Son charisme naturel et sa voix grave faisaient de lui un choix idéal pour des rôles d’autorité et de mentor.

John Aprea a été marié à Ninon Aprea, avec qui il a eu une fille, Nicole Aprea. Malgré son image d’homme imposant et souvent associé aux rôles de mafieux, il était décrit par ses proches comme une personne chaleureuse et bienveillante.

Anne Archer incarne Cassandra Wilder (88)

Spécialiste en Relation Publique

Anne Archer, née le 24 août 1947 à Los Angeles, en Californie, est une actrice américaine dont la carrière s’étend sur plusieurs décennies. Connue pour sa beauté naturelle, son charisme et sa capacité à incarner des personnages complexes, elle s’est illustrée dans de nombreux films et séries télévisées. Son rôle dans Fatal Attraction lui a valu une reconnaissance mondiale et une nomination aux Oscars, mais son parcours va bien au-delà de ce succès emblématique.

Née dans une famille profondément ancrée dans le milieu du divertissement, Anne Archer est la fille des acteurs Marjorie Lord (Make Room for Daddy) et John Archer (White Heat). Elle grandit au cœur de l’industrie cinématographique, développant dès son jeune âge une passion pour la comédie et le théâtre. Après avoir étudié à l’Université de Californie du Sud (USC), elle fait ses débuts à l’écran dans les années 1970. Ses premières apparitions télévisées incluent des rôles dans des séries populaires telles que Hawaii Five-O, The Mod Squad et Ironside. Anne Archer se distingue rapidement par son élégance et sa présence à l’écran, attirant l’attention des producteurs et réalisateurs.

Le grand écran offre à Anne Archer l’occasion d’explorer des rôles variés et de démontrer son talent. En 1976, elle attire l’attention grâce à sa performance dans Stay Hungry, une comédie dramatique de Bob Rafelson, aux côtés de Jeff Bridges et Arnold Schwarzenegger. Ce rôle lui permet de se faire une place dans l’industrie du cinéma.

Cependant, c’est en 1987 qu’elle atteint une renommée internationale grâce à Fatal Attraction (Liaison Fatale). Dans ce thriller psychologique réalisé par Adrian Lyne, elle incarne Beth Gallagher, une femme confrontée à l’infidélité de son mari (Michael Douglas) et aux conséquences dramatiques de sa liaison avec Alex Forrest (Glenn Close). La performance d’Anne Archer, empreinte de dignité et de vulnérabilité, lui vaut une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle.

Elle enchaîne avec des rôles marquants dans des films à succès comme Patriot Games (1992) et Clear and Present Danger (1994), où elle joue Cathy Ryan, la femme du héros Jack Ryan (interprété par Harrison Ford). Ces films, adaptés des romans de Tom Clancy, consolident sa place à Hollywood en tant qu’actrice capable d’incarner des femmes fortes et intelligentes. D’autres films notables de sa carrière incluent Narrow Margin (1990), un thriller où elle partage l’affiche avec Gene Hackman, et Rules of Engagement (2000), un drame militaire avec Samuel L. Jackson et Tommy Lee Jones.

Anne Archer a également marqué l’histoire de la télévision grâce à ses nombreuses apparitions dans des séries et téléfilms. Elle joue dans des productions telles que Falcon Crest (dans laquelle elle interprète Cassandra Wilder) et Boston Public. Ses performances lui permettent d’explorer des personnages complexes dans des contextes variés, du soap opera au drame juridique. Dans les années 2000, elle continue de captiver le public avec des apparitions dans des séries comme Ghost Whisperer, Privileged et It’s Always Sunny in Philadelphia, prouvant qu’elle peut naviguer entre des genres très différents, du surnaturel à la comédie.

Anne Archer épouse en 1969 William Davis, avec qui elle a un fils, Thomas. Après leur divorce, elle se marie en 1978 avec Terry Jastrow, un producteur et réalisateur. Ensemble, ils ont un fils, Jeffrey Tucker Jastrow. Très attachée à sa famille, Anne Archer mène une vie relativement discrète en dehors des projecteurs. Anne Archer est également connue pour son engagement dans des causes sociales et humanitaires. Elle est une fervente défenseure des droits de l’homme et a été active au sein de l’organisation Artists for Human Rights.

Un aspect controversé de sa vie est son implication dans l’Église de Scientologie, dont elle est membre depuis plusieurs décennies. Bien qu’elle ait souvent gardé le silence sur ce sujet, elle a parfois utilisé sa notoriété pour soutenir les initiatives de cette organisation.

Eve Arden incarne Lilian Nash Darlington (163)

Ancienne petite amie d'Adam Brock

Eve Arden, née Eunice Mary Quedens le 30 avril 1908 à Mill Valley, en Californie, et décédée le 12 novembre 1990 à Los Angeles, est une actrice américaine emblématique du cinéma, de la télévision et du théâtre. Connue pour son humour mordant, ses rôles de femmes intelligentes et sophistiquées, et son talent comique inégalé, elle s’est imposée comme l’une des grandes actrices de second rôle de l’âge d’or d’Hollywood. Son rôle le plus célèbre reste celui de Miss Brooks dans la série radiophonique et télévisée Our Miss Brooks, qui lui a valu un immense succès et plusieurs récompenses.

Eve Arden fait ses débuts au cinéma à la fin des années 1920, mais c’est dans les années 1930 et 1940 qu’elle s’impose véritablement comme une figure incontournable du grand écran. Son style unique, alliant charme et répartie acérée, lui permet de briller dans de nombreux seconds rôles mémorables. Elle apparaît dans plusieurs films marquants, notamment :

  • Stage Door (1937) – Un classique où elle joue aux côtés de Katharine Hepburn et Ginger Rogers, incarnant une actrice dotée d’un sens de la répartie redoutable.

  • At the Circus (1939) – Une comédie des Marx Brothers où elle démontre son talent humoristique.

  • No, No, Nanette (1940) – Une comédie musicale dans laquelle elle apporte sa touche d’humour caractéristique.

  • Mildred Pierce (1945) – Son rôle de l’amie sarcastique de Joan Crawford lui vaut une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle.

  • The Kid from Brooklyn (1946) – Une comédie musicale avec Danny Kaye où elle brille par son humour.

  • Anatomy of a Murder (1959) – Un thriller judiciaire où elle incarne la secrétaire du personnage de James Stewart.

  • The Dark at the Top of the Stairs (1960) – Un drame où elle joue un rôle plus sérieux, prouvant sa polyvalence.

  • Grease (1978) et Grease 2 (1982) – Son rôle de la principale McGee du lycée Rydell fait d’elle une figure emblématique du film, adorée par des générations de spectateurs.

Malgré le fait qu’elle ait souvent joué des rôles secondaires, elle a toujours réussi à voler la vedette grâce à son charisme naturel et son humour incisif.

C’est à la radio qu’Eve Arden connaît son plus grand succès avec Our Miss Brooks, une émission humoristique où elle joue le rôle de Connie Brooks, une enseignante pleine d’esprit et de sarcasme. Diffusée entre 1948 et 1957, l’émission devient un phénomène populaire et fait d’elle une star incontournable.

Le succès est tel que la série est adaptée à la télévision en 1952, où elle reprend son rôle avec brio pendant plusieurs saisons. Son interprétation lui vaut un Emmy Award en 1954 et une immense reconnaissance du public. Après Our Miss Brooks, elle continue sa carrière télévisuelle avec plusieurs séries notables :

  • The Eve Arden Show (1957-1958) – Une sitcom centrée sur son personnage de femme indépendante et spirituelle.

  • The Mothers-in-Law (1967-1969) – Une comédie où elle partage l’affiche avec Kaye Ballard.

  • Elle fait également des apparitions dans des séries populaires comme Maude, Hart to Hart et The Love Boat.

Grâce à la télévision, Eve Arden devient une figure familière du petit écran, appréciée pour son humour et sa présence magnétique. Eve Arden a reçu plusieurs distinctions pour son travail, notamment une étoile sur le Hollywood Walk of Fame pour sa contribution à la télévision et au cinéma. En 1985, elle est intronisée au Hall of Fame des Academy of Television Arts & Sciences. Son style inimitable, marqué par une diction impeccable, un regard malicieux et un sens de l’ironie sans égal, a influencé de nombreuses actrices comiques après elle.

Eve Arden a été mariée à Ned Bergen dans les années 1930, mais leur union s’est soldée par un divorce. En 1952, elle épouse le producteur Brooks West, avec qui elle reste jusqu’à la mort de ce dernier en 1984. Ensemble, ils adoptent quatre enfants. Très discrète sur sa vie privée, elle était toutefois reconnue pour son engagement envers les causes éducatives et culturelles, mettant en avant l’importance de l’éducation des femmes, notamment à travers son rôle de Miss Brooks.

Call-girl utilisée par Richard pour faire chanter un membre de la commission des courses

Daphne Ashbrook incarne Kathryn Anderson (175)

Employée du Département de la Justice

Daphné Lee Ashbrook est née le 30 janvier 1963 à Long Beach, en Californie. Issue d’une famille d’artistes, elle est la fille de l’acteur et metteur en scène Buddy Ashbrook et de l’actrice D’Ann Paton. Son frère, Dana Ashbrook, est également acteur, notamment connu pour son rôle de Bobby Briggs dans Twin Peaks. Baignée dans un environnement artistique, elle se passionne très tôt pour le métier d’actrice et débute sur scène dès l’enfance.

Daphné Ashbrook commence à se faire un nom à la télévision dans les années 1980, en apparaissant dans plusieurs séries populaires. Elle joue notamment dans des épisodes de Cagney & Lacey, L’homme qui tombe à pic et T.J. Hooker. Elle décroche également des rôles récurrents dans des soap operas comme Rituals en 1984. Sa notoriété grandit dans les années 1990 avec des apparitions marquantes dans des séries comme JAG, The O.C. ou encore NCIS. Elle joue également dans plusieurs téléfilms et films indépendants. Cependant, son rôle le plus emblématique reste celui du Dr Grace Holloway dans Doctor Who: The Movie (1996). Ce téléfilm américano-britannique, produit par la Fox et la BBC, met en scène la huitième incarnation du Docteur, interprétée par Paul McGann. Daphné Ashbrook y joue la compagne du Docteur, une chirurgienne humaine qui découvre l’existence des Seigneurs du Temps. Son personnage est particulièrement notable car il est la première compagne du Docteur à l’embrasser à l’écran, ce qui a marqué un tournant dans la franchise.

En dehors de Doctor Who, elle apparaît dans Star Trek: Deep Space Nine en 1993, dans l’épisode Melora, où elle incarne le lieutenant Melora Pazlar, une humaine ayant grandi en faible gravité. Elle fait ainsi partie du cercle restreint des acteurs ayant joué à la fois dans Doctor Who et Star Trek, ce qui lui vaut une grande popularité auprès des fans de science-fiction. Elle a également fréquenté l’univers des conventions de fans, notamment celles dédiées à Doctor Who et Star Trek, où elle est régulièrement invitée pour rencontrer ses admirateurs.

Daphné Ashbrook a eu une relation avec l’acteur Lorenzo Lamas. Ensemble, ils ont eu une fille, Paton Ashbrook, née en 1988, qui est elle-même devenue actrice. En plus de sa carrière d’actrice, Daphné Ashbrook est également chanteuse et musicienne. Elle a sorti un album intitulé Grace Notes en 2010, mélangeant jazz, folk et pop. Elle a aussi enregistré des livres audio et participé à des podcasts sur Doctor Who. Passionnée d’écriture, elle a publié une autobiographie intitulée Dead Woman Laughing en 2012, dans laquelle elle revient sur sa carrière, sa vie personnelle et son rapport à l’industrie du divertissement.

Jane Badler incarne Meredith Braxton (134)

Sœur vengeresse de Erin Jones

Jane Badler, née le 31 décembre 1953 à Brooklyn, New York, est une actrice et chanteuse américaine surtout connue pour son rôle culte de Diana, la redoutable chef des extraterrestres dans la série de science-fiction V (1983-1985). Son regard perçant et son jeu magnétique ont marqué des générations de téléspectateurs. En plus de sa carrière télévisuelle, elle s’est également illustrée au cinéma et dans la musique, poursuivant une trajectoire artistique éclectique et audacieuse.

Jane Badler grandit dans le Massachusetts et s’intéresse très tôt aux arts du spectacle. Après des études à l’université Northwestern, où elle se forme au théâtre et au chant, elle se lance dans une carrière d’actrice en intégrant le circuit des soap operas. Elle fait ses premières armes dans la série One Life to Live en 1977, où elle incarne Melinda Cramer jusqu’en 1981. Ce rôle lui permet de se faire remarquer et d’ouvrir les portes de la télévision américaine.

En 1983, Jane Badler décroche le rôle qui la rendra mondialement célèbre : celui de Diana dans la mini-série V. Véritable phénomène de la science-fiction, V raconte l’invasion de la Terre par des extraterrestres reptiliens déguisés en humains. Diana, la scientifique impitoyable et manipulatrice des Visiteurs, devient rapidement l’icône de la série, grâce à son charisme glacial et ses plans machiavéliques. Face au succès fulgurant de la mini-série, une suite intitulée V: The Final Battle est produite en 1984, suivie par une série régulière (1984-1985). Jane Badler y reprend son rôle avec encore plus d’intensité, marquant définitivement l’histoire de la science-fiction télévisuelle.

Après V, Jane Badler continue d’évoluer dans le monde des séries. Elle joue notamment dans Falcon Crest (1986-1987), où elle incarne Meredith Braxton. Elle apparaît également dans d’autres productions télévisées populaires comme Hotel, The Highwayman ou encore Mission: Impossible (1989), où elle rejoint le casting de la version australienne de la célèbre franchise. Son parcours la mène ensuite en Australie, où elle s’installe et continue de tourner dans des productions locales, comme la série Neighbours et Offspring. En 2011, elle fait un retour remarqué à la science-fiction en apparaissant dans le remake de V, diffusé entre 2009 et 2011. Cette fois, elle incarne Diana, la mère de l’antagoniste principale, en hommage à son rôle emblématique des années 80.

Si Jane Badler est principalement une actrice de télévision, elle a également tourné dans plusieurs films. Parmi eux, on peut citer The Memory Keeper’s Daughter (2008), Under a Red Moon (2008) ou encore Surprise! Surprise! (2009). Elle apparaît aussi dans des productions indépendantes et des thrillers, poursuivant une carrière éclectique qui témoigne de sa passion pour son métier.

En parallèle de son travail d’actrice, Jane Badler s’est lancée dans la musique au début des années 2000. Dotée d’une voix envoûtante, elle explore un univers musical sombre et sophistiqué, oscillant entre jazz, pop et electro. En 2008, elle sort son premier album The Devil Has My Double, qui reçoit un accueil favorable. Elle enchaîne avec Tears Again (2011) et Opus (2014), confirmant son talent de chanteuse et d’auteure-interprète. Son style, inspiré par des artistes comme Nick Cave et Portishead, lui permet d’élargir son public et de se produire sur scène en Australie et en Europe.

Jane Badler est mariée à Stephen Hains, un homme d’affaires australien, avec qui elle a deux enfants. Depuis son installation en Australie, elle mène une vie plus discrète tout en continuant à travailler sur des projets artistiques. Jane Badler a vécu un drame personnel avec la perte de son fils Harry Hains en 2020. Né en 1992, Harry Hains était un artiste polyvalent : acteur, musicien et mannequin. Il avait joué dans plusieurs séries, dont American Horror Story et The OA, et avait également une carrière musicale sous le nom d’Antiboy, un projet électro-pop aux influences futuristes. Malheureusement, Harry Hains luttait depuis plusieurs années contre des problèmes de santé mentale et des addictions. Le 7 janvier 2020, il est décédé à l’âge de 27 ans d’une overdose accidentelle. Jane Badler a partagé publiquement sa douleur à travers les réseaux sociaux, exprimant à quel point elle était fière de son fils et de son talent, tout en sensibilisant sur les dangers des addictions et des troubles psychologiques. Depuis cette tragédie, elle continue d’honorer la mémoire de son fils en promouvant sa musique et en soutenant des causes liées à la santé mentale.

Jonathan Banks incarne Frank Kolinski (140)

Supérieur de Guy Stafford

Jonathan Ray Banks, né le 31 janvier 1947 à Washington D.C., est un acteur américain dont la carrière s’étend sur plus de cinq décennies. Connu pour ses rôles durs et taciturnes, il a marqué les esprits en incarnant des personnages mémorables à la télévision et au cinéma. Il est notamment célèbre pour son interprétation de Mike Ehrmantraut dans Breaking Bad et Better Call Saul, un rôle qui lui a valu une reconnaissance critique et plusieurs nominations aux Emmy Awards.

Après avoir grandi dans la capitale américaine, Jonathan Banks étudie le théâtre à l’université de l’Indiana. Il commence sa carrière dans les années 1970 en jouant dans des pièces de théâtre et en travaillant en coulisses sur des productions audiovisuelles. Ses premiers rôles à l’écran apparaissent rapidement, avec des apparitions dans des séries télévisées comme Barnaby Jones (1976), Lou Grant (1977) et Family (1977).

Au cinéma, il décroche son premier rôle marquant en 1978 dans Faut trouver le joint (Coming Home), un drame de guerre avec Jane Fonda et Jon Voight. Il enchaîne ensuite avec Les Guerriers de l’enfer (The Dogs of War, 1980) aux côtés de Christopher Walken et Airplane! (1980), où il joue un rôle mineur dans cette comédie culte.

Dans les années 1980, Jonathan Banks devient un second rôle très recherché, principalement dans des rôles de méchants ou d’hommes de main. Il joue un policier corrompu dans 48 heures (1982) avec Nick Nolte et Eddie Murphy et apparaît dans Le Flic de Beverly Hills (1984) avec Eddie Murphy, où il incarne Zack, l’un des sbires du grand méchant. Il enchaîne avec Sans pitié (No Mercy, 1986) avec Richard Gere et Kim Basinger, et Freejack (1992), un film de science-fiction avec Emilio Estevez et Mick Jagger. Mais c’est à la télévision qu’il trouve son premier rôle majeur en incarnant Frank McPike, un agent du FBI, dans la série Un flic dans la mafia (Wiseguy, 1987-1990). Ce rôle lui permet d’être reconnu pour son talent dramatique et lui vaut sa première nomination aux Emmy Awards.

Tout au long de sa carrière, Jonathan Banks est devenu un habitué des séries télévisées, apparaissant dans un nombre impressionnant de productions. Parmi ses rôles marquants, on peut citer Matlock (1987-1992), où il joue plusieurs personnages à travers les saisons, Walker, Texas Ranger (1995), où il incarne un tueur à gages, Alias (2001-2003), où il joue un agent secret manipulateur, CSI: Crime Scene Investigation (2004), où il fait une apparition remarquée, Dexter (2007), dans un rôle de détective corrompu ou Castle (2010), où il joue un avocat impliqué dans une affaire criminelle.

Mais c’est en 2009 qu’il accède à une immense popularité en rejoignant la série Breaking Bad. Son interprétation de Mike Ehrmantraut, un ex-flic devenu homme de main méthodique et impassible, fait de lui l’un des personnages les plus appréciés de la série. Il reprend son rôle en 2015 dans Better Call Saul, le prequel centré sur l’avocat Saul Goodman, où son personnage est encore plus développé. Cette performance lui vaut plusieurs nominations aux Emmy Awards.

Bien qu’il soit surtout connu pour ses rôles télévisés, Jonathan Banks a également mené une carrière notable au cinéma. Parmi ses films marquants, on retrouve Under Siege 2: Dark Territory (1995), un film d’action avec Steven Seagal, Dark Blue (2002), un thriller policier avec Kurt Russell, Reign Over Me (2007), un drame avec Adam Sandler et Don Cheadle, Mudbound (2017), un film dramatique acclamé avec Carey Mulligan et Mary J. Blige, The Commuter (2018), un thriller avec Liam Neeson ou El Camino: A Breaking Bad Movie (2019), où il reprend brièvement son rôle de Mike Ehrmantraut.

Jonathan Banks s’est marié deux fois et est père de plusieurs enfants, dont la productrice Rebecca Banks. Il est relativement discret sur sa vie privée, préférant se concentrer sur son travail d’acteur. Il a cependant exprimé à plusieurs reprises son amour pour le théâtre et l’enseignement du jeu d’acteur.

Vanessa Bell Calloway incarne l'infirmière (134)

Infirmière de l'hôpital de Carmel, CA a qui Vickie révèle la présence de Wainwright

Vanessa Bell Calloway, née le 20 mars 1957 à Toledo, Ohio, est une actrice américaine dont la carrière s’étend sur plusieurs décennies. Avec son charisme et sa présence à l’écran, elle s’est illustrée aussi bien au cinéma qu’à la télévision, incarnant des rôles mémorables et diversifiés. Elle est notamment connue pour son rôle de la princesse Imani Izzi dans Un prince à New York (1988), ainsi que pour ses performances marquantes dans des séries et films à succès.

Avant de devenir actrice, Vanessa Bell Calloway s’est d’abord formée en tant que danseuse. Elle a étudié la danse à l’université d’Ohio, où elle a obtenu un diplôme en arts de la scène. Cette discipline lui a permis de développer une grande maîtrise du mouvement et de l’expression corporelle, ce qui l’aidera plus tard dans sa carrière d’actrice. Ses premiers pas dans le monde du spectacle se font sur scène, notamment à Broadway, où elle apparaît dans la comédie musicale Dreamgirls, un spectacle devenu culte. Cette expérience théâtrale lui permet de perfectionner son jeu et de se faire remarquer. En 1984 elle apparait dans le clip What’s love got to do with it de Tina Turner et l’année suivante dans un petit rôle de la série The Colbys.

Vanessa Bell Calloway se fait connaître du grand public en 1988 grâce à son rôle de la princesse Imani Izzi dans la comédie culte Un prince à New York (Coming to America), aux côtés d’Eddie Murphy. Son personnage, une femme destinée à épouser le prince Akeem mais soumise aux traditions, marque les esprits par son élégance et son humour subtil.

Après ce succès, elle enchaîne avec des rôles dans plusieurs films notables, notamment :

  • Harley Davidson et l’homme aux santiags (Harley Davidson and the Marlboro Man, 1991), aux côtés de Mickey Rourke et Don Johnson.
  • Les Seigneurs de Harlem (Hoodlum, 1997), avec Laurence Fishburne et Tim Roth.
  • Chevalier (The Brothers, 2001), une comédie romantique où elle joue un rôle de mère bienveillante.
  • Love Don’t Cost a Thing (2003), une comédie portée par Nick Cannon et Christina Milian.
  • Lakeview Terrace (2008), un thriller avec Samuel L. Jackson.
  • The Inkwell (1994), une comédie dramatique acclamée qui explore la culture afro-américaine.

En 2021, elle reprend son rôle iconique de la princesse Imani Izzi dans Un prince à New York 2 (Coming 2 America), offrant aux fans un retour nostalgique dans cet univers culte.

Si le cinéma lui a offert des rôles marquants, Vanessa Bell Calloway a surtout brillé à la télévision, où elle a multiplié les apparitions dans des séries populaires : L.A. Law (1986-1994), Urgences (ER, 1995-1996), où elle incarne Jackie Robbins, la sœur du Dr Benton, Boston Public (2000-2004), une série sur le milieu de l’éducation, Shark (2007), où elle joue une juge , Hawthorne (2009-2011), une série hospitalière avec Jada Pinkett Smith, Saints & Sinners (2016-2022), où elle tient le rôle principal de Lady Ella Johnson, une femme de pouvoir manipulatrice dans une église afro-américaine, This Is Us (2018), où elle fait une apparition remarquée ou encore Tell Me a Story (2019), une série thriller réinventant des contes classiques. En parallèle, elle a aussi joué dans plusieurs téléfilms, comme The Temptations (1998), une biographie du célèbre groupe de soul, ou The District (2000-2004).

Mariée depuis 1988 à Tony Calloway, Vanessa Bell Calloway a su concilier sa vie professionnelle et sa vie de famille. Le couple a deux filles, Ashley et Alexandra, qui ont suivi des carrières artistiques. En dehors de son travail d’actrice, Vanessa Bell Calloway est une militante active. Survivante d’un cancer du sein diagnostiqué en 2009, elle s’est investie dans la sensibilisation à cette maladie, encourageant les femmes à se faire dépister et à prendre soin de leur santé. Elle partage également son expérience et son combat à travers des témoignages inspirants.

Dans Falcon Crest

Xander Berkeley incarne Buzz Whitehead (71)

Mécanicien de l'avion manipulé par Angela après l'accident

Xander Berkeley, né le 16 décembre 1955 à Brooklyn, New York, est un acteur américain prolifique dont la carrière s’étend sur plusieurs décennies, aussi bien au cinéma qu’à la télévision. Après avoir étudié le théâtre, il fait ses débuts dans les années 1980 et enchaîne rapidement les rôles, devenant un second rôle incontournable à Hollywood.

Il est particulièrement connu pour son interprétation de George Mason, le directeur du CTU, dans la série 24 heures chrono (2001-2003), un rôle qui lui permet de marquer les esprits. Il incarne également Gregory, le lâche et opportuniste leader de la Colline, dans The Walking Dead (2016-2018), et Percy, le chef impitoyable de la Division, dans Nikita (2010-2013). Il apparaît dans de nombreuses séries marquantes des années 1980 à aujourd’hui, notamment The X-Files, Code Quantum, Magnum, L’Agence tous risques, Miami Vice, MacGyver, New York, police judiciaire, The Mentalist, Bones, Supergirl, Esprits criminels, NCIS, CSI: Crime Scene Investigation, Medium, Burn Notice et Salem. Son immense filmographie télévisuelle témoigne de sa capacité à endosser une grande variété de rôles, qu’il s’agisse de personnages autoritaires, de manipulateurs ou d’individus ambigus.

Au cinéma, il se distingue dans des films cultes comme Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991), où il joue Todd Voight, le père adoptif de John Connor, Heat (1995), où il campe Ralph, un agent du FBI, Air Force One (1997), où il est un traître infiltré au sein de l’équipage présidentiel, et Gattaca (1997), où il incarne un médecin suspicieux. Il apparaît aussi dans Apollo 13 (1995), Leaving Las Vegas (1995), Sid and Nancy (1986), Candyman (1992), A Few Good Men (Des hommes d’honneur, 1992), Amistad (1997), Shanghai Noon (2000), Timecode (2000), Spy Game (2001), Fracture (2007), A Dangerous Man (2009), Kick-Ass (2010) et The Darkest Minds (2018). Son registre va du thriller à la science-fiction en passant par le film d’action et le drame, prouvant son incroyable adaptabilité.

Marié depuis 2002 à l’actrice Sarah Clarke, qu’il rencontre sur le tournage de 24 heures chrono, il est père de deux enfants. En dehors du métier d’acteur, il est également peintre et sculpteur. Avec une carrière riche de plus de 200 rôles, il est reconnu pour son professionnalisme et sa capacité à incarner des personnages marquants, même dans les rôles secondaires, faisant de lui l’un des visages les plus familiers du cinéma et de la télévision américaine.

Bibi Besch incarne Caroline Earle (91)

Procureur lors du procès de Lance pour tentative de meurtre

Bibi Besch, née Bibiana Maria Köchert le 1er février 1942 à Vienne, en Autriche, et décédée le 7 septembre 1996 à Los Angeles, Californie, est une actrice américaine reconnue pour son talent, sa polyvalence et son élégance naturelle. Bien qu’elle soit principalement connue pour son rôle dans Star Trek II: The Wrath of Khan et ses apparitions dans des séries télévisées populaires, elle a marqué l’industrie du divertissement par sa présence captivante et ses performances nuancées.

Bibi Besch est née dans une famille autrichienne durant une période de bouleversements politiques et sociaux. Sa mère, Gusti Huber, était une célèbre actrice de théâtre et de cinéma en Autriche, tandis que son père, Gotfrid Köchert, était un aristocrate. En raison de la Seconde Guerre mondiale, sa famille émigre aux États-Unis en 1945. C’est en Amérique que Bibi grandit, entourée par le milieu artistique de sa mère, qui poursuivit sa carrière sur scène à Broadway. Inspirée par ce contexte, Bibi Besch décide d’étudier le théâtre et se lance dans une carrière d’actrice, portant en elle l’héritage de sa famille et un amour profond pour les arts.

Bibi Besch commence sa carrière à la télévision dans les années 1960, apparaissant dans de nombreuses séries emblématiques de l’époque. Elle se fait remarquer grâce à des rôles dans des séries telles que The Secret Storm et The Edge of Night, deux soap operas qui lui permettent de montrer son talent dans des rôles dramatiques. Au cours des décennies suivantes, elle devient une figure récurrente des séries télévisées américaines, apparaissant dans des épisodes mémorables de The Rockford Files, Columbo, McMillan & Wife, Hawaii Five-O, The Incredible Hulk, Dallas et Dynastie. Sa capacité à s’adapter à différents genres, du drame au thriller en passant par le fantastique, fait d’elle une actrice recherchée.

Dans les années 1980 et 1990, elle continue d’enrichir sa filmographie avec des apparitions dans des séries comme Murder, She Wrote, L.A. Law et ER. Son rôle dans le téléfilm Doing Time on Maple Drive (1992) est particulièrement salué et lui vaut une nomination aux Emmy Awards pour sa performance émouvante en tant que mère confrontée aux secrets de sa famille.

Bien que principalement active à la télévision, Bibi Besch laisse également une empreinte durable au cinéma. Elle devient mondialement connue grâce à son rôle dans Star Trek II: The Wrath of Khan (1982), où elle incarne le Dr Carol Marcus, une scientifique brillante et ancienne compagne de James T. Kirk (William Shatner). Ce rôle emblématique fait d’elle une figure aimée des fans de la franchise, et son personnage reste une référence importante dans l’univers Star Trek.

Elle apparaît également dans des films notables comme The Beast Within (1982), The Lonely Guy (1984) avec Steve Martin, et Tremors (1990), où elle démontre son talent pour mêler humour et intensité dramatique. Sa filmographie reflète son aisance à passer d’un rôle à l’autre, qu’il s’agisse de science-fiction, de comédie ou de drame.

Bibi Besch mène une vie personnelle discrète, mais marquée par son indépendance et son dévouement envers sa famille. Elle donne naissance à une fille, Samantha Mathis, en 1970, issue de sa relation avec Donald Mathis. Samantha suit les traces de sa mère et devient une actrice talentueuse, connue pour ses rôles dans Pump Up the Volume et Little Women. En dehors de son travail d’actrice, Bibi Besch est connue pour son amour de la peinture et de l’art en général. Elle s’implique également dans diverses causes caritatives, notamment celles liées à la santé des femmes. Elle est particulièrement active dans la sensibilisation au cancer du sein, une cause qui prend une dimension personnelle lorsqu’elle est diagnostiquée de cette maladie.

Bibi Besch décède le 7 septembre 1996 à l’âge de 54 ans, emportée par un cancer du sein.

Tailleur de Tuscany Valley

Whit Bissell, né Whitner Nutting Bissell le 25 octobre 1909 à New York, est un acteur américain dont le visage familier a marqué plusieurs générations de spectateurs. Formé au théâtre sous la direction de Maria Ouspenskaya, il débute sur les planches avant de se tourner vers le cinéma dans les années 1940. Dès ses premiers rôles, il se spécialise dans des personnages d’hommes d’autorité, incarnant souvent des scientifiques, des médecins ou des militaires.

Sa carrière cinématographique est extrêmement prolifique, avec plus de 200 films à son actif. Il apparaît dans plusieurs classiques du cinéma, notamment Les Révoltés du Bounty (1952) aux côtés de Marlon Brando, L’Homme au masque de cire (1953) avec Vincent Price, 20 000 lieues sous les mers (1954) où il partage l’écran avec Kirk Douglas et James Mason, et The Caine Mutiny (1954) avec Humphrey Bogart. Il se fait également remarquer dans Les Ponts de Toko-Ri (1954) et La Guerre privée du major Benson (1955) avec Charlton Heston. Passionné par la science-fiction et le fantastique, il tient des rôles marquants dans L’Homme qui rétrécit (1957), où il joue le médecin du héros, et dans Je suis un monstre (I Was a Teenage Werewolf, 1957), où il incarne un scientifique menant des expériences sur un adolescent interprété par Michael Landon. Il reprend un rôle similaire dans I Was a Teenage Frankenstein (1957) et Monster on the Campus (1958). Son visage est aussi familier aux amateurs de westerns, avec des apparitions dans La Flèche brisée (1950), Le Temps des vautours (1967) et Les Quatre Fils de Katie Elder (1965) avec John Wayne.

À partir des années 1950, Whit Bissell devient une figure incontournable de la télévision américaine. Il joue dans de nombreux épisodes de séries cultes, dont The Twilight Zone (La Quatrième Dimension), Alfred Hitchcock Presents, Perry Mason, Bonanza, Rawhide, The Fugitive et Mission: Impossible. En 1966, il rejoint la distribution de The Time Tunnel, où il interprète le général Heywood Kirk, supervisant les aventures temporelles des héros. Ce rôle reste l’un de ses plus marquants pour les amateurs de science-fiction. Il apparaît également dans un épisode emblématique de Star Trek en 1967, The Trouble with Tribbles, où il incarne Lurry. Son apparition dans Falcon Crest en 1984 est sa dernière apparition à l’écran.

Dans sa vie personnelle, Whit Bissell a été marié deux fois, d’abord avec Adrienne Marden, puis avec Jennifer Raine. Père de plusieurs enfants, il a mené une existence discrète en dehors des projecteurs. En reconnaissance de son immense contribution au cinéma et à la télévision, il reçoit en 1994 un Lifetime Career Award décerné par l’Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films. Il s’éteint le 5 mars 1996 à Woodland Hills, en Californie, à l’âge de 86 ans.

Ami d'Angela qu'elle utilise pour rendre Philip jaloux, promoteur immobilier

Walter Brooke, de son vrai nom Gustav William Tweer Jr., est né le 13 octobre 1914 à New York. Acteur de second rôle prolifique, il s’est imposé comme un visage familier du cinéma et de la télévision américaine à partir des années 1940. Son allure distinguée et son talent pour incarner des personnages d’autorité – avocats, militaires, médecins ou hommes politiques – lui ont permis de travailler avec certains des plus grands réalisateurs de son époque. Bien que Walter Brooke ait participé à de nombreux films, c’est sans conteste son apparition dans Le Lauréat (1967) qui l’a rendu immortel aux yeux du public. Dans ce film de Mike Nichols, il incarne M. McGuire, un ami de la famille du personnage joué par Dustin Hoffman. Son bref échange avec ce dernier – où il lui recommande de faire carrière dans l’industrie du plastique – est devenu une citation culte du cinéma américain, souvent reprise comme un symbole de la société consumériste des années 1960.

Avant et après ce rôle marquant, Walter Brooke a enchaîné les apparitions dans divers genres cinématographiques. Il joue notamment dans le film noir Le Renard du désert (The Desert Fox: The Story of Rommel, 1951), le western Trois heures pour tuer (Three Hours to Kill, 1954), et le film de science-fiction Colossus, The Forbin Project (1970), où il incarne un haut responsable militaire. Son aisance à interpréter des figures d’autorité lui permet de travailler régulièrement, même si ses rôles restent souvent secondaires. Parmi ses autres apparitions notables, on peut citer L’Homme au bras d’or (The Man with the Golden Arm, 1955) avec Frank Sinatra, et Tora! Tora! Tora! (1970), où il joue un officier de l’armée américaine dans ce récit historique sur l’attaque de Pearl Harbor.

Si Walter Brooke s’est illustré au cinéma, c’est surtout à la télévision qu’il a construit sa carrière. Dès les années 1950, il devient un habitué des séries américaines, jouant dans une multitude d’épisodes aux côtés des plus grandes stars du petit écran. Il fait ses premières apparitions dans des anthologies télévisées comme Studio One et Alfred Hitchcock Presents, où il perfectionne son art du suspense et du drame. Il devient rapidement un acteur récurrent dans les séries policières et judiciaires, incarnant souvent des avocats ou des officiers de justice. On le retrouve ainsi dans plusieurs épisodes de Perry Mason, où il campe divers personnages de la profession juridique.

Dans les années 1960 et 1970, il multiplie les rôles dans des séries cultes comme Les Envahisseurs (The Invaders), Mission Impossible, Les Mystères de l’Ouest (The Wild Wild West) et Columbo. Il participe également à plusieurs épisodes de Les Incorruptibles (The Untouchables), où il incarne des politiciens et des hommes influents confrontés à Eliot Ness. Walter Brooke a également marqué l’histoire de la science-fiction en apparaissant dans Au-delà du réel (The Outer Limits), Perdus dans l’espace (Lost in Space) et Star Trek, où il joue un amiral dans un épisode de la série originale. Ces rôles, bien que secondaires, lui permettent de laisser son empreinte dans plusieurs univers emblématiques du petit écran.

Dans les années 1980, il poursuit sa carrière avec des apparitions dans Dallas, Knots Landing/Côte Ouest et L’Agence tous risques (The A-Team), avant de s’éloigner progressivement des plateaux en raison de problèmes de santé.

Il était marié à Yvonne White, Elizabeth Wragge et Sarah (Hillhynes) Merriam et a eu 2 enfants.

Homme de théâtre avant de se tourner vers le cinéma et la télévision, il a gardé tout au long de sa carrière un profond attachement à la scène. Il a notamment participé à plusieurs productions théâtrales dans les années 1940 et 1950, avant que le succès du petit écran ne le pousse à privilégier la télévision. Walter Brooke s’éteint le 20 août 1986 à Los Angeles, Californie, à l’âge de 71 ans, laissant derrière lui une carrière riche de plus de 40 ans dans le monde du divertissement.

Julie Carmen incarne Sofia Stavros (108)

Fille de Peter Stavros, épouse de Phillipe Hubert

Julie Carmen, née le 4 avril 1954 à Millburn, dans le New Jersey, est une actrice américaine d’origine cubaine qui s’est illustrée aussi bien au cinéma qu’à la télévision. Julie Carmen commence sa carrière au milieu des années 1970, après avoir suivi une formation en danse et en théâtre. Son premier grand rôle au cinéma arrive avec Gloria (1980), un thriller de John Cassavetes dans lequel elle joue aux côtés de Gena Rowlands. Ce film lui permet de se faire remarquer par l’industrie et d’obtenir d’autres opportunités au cinéma et à la télévision.

Dans les années 1980, elle alterne entre films indépendants et productions grand public. Elle joue notamment dans Last Plane Out (1983), un film dramatique inspiré de faits réels sur la guerre civile au Nicaragua, et The Milagro Beanfield War (1988), réalisé par Robert Redford, où elle incarne une femme engagée dans une lutte sociale et politique.

L’un de ses rôles les plus emblématiques arrive en 1985 avec le film culte Fright Night Part 2, où elle incarne Regine Dandridge, une vampire charismatique et redoutable. Son interprétation hypnotique et sensuelle fait d’elle l’un des personnages les plus mémorables du film et lui vaut une reconnaissance particulière parmi les amateurs de films d’horreur. Dans les années 1990, elle continue à s’imposer dans des productions notables, comme In the Mouth of Madness (1994) de John Carpenter, un film d’horreur psychologique où elle donne la réplique à Sam Neill. Elle participe également à des films comme Painted Desert (1993) et King of the Jungle (2000), qui mettent en avant son talent pour les rôles dramatiques.

À la télévision, Julie Carmen apparaît dans plusieurs séries à succès, dont Falcon Crest. Elle joue également dans NYPD Blue, ER, Law & Order: Criminal Intent et The Sopranos, prouvant sa capacité à s’adapter à des rôles variés et à s’intégrer dans des univers télévisuels très différents. Elle décroche aussi des rôles principaux dans des téléfilms tels que Blue City (1986) et Nightmare Street (1998), qui renforcent son image d’actrice talentueuse et polyvalente.

En parallèle de sa carrière d’actrice, Julie Carmen s’investit dans l’enseignement et le coaching d’acteurs. Elle est membre de l’Actors Studio et enseigne le théâtre à de jeunes talents, mettant à profit son expérience pour transmettre son savoir-faire. Passionnée de danse (elle fut ballerine durant 7 années) et de mouvement, elle est également thérapeute en yoga et en mouvement corporel, utilisant ces disciplines pour travailler sur l’expression et la préparation mentale des acteurs.

Elle est mariée depuis de nombreuses années au professeur de médecine Gary Madrigal, avec qui elle a eu deux enfants et partage une vie stable et éloignée des projecteurs hollywoodiens.

 

Aux côtés de Gena Rowlands et de Angelina Jolie

Leslie Caron incarne Nicole Sauguet (156)

Ancienne maitresse de chase

Leslie Caron, née le 1er juillet 1931 à Boulogne-Billancourt, est une actrice et danseuse française qui a marqué l’histoire du cinéma grâce à ses talents exceptionnels en danse et en comédie. Révélée par Un Américain à Paris (1951), elle a ensuite connu une carrière internationale riche et variée, s’illustrant aussi bien à Hollywood qu’en Europe. Avec sa grâce naturelle et son jeu subtil, elle est devenue l’une des rares stars françaises à s’imposer durablement sur la scène hollywoodienne.

Issue d’un milieu artistique, Leslie Caron grandit dans une famille cultivée, son père étant pharmacien et sa mère danseuse américaine. Très tôt attirée par la danse, elle intègre le prestigieux Conservatoire de Paris, où elle se forme au ballet classique. Elle rejoint ensuite le Ballet des Champs-Élysées, une troupe dirigée par Roland Petit, avec laquelle elle commence à se faire un nom. C’est au cours d’une représentation que le célèbre acteur et danseur Gene Kelly la remarque et voit en elle la partenaire idéale pour son prochain film, Un Américain à Paris (1951). Hollywood s’ouvre alors à elle.

Un Américain à Paris, réalisé par Vincente Minnelli, propulse Leslie Caron au rang de star internationale. Son duo avec Gene Kelly, sa grâce et sa vivacité font d’elle une révélation du genre musical. Le film, récompensé par l’Oscar du Meilleur Film, devient un classique et marque le début d’une carrière prometteuse. Elle enchaîne avec d’autres comédies musicales à succès, notamment Lili (1953), dans lequel elle incarne une jeune orpheline naïve et touchante, rôle qui lui vaut une nomination aux Oscars. On la retrouve ensuite dans Papa longues jambes (1955) aux côtés de Fred Astaire, puis dans Gigi (1958), une autre œuvre de Vincente Minnelli, qui remporte l’Oscar du Meilleur Film et la consacre comme l’une des plus grandes actrices du moment. Les années 1950 restent une période faste pour elle, avec des films comme La pantoufle de verre (1955), adaptation du conte de Cendrillon, où elle incarne une héroïne féerique aux côtés de Michael Wilding et Keenan Wynn.

À partir des années 1960, Leslie Caron diversifie ses rôles et s’éloigne du cinéma musical. Elle se tourne vers des films plus dramatiques, souhaitant démontrer son talent au-delà de la danse. Elle brille notamment dans La Chambre indiscrète (Fanny, 1961) avec Maurice Chevalier et Charles Boyer, une adaptation de la célèbre trilogie marseillaise de Marcel Pagnol. Mais c’est avec La Femme infidèle (The L-Shaped Room, 1962) qu’elle surprend le public et les critiques. Elle y joue une jeune femme enceinte et rejetée par la société, une performance qui lui vaut une deuxième nomination aux Oscars et le BAFTA de la Meilleure Actrice. Elle continue d’apparaître dans des productions internationales comme Paris brûle-t-il ? (1966) de René Clément, Sur la route de Nashville (The Man Who Loved Cat Dancing, 1973) avec Burt Reynolds, et Valentino (1977), où elle incarne Alla Nazimova face à Rudolf Nureyev.

Durant les années 1980 et 1990, Leslie Caron se tourne davantage vers la télévision et le théâtre. Elle joue dans plusieurs séries américaines comme Falcon Crest, où elle incarne la mystérieuse Nicole Sauguet. Elle apparaît également dans The Love Boat et Miami Vice

Dans les années 2000, Leslie Caron se fait plus rare au cinéma, mais elle continue de choisir ses rôles avec soin. Elle apparaît dans Chocolat (2000) de Lasse Hallström aux côtés de Juliette Binoche et Johnny Depp, puis dans des productions télévisées comme The Last of the Blonde Bombshells (2000) avec Judi Dench. En 2006, elle est récompensée par un Emmy Award pour son rôle dans la série New York, unité spéciale (Law & Order: SVU), où elle joue une survivante de l’Holocauste. Cette distinction souligne son immense talent et sa capacité à émouvoir même après plusieurs décennies de carrière. En 2009, elle reçoit la Légion d’honneur en France, une reconnaissance de son apport au cinéma et à la culture.

Elle a été mariée à l’homme d’affaires américain George Hormel II, puis à Peter Hall, un metteur en scène de théâtre britannique, avec qui elle a eu deux enfants, dont Christopher Hall, devenu producteur. Elle a ensuite été l’épouse de Michael Laughlin, producteur et scénariste. Outre sa carrière, elle a toujours été engagée pour la défense des droits des artistes et des femmes, prenant la parole sur les conditions de travail à Hollywood.

 

Leslie Caron avec ses partenaires Gene Kelly et Fred Astaire

Jeune veuve propriétaire d'un vignoble

Joanna Cassidy, de son nom de naissance Joanna Virginia Caskey, est une actrice américaine née le 2 août 1945 à Camden, New Jersey. Elle a grandi à Haddonfield, où elle a fréquenté le Haddonfield Memorial High School, avant de poursuivre des études d’art à l’Université de Syracuse.

Sa carrière cinématographique débute en 1968 avec une apparition dans le film « Bullitt ». Elle se fait remarquer en 1973 dans « The Outfit » et « The Laughing Policeman ». Cependant, c’est son rôle de Zhora Salome, une réplicante dans le film culte « Blade Runner » (1982), qui la propulse sur le devant de la scène. Elle enchaîne ensuite avec des performances notables dans « Under Fire » (1983), « Who Framed Roger Rabbit » (1988) et « Don’t Tell Mom the Babysitter’s Dead » (1991).

À la télévision, Joanna Cassidy a marqué les esprits en incarnant Jo Jo White dans la série « Buffalo Bill » (1983-1984), rôle qui lui a valu un Golden Globe. Elle a également interprété Margaret Chenowith dans la série acclamée « Six Feet Under » (2001-2005), prestation pour laquelle elle a été nominée aux Emmy Awards. Plus récemment, elle a joué le rôle de Joan Hunt dans « Body of Proof » (2011-2013) et celui de Candace Von Weber dans « Odd Mom Out » (2015-2017). Sa filmographie compte plus de 175 titres, dont une apparition dans Dallas et une rôle dans la minisérie Les Dessous de Hollywood (d’après Jackie Collins, 1985). Plus récemment elle incarne une ambassadrice Vulcaine dans la série Star Trek Discovery.

Sur le plan personnel, Joanna Cassidy a été mariée au Dr Kennard C. Kobrin, un psychiatre, de 1964 jusqu’à leur divorce en 1974. De cette union sont nés deux enfants : un fils, Daniel, et une fille, Naomi. Discrète sur sa vie privée, elle n’a pas rendu publiques d’autres relations notables avec des célébrités.

En dehors de sa carrière d’actrice, Joanna Cassidy est également artiste plasticienne, mettant à profit sa formation universitaire en art. Elle a participé à diverses expositions et continue de créer des œuvres, témoignant de sa passion pour les arts visuels. De plus, elle est active sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram, où elle partage des moments de sa vie quotidienne et professionnelle avec ses admirateurs.

Avec une carrière s’étendant sur plus de cinq décennies, Joanna Cassidy demeure une figure emblématique du cinéma et de la télévision, reconnue pour son talent, sa polyvalence et sa présence charismatique à l’écran.

Dans "Qui veut la peau de Roger Rabbit?", "Blade Runner" et "Star Trek Discovery".

Rosalind Chao incarne Li-Ying Chi (123)

Fille de Chao-Li, sismologue réputée

Rosalind Chao est une actrice américaine d’origine chinoise, née le 23 septembre 1957 à Anaheim, en Californie. Connue pour ses nombreux rôles à la télévision, elle s’est imposée comme une figure incontournable des séries des années 1980 à aujourd’hui. Avec une carrière marquée par des apparitions dans des productions cultes et un engagement constant pour une meilleure représentation des acteurs asiatiques à Hollywood, elle a su conquérir un large public tout en restant fidèle à ses racines.

Née de parents immigrés chinois qui possédaient un restaurant en Californie, Rosalind Chao grandit dans un environnement mêlant tradition et modernité. Ses parents l’inscrivent dans une école chinoise afin qu’elle maîtrise la langue et la culture de ses ancêtres. Dès son plus jeune âge, elle se passionne pour le théâtre et obtient ses premiers rôles à la télévision alors qu’elle est encore adolescente. Sa première expérience significative dans l’industrie du divertissement remonte aux années 1970 lorsqu’elle décroche un rôle récurrent dans la série Here’s Lucy aux côtés de Lucille Ball. Elle poursuit ensuite ses études à l’Université de Californie du Sud (USC), où elle se spécialise en journalisme, tout en continuant à jouer.

C’est dans les années 1980 que sa carrière prend véritablement son envol avec son rôle de Soon-Lee Klinger dans MASH*, puis dans sa suite AfterMASH, où elle incarne l’épouse du personnage de Jamie Farr. Cette opportunité lui permet de gagner en visibilité et d’être reconnue pour son talent, à une époque où les actrices asiatiques étaient encore sous-représentées à la télévision américaine. Tout au long des années 1980 et 1990, Rosalind Chao devient une actrice incontournable du petit écran. Elle enchaîne les apparitions dans des séries populaires comme St. Elsewhere, Simon & Simon, Hill Street Blues et Remington Steele. Elle joue également dans plusieurs épisodes de Arabesque (Murder, She Wrote), confirmant sa capacité à s’adapter à différents genres.

Son rôle le plus emblématique reste cependant celui de Keiko O’Brien dans Star Trek: The Next Generation, puis dans Star Trek: Deep Space Nine. Incarnant l’épouse du chef Miles O’Brien (interprété par Colm Meaney), elle marque les esprits en apportant une touche de sensibilité et de réalisme au sein de l’univers futuriste de la franchise. Son personnage est apprécié pour son humanité et son évolution à travers les saisons, ce qui contribue à renforcer sa notoriété auprès des fans de science-fiction.

Au fil des années 2000 et 2010, Rosalind Chao continue d’apparaître régulièrement dans des séries télévisées de renom, telles que The OC, Grey’s Anatomy, Private Practice, Bones, Castle et NCIS: Los Angeles. Plus récemment, elle est apparue dans Better Things et The First Lady, prouvant que son talent demeure recherché par les producteurs. Si la télévision est le principal terrain de jeu de Rosalind Chao, elle n’en délaisse pas pour autant le cinéma. Elle obtient un rôle marquant dans Le Club des Empereurs (The Joy Luck Club, 1993), un film salué pour sa représentation des femmes asiatiques aux États-Unis. Elle joue également dans What Dreams May Come (1998) aux côtés de Robin Williams, et dans I Am Sam (2001), où elle partage l’affiche avec Sean Penn et Michelle Pfeiffer. Plus récemment, elle est apparue dans le remake en prises de vue réelles de Mulan (2020), où elle incarne la mère de l’héroïne, confirmant ainsi son attachement à des rôles valorisant la culture asiatique.

Contrairement à de nombreuses figures d’Hollywood, Rosalind Chao a toujours préservé sa vie privée. Elle est mariée depuis 1989 à Simon Templeman, un acteur britannique principalement connu pour ses rôles dans des séries et jeux vidéo. Ensemble, ils ont eu des enfants et mènent une vie loin des projecteurs, malgré leurs carrières respectives. Son engagement en faveur de la représentation des minorités à l’écran est un aspect important de sa vie. Elle a souvent pris la parole pour dénoncer le manque de diversité dans les castings et milite pour une meilleure visibilité des acteurs asiatiques à Hollywood.

Rosalind Chao est Keiko O'Brien dans Star Trek

Médecin anesthésiste, amie de Michael Ranson

Pat Crowley, de son nom complet Patricia Crowley, est née le 17 septembre 1933 à Olyphant, en Pennsylvanie. Avec une carrière s’étalant sur plus de six décennies, elle s’est imposée comme l’une des actrices les plus prolifiques de la télévision américaine, tout en menant une carrière remarquée au cinéma. Grâce à son charme naturel, sa polyvalence et son talent pour la comédie aussi bien que le drame, elle a su marquer les esprits aussi bien sur le grand écran que dans des séries cultes. Elle est particulièrement connue pour ses rôles dans Please Don’t Eat the Daisies (1965-1967), ainsi que pour ses nombreuses apparitions dans des séries télévisées des années 1950 aux années 2000.

Pat Crowley fait ses premiers pas au cinéma au début des années 1950, après s’être fait remarquer par des producteurs hollywoodiens. Son premier grand rôle arrive en 1953 avec Forever Female, où elle partage l’affiche avec Ginger Rogers et William Holden. Ce rôle lui vaut le Golden Globe de la Révélation féminine de l’année en 1954, un prix qui met en lumière son potentiel et sa fraîcheur. Elle enchaîne ensuite avec Money from Home (1953), une comédie avec Dean Martin et Jerry Lewis, où elle démontre son aisance dans le registre léger. Tout au long des années 1950, elle tourne avec des acteurs de renom, notamment en 1956 dans The Steel Jungle, un drame carcéral, et Red Garters (1954), une comédie musicale aux couleurs vives où elle montre ses talents de danseuse.

Dans les années 1960, bien qu’elle continue à apparaître dans des films, c’est surtout à la télévision qu’elle se fait une place durable. Néanmoins, elle reste présente sur grand écran avec des rôles dans des films comme Hollywood or Bust (1956) et There’s Always Tomorrow (1956), où elle donne la réplique à Barbara Stanwyck et Fred MacMurray. Si Pat Crowley a marqué le cinéma classique hollywoodien, c’est surtout grâce à la télévision qu’elle est devenue une figure incontournable du divertissement américain. Dès les années 1950, elle enchaîne les apparitions dans des séries populaires comme Alfred Hitchcock Presents, Perry Mason, Rawhide et Bonanza.

Elle accède à la célébrité télévisuelle en incarnant Joan Nash dans Please Don’t Eat the Daisies (1965-1967), une série inspirée du film éponyme de 1960 avec Doris Day. Ce rôle de mère de famille dynamique et attachante lui permet de conquérir un large public et de devenir une figure de la télévision familiale des années 1960. Tout au long des décennies suivantes, elle multiplie les rôles récurrents ou invités dans des séries phares de leur époque. Elle joue notamment dans Hawaii Five-O, Les Rues de San Francisco, Kojak, Wonder Woman et Dynastie, où elle incarne Emily Fallmont, un personnage secondaire mais important dans l’intrigue politique et familiale de la série. Dans les années 1990 et 2000, elle continue à apparaître régulièrement à la télévision, notamment dans des soaps comme Port Charles et des séries populaires telles que Urgences et Cold Case.

Elle a été mariée à Ed Hookstratten, un avocat influent à Hollywood, avec qui elle a eu des enfants, puis avec Andy Friendly depuis 1986. En dehors du cinéma et de la télévision, elle s’est impliquée dans diverses causes sociales et a été active au sein de la Screen Actors Guild, défendant les droits des acteurs et des actrices.

Actrice de Hollywood choisie pour incarner le rôle principal du film de Maggie

Gloria DeHaven, née le 23 juillet 1925 à Los Angeles, était une actrice et chanteuse américaine emblématique de l’âge d’or d’Hollywood. Fille des stars de vaudeville Carter DeHaven et Flora Parker DeHaven, elle a grandi dans une famille de spectacles, ce qui a naturellement orienté sa carrière. Elle fait ses débuts à l’écran à seulement 11 ans, apparaissant comme figurante dans le film Modern Times de Charlie Chaplin en 1936.

Dans les années 1940, Gloria signe un contrat avec la MGM et devient rapidement l’une des étoiles montantes du studio. Avec son charme naturel et sa voix enchanteresse, elle s’illustre dans plusieurs comédies musicales et romances populaires, notamment Best Foot Forward (1943), Two Girls and a Sailor (1944) et Step Lively (1944), où elle joue aux côtés de Frank Sinatra. Dans les années 1950, elle brille dans des films tels que Summer Stock (1950), partagé avec Judy Garland et Gene Kelly, et Three Little Words (1950).

Avec le déclin des comédies musicales, Gloria se diversifie en explorant des rôles dramatiques, la télévision et le théâtre. Elle apparaît dans des séries populaires comme The Dick Van Dyke Show, Fantasy Island et Murder, She Wrote. Dans les années 1980, elle revient brièvement sous les projecteurs en jouant dans le soap opera Ryan’s Hope.

Outre sa carrière cinématographique, Gloria DeHaven a poursuivi une passion pour le chant, se produisant dans des cabarets et des concerts à travers les États-Unis. Sa voix chaleureuse et expressive lui a permis d’enregistrer plusieurs albums, consolidant ainsi son statut d’artiste polyvalente.

La vie privée de Gloria a été marquée par plusieurs mariages. Elle a épousé l’acteur John Payne en 1944, avec qui elle a eu deux enfants, Kathleen et Thomas. Après leur divorce en 1950, elle s’est mariée brièvement avec l’homme d’affaires Martin Kimmel, avant de se lier avec Richard Fincher, qu’elle épousa à deux reprises (de 1957 à 1963, puis de 1965 à 1969). Ensemble, ils ont eu deux autres enfants, Harry et Faith.

Décédée le 30 juillet 2016 à Las Vegas, à l’âge de 91 ans, Gloria DeHaven reste une figure emblématique des comédies musicales hollywoodiennes et un symbole de l’élégance et du talent de son époque.

Producteur Hollywoodien propriétaire d'une vigne dans la vallée

Bradford Dillman, né le 14 avril 1930 à San Francisco, Californie, et décédé le 16 janvier 2018 à Santa Barbara, Californie, fut un acteur et auteur américain de renom. Issu d’une famille aisée, fils de Dean Dillman, un courtier en bourse, et de Josephine Moore, il reçut une éducation prestigieuse, fréquentant notamment la Hotchkiss School et l’Université Yale, où il obtint en 1951 un diplôme en littérature anglaise. Durant ses années universitaires, il s’engagea dans la Réserve navale des États-Unis et servit en tant que premier lieutenant dans le Corps des Marines de 1951 à 1953.

Après son service militaire, Dillman se consacra au théâtre, faisant ses débuts professionnels en 1953 dans « The Scarecrow ». Sa carrière théâtrale prit un essor notable lorsqu’il interpréta le rôle d’Edmund Tyrone dans la première américaine de « Long Day’s Journey into Night » d’Eugene O’Neill en 1956, performance qui lui valut le Theatre World Award.

Il se tourna ensuite vers le cinéma, dès 1958, il incarna Bertrand Griot dans « Un certain sourire » et Alan Newcombe dans « In Love and War ». L’année suivante, il interpréta Arthur A. Straus dans « Le Génie du mal » (« Compulsion »), partageant le prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes avec ses partenaires Dean Stockwell et Orson Welles. Parmi ses autres contributions cinématographiques notables figurent « Sanctuaire » (1961), où il joua Gowan Stevens, « François d’Assise » (1961) dans le rôle-titre, « Les évadés de la planète des singes » (1971) en tant que Dr. Lewis Dixon, « Nos plus belles années » (1973) où il interpréta J.J., « Piranhas » (1978) dans le rôle de Paul Grogan, et « Le Retour de l’inspecteur Harry » (1983) en tant que capitaine Briggs.

Sa carrière télévisuelle fut tout aussi prolifique. Il apparut dans des séries emblématiques telles que « Alfred Hitchcock présente » (1963-1964), « Mission: Impossible » (1967, 1972), « Columbo » (1972), « L’Incroyable Hulk » (1979) et « Arabesque » (1984-1994). Il participa également à des téléfilms, notamment « Fear No Evil » (1969), « Moon of the Wolf » (1972) et « Deliver Us from Evil » (1973). En plus de ses 10 épisodes dans Falcon Crest il a fait une apparition dans 2 épisodes de Dynastie, et sa filmographie totalise plus de 140 titres. Ses dernières apparitions en 1995 furent dans la série Arabesques (Murder she wrote), série dans laquelle il tient le record d’apparition dans dess rôles différents, apparu dans 8 épisodes dans 8 rôles différents entre 1985 et 1995.

Sur le plan personnel, Dillman épousa Frieda Harding en 1956, union dont naquirent deux enfants, Jeffrey et Pamela. Après leur divorce en 1962, il rencontra l’actrice et mannequin Suzy Parker lors du tournage de « A Circle of Deception » (1960). Ils se marièrent le 20 avril 1963 et eurent trois enfants : Dinah, Charles et Christopher. Leur mariage dura jusqu’au décès de Parker le 3 mai 2003.

En dehors de sa carrière d’acteur, Dillman était un passionné de football américain. Il publia en 1995 « Inside the New York Giants », offrant une perspective intime sur l’équipe. En 1997, il rédigea son autobiographie, « Are You Anybody?: An Actor’s Life », où il partagea ses expériences et réflexions sur sa vie professionnelle et personnelle.

Résidant pendant de nombreuses années à Montecito, Californie, Dillman s’investit activement dans des collectes de fonds pour la recherche médicale. Il s’éteignit à l’âge de 87 ans des suites de complications liées à une pneumonie.

Andrew Duggan incarne Paul Hartford (71)

Père de Maggie et Terry, Archéologue

Andrew Duggan, né le 28 décembre 1923 à Franklin dans l’Indiana et décédé le 15 mai 1988 à Westwood en Californie, était un acteur américain prolifique dont la carrière s’est étendue sur plus de quarante ans. Après avoir servi dans l’armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale, il se tourne vers le théâtre avant de percer à la télévision et au cinéma. Son physique imposant et sa voix profonde lui valent souvent des rôles d’hommes d’autorité, qu’il s’agisse d’officiers militaires, de politiciens ou de chefs de famille.

Il devient particulièrement connu pour son rôle de Murdoch Lancer dans la série western Lancer (1968-1970), où il incarne le patriarche d’un ranch familial dans une Californie en pleine mutation. Il fait également des apparitions remarquées dans de nombreuses séries populaires des années 1950 à 1980, notamment Perry Mason, Les Incorruptibles, Les Envahisseurs, Bonanza, Gunsmoke, La Grande Vallée, Le Virginien, Hawaii Police d’État, L’Homme de fer, Les Rues de San Francisco, Drôles de dames, Kojak, L’Île fantastique et La Croisière s’amuse. Il tient aussi le rôle principal dans la série Room for One More (1962) et joue le président Lyndon B. Johnson dans le téléfilm The Missiles of October (1974).

Au cinéma, il se distingue dans des films tels que Trois filles à marier (1957), La Chevauchée des bannis (1959), Le Grand Sam (1960), Les Comancheros (1961), Un hold-up extraordinaire (1966), Les Douze Salopards (1967), Ne tirez pas sur le shérif (1974), L’Inévitable Catastrophe (1978) et La Fureur sauvage (1980). Il prête également sa voix au narrateur de Creepshow 2 (1987), l’un de ses derniers travaux.

Marié à l’actrice et mannequin Elizabeth Logue, il partage sa vie avec elle jusqu’à son décès et ensemble, ils ont trois enfants.

Viticulteur, membre du comité de la vallée, soutien de Chase

Dana Elcar, de son vrai nom Ibsen Dana Elcar, est né le 10 octobre 1927 à Ferndale, Michigan, aux États-Unis, et nous a quittés le 6 juin 2005 à Ventura, Californie, à l’âge de 77 ans. Il a commencé sa carrière dans les années 1950, après avoir déménagé à New York pour devenir acteur professionnel. Il était un étudiant du légendaire professeur Sanford Meisner. Au fil des années, il a joué dans diverses séries télévisées et films, laissant une marque indélébile dans l’industrie du divertissement.

Il est principalement connu à la télévision pour ses rôles dans les séries Les Têtes brûlées (Baa Baa Black Sheep) dans laquelle il a interprété le rôle du Colonel Thomas A. Lard de 1976 à 1978. La série mettait en scène des pilotes de chasse pendant la Seconde Guerre mondiale et surtout MacGyver pour son rôle de Peter Thornton, le supérieur du héros incarné  par Richard Dean Anderson. Il a incarné ce personnage de 1985 jusqu’en 1992. Dans les dernières saisons de la série, il a dû adapter son personnage à son handicap, étant devenu aveugle à la suite d’un glaucome. Dana Elcar a également joué dans plusieurs films, dont “Point limite” (1964), “The Fool Killer” (1965), et “Un détective à la dynamite” (1968).

Dana Elcar a été marié successivement à Katherine Frances Mead, Peggy Romano, et Marianne Torrance. Il a eu quatre enfants : un fils, Dane Elcar, et trois filles ,Nora, Chandra, et Marin. Sa belle-fille Emily Prager, est une ancienne actrice de feuilleton et écrivain. Il a également participé à la formation du Santa Paula Theatre Centre en 1986 avec l’acteur William Lucking, et en a été directeur artistique pendant six ans.

Rédacteur en chef du soir du New Globe

Bill Erwin, de son vrai nom William Lindsey Erwin, est un acteur américain né le 2 décembre 1914 à Honey Grove, au Texas. Avec une carrière s’étalant sur plus de six décennies, il s’est illustré dans de nombreux films et séries télévisées, incarnant souvent des personnages secondaires hauts en couleur. Son visage familier et son talent pour jouer des rôles de vieillards grincheux mais attachants en ont fait une figure reconnaissable du petit et du grand écran.

Bill Erwin a grandi au Texas avant de poursuivre des études en journalisme à l’Université du Texas à Austin, où il obtient son diplôme en 1935. Toutefois, son véritable intérêt réside dans le théâtre, ce qui l’amène à intégrer la prestigieuse Pasadena Playhouse en Californie, une école ayant formé de nombreux comédiens de renom. Durant la Seconde Guerre mondiale, il sert dans l’United States Army Air Forces en tant qu’officier de renseignement. À la fin du conflit, il retourne à sa passion pour le jeu d’acteur et entame une carrière prolifique à Hollywood, d’abord sur les planches, puis rapidement devant la caméra.

Bill Erwin apparaît dans de nombreux films, souvent dans des rôles secondaires mais marquants. En 1980, il incarne Arthur, un vieux serveur bienveillant, dans Quelque part dans le temps, film culte de science-fiction romantique avec Christopher Reeve et Jane Seymour. Ce rôle lui vaut une reconnaissance particulière auprès des fans du film, qui le considèrent comme l’un des personnages les plus attachants de l’histoire.

Il joue également dans Avanti ! (1972), une comédie réalisée par Billy Wilder avec Jack Lemmon, et dans Un ticket pour deux (1987), où il incarne un passager de train grincheux aux côtés de Steve Martin et John Candy. Il participe aussi à des productions populaires comme Les Aventures de Rocketeer (1991), L’Affaire Pélican (1993) avec Julia Roberts et Denzel Washington, et L’Indien du placard (1995).

Si Bill Erwin n’a jamais tenu de rôle principal, son talent et son charisme lui ont permis de laisser une empreinte durable dans l’industrie cinématographique.

C’est à la télévision que Bill Erwin se fait véritablement un nom, cumulant plus de 250 apparitions dans des séries emblématiques. Il est particulièrement connu pour son rôle dans Seinfeld, où il joue Sid Fields, un vieil homme acariâtre dont Jerry et ses amis doivent s’occuper dans l’épisode The Old Man (1993). Son interprétation lui vaut une nomination aux Emmy Awards et lui permet d’être reconnu par une nouvelle génération de téléspectateurs. Parmi ses autres apparitions marquantes, on le retrouve dans La Quatrième Dimension, où il joue dans plusieurs épisodes, ainsi que dans des séries cultes comme Columbo, Perry Mason, Murphy Brown et Star Trek: The Next Generation. Il fait également une apparition dans Dallas, série phare des années 1980. Son talent pour incarner des personnages excentriques et souvent sarcastiques en fait un acteur recherché par les producteurs de télévision.

En dehors de sa carrière d’acteur, Bill Erwin est également un dessinateur talentueux. Il réalise des caricatures et des illustrations humoristiques, une passion qui l’accompagne tout au long de sa vie. Son humour et son sens artistique transparaissent non seulement dans ses dessins, mais aussi dans son jeu d’acteur, où il parvient à insuffler une touche unique à chacun de ses rôles.

Marié à Fran Erwin, Bill Erwin est père de quatre enfants. Il vit une grande partie de sa vie en Californie, continuant à travailler régulièrement dans l’industrie du divertissement jusqu’à un âge avancé.

Il s’éteint le 29 décembre 2010 à Studio City, en Californie, à l’âge de 96 ans. Son immense filmographie et ses performances inoubliables lui assurent une place durable dans la culture populaire. Que ce soit dans des films cultes ou à travers des rôles marquants à la télévision, Bill Erwin reste dans les mémoires comme un acteur de caractère, capable d’apporter une présence unique à chacune de ses apparitions.

Morgan Fairchild incarne Jordan Jennifer Roberts (99)

Avocate de Richard, fille du célèbre J.J. Roberts

Morgan Fairchild, de son vrai nom Patsy Ann McClenny, est née le 3 février 1950 à Dallas, au Texas. Dès son plus jeune âge, elle se passionne pour la comédie et rêve d’une carrière à Hollywood. Après avoir débuté sur les planches et dans des publicités locales, elle adopte son pseudonyme inspiré du personnage Morgan dans Le Vent de la plaine (1960) et part tenter sa chance à New York.

Sa première véritable percée dans l’industrie du divertissement survient en 1973, lorsqu’elle décroche un rôle dans le soap Search for Tomorrow, où elle incarne Jennifer Pace. Ce rôle lui permet de se faire remarquer et ouvre la voie à de nombreuses apparitions dans des séries télévisées populaires des années 1970 comme Kojak, La croisière s’amuse, Barnaby Jones et Happy Days. En 1978, elle fait une entrée remarquée dans le phénomène télévisuel Dallas, en jouant le rôle de Jenna Wade, l’ex-petite amie de Bobby Ewing. Toutefois, elle quitte rapidement la série et est remplacée par Priscilla Presley quelques années plus tard.

Les années 1980 marquent l’apogée de sa carrière. En 1980, elle devient l’un des visages emblématiques du feuilleton Flamingo Road, où elle incarne Constance Weldon Carlyle, une femme fatale manipulatrice et ambitieuse. Son interprétation lui vaut une nomination aux Golden Globes et assoit son image d’icône glamour de la télévision américaine. Elle enchaîne ensuite avec la série Paper Dolls en 1984, qui explore les coulisses du monde du mannequinat, et rejoint le casting de Falcon Crest en 1985, où elle joue Jordan Roberts, un rôle qui renforce son statut de reine des soap operas, aux côtés de Joan Collins et Donna Mills.

Dans les années 1990, Morgan Fairchild continue de jouer dans des séries à succès, bien que dans des rôles plus secondaires ou récurrents. Elle est notamment remarquée dans Murphy Brown, où elle interprète une rivale de Candice Bergen, ainsi que dans Roseanne et Friends, où elle incarne Nora Bing, la mère excentrique de Chandler Bing. Son image sophistiquée et glamour lui permet d’être régulièrement invitée dans des émissions de télévision et des talk-shows.

Au fil des années 2000 et 2010, elle reste active sur le petit écran, multipliant les apparitions dans des séries comme Cybill, That ’70s Show, Two and a Half Men, Bones, NCIS et American Horror Story: Hotel. Elle participe également à des productions plus légères, notamment des téléfilms romantiques et des comédies. En 2017, elle rejoint le casting du soap Days of Our Lives dans le rôle d’Anjelica Deveraux, renouant ainsi avec le genre qui l’a rendue célèbre. Sa filmographie totalise plus de 160 titres et en 2023 elle a retrouvé ses amies Linda Gray, Donna Mills et Nicolette Sheridan dans le téléfilm Ladies of the 80’s : A Diva Christmas

Parallèlement à sa carrière d’actrice, Morgan Fairchild s’engage activement dans des causes humanitaires et sociales. Elle milite pour la recherche contre le SIDA, les droits des animaux et la protection de l’environnement, utilisant sa notoriété pour sensibiliser le public à ces sujets.

Sur le plan personnel, Morgan Fairchild a toujours cultivé une part de mystère autour de sa vie privée. Elle a été mariée à Jack Calmes, un inventeur et musicien, de 1967 à 1973. Après leur divorce, elle n’a jamais officiellement remarié, bien qu’elle ait entretenu des relations avec plusieurs personnalités du show-business. Elle a été en couple pendant plusieurs années avec le magnat des affaires Mark Seiler, mais leur relation est restée relativement discrète. Malgré son image de diva glamour, elle a toujours cherché à préserver son intimité et n’a pas eu d’enfants.

Jonathan Frakes incarne Damon Ross (88)

Frère de Cassandra Wilder

Jonathan Frakes, né le 19 août 1952 à Bellefonte, en Pennsylvanie, est un acteur, réalisateur et producteur américain, principalement connu pour son rôle emblématique du Commandant William Riker dans la série Star Trek: The Next Generation. Grâce à son charisme naturel et son talent derrière comme devant la caméra, Frakes est devenu une figure incontournable de la franchise Star Trek et un réalisateur prolifique dans l’univers de la science-fiction et au-delà.

Jonathan Scott Frakes grandit dans une famille artistique et intellectuelle. Son père, James Frakes, est professeur de littérature anglaise, et sa mère, Doris, est assistante sociale. Durant sa jeunesse, il développe un intérêt pour le théâtre et la musique. Passionné de trombone, il joue dans plusieurs groupes et orchestres avant de se tourner pleinement vers le métier d’acteur. Après avoir obtenu un diplôme en beaux-arts à l’Université d’État de Pennsylvanie en 1974, il poursuit ses études à la prestigieuse Université Harvard, où il se spécialise en théâtre. Cette formation solide lui ouvre les portes des scènes new-yorkaises, où il fait ses débuts au théâtre, notamment dans des pièces classiques et contemporaines.

Jonathan Frakes débute sa carrière à la télévision dans les années 1970 avec des apparitions dans des séries populaires comme The Doctors et Bare Essence. Il joue également dans Falcon Crest, où il interprète un rôle récurrent, et fait des apparitions dans des séries cultes telles que Hill Street Blues et The Twilight Zone, ainsi que dans la mini série prestigieuse Nord et Sud ou il donnait notamment la réplique à Mary Crosby.

Cependant, c’est en 1987 que sa carrière prend un tournant décisif lorsqu’il est choisi pour incarner le Commandant William Riker dans la série Star Trek: The Next Generation. Diffusée jusqu’en 1994, cette série, créée par Gene Roddenberry, propulse Frakes au rang de star internationale. Dans le rôle du premier officier du vaisseau Enterprise-D, il devient le bras droit du capitaine Jean-Luc Picard (Patrick Stewart). Son interprétation du Commandant Riker, alliant autorité, charisme et une pointe d’humour, séduit les fans de la franchise. Il devient également célèbre pour sa « pose Riker », une manière unique de s’asseoir en enjambant une chaise, qui devient un gimmick bien après la fin de la série.

Frakes reprend son rôle dans plusieurs films dérivés de la série, dont Star Trek: Generations (1994), Star Trek: First Contact (1996), Star Trek: Insurrection (1998) et Star Trek: Nemesis (2002). First Contact, en particulier, est acclamé pour son exploration de thèmes profonds et son équilibre entre action et émotion. Plus récemment, Frakes a retrouvé le personnage de Riker dans les séries Star Trek: Picard et Star Trek: Lower Decks, confirmant son attachement à la franchise.

En parallèle de sa carrière d’acteur, Jonathan Frakes se lance dans la réalisation. C’est sur le tournage de Star Trek: The Next Generation qu’il fait ses débuts derrière la caméra, dirigeant plusieurs épisodes. Son talent pour la mise en scène lui ouvre les portes des autres séries de l’univers Star Trek, comme Deep Space Nine, Voyager et, plus récemment, Discovery et Picard. Son premier long-métrage en tant que réalisateur, Star Trek: First Contact (1996), est un succès critique et commercial, consolidant son statut de réalisateur capable de capturer l’essence de la science-fiction tout en racontant des histoires émouvantes. Il réalise également Star Trek: Insurrection (1998), qui, bien qu’accueilli de manière plus mitigée, témoigne de son engagement envers l’univers de Starfleet.

En dehors de Star Trek, Jonathan Frakes a réalisé plusieurs épisodes de séries populaires comme Roswell, Leverage, The Orville, Burn Notice et Agents of S.H.I.E.L.D.. Il prouve ainsi qu’il est capable de naviguer entre différents genres tout en y apportant une touche personnelle.

Jonathan Frakes est marié depuis 1988 à l’actrice Genie Francis, connue pour son rôle dans le soap opera General Hospital et pour Nord et Sud. Le couple, qui incarne une rare stabilité à Hollywood, a deux enfants : Jameson et Elizabeth. Malheureusement, leur fils Jameson est décédé en 1997 à l’âge de deux ans en raison d’une crise cardiaque causée par une malformation congénitale, un événement tragique qui a profondément marqué la famille. Cet épisode a conduit Jonathan et Genie à s’engager dans des campagnes de sensibilisation pour les maladies cardiaques infantiles.

Jonathan Frakes est resté un ambassadeur passionné de la science-fiction et de la franchise Star Trek. Il est souvent invité dans des conventions pour partager ses expériences et échanger avec les fans. Sa générosité et sa convivialité font de lui une personnalité particulièrement appréciée dans le milieu du divertissement. En dehors de son travail d’acteur et de réalisateur, il a également été le narrateur de la célèbre série documentaire Beyond Belief: Fact or Fiction, dans laquelle il présentait des histoires mystérieuses, renforçant son image de conteur captivant.

Jonathan Frakes et Patrick Stewart dans Star Trek The Next Generation

Brian George incarne le Colonel Ashok Anand (160)

Bras droit de Carlton Travis

Brian George, né le 1ᵉʳ juillet 1952 à Jérusalem, est un acteur et doubleur britannique d’origine indienne, connu pour ses rôles marquants dans des séries télévisées et des films, ainsi que pour son travail prolifique dans le doublage d’animation et de jeux vidéo. Avec son talent pour incarner des personnages excentriques et mémorables, il est devenu un visage familier du petit écran, notamment grâce à son rôle récurrent de Babu Bhatt dans Seinfeld et du père de Raj dans The Big Bang Theory. Brian George naît dans une famille juive indienne à Jérusalem, sous mandat britannique. Ses parents, originaires de Bombay (aujourd’hui Mumbai), déménagent en Angleterre lorsqu’il est encore enfant, avant de s’installer au Canada. Il grandit à Toronto, où il développe un intérêt pour le théâtre et la comédie. Il étudie à l’Université de Toronto avant d’intégrer des troupes de théâtre locales. Il commence sa carrière dans les années 1970, apparaissant dans des productions télévisées canadiennes avant de tenter sa chance aux États-Unis, où il trouve rapidement du travail grâce à sa polyvalence et sa capacité à jouer des rôles de diverses ethnies.

Brian George devient un acteur prolifique dans les séries télévisées américaines, apparaissant dans de nombreux programmes à succès des années 80, 90 et 2000. Son premier grand rôle qui le rend célèbre est celui de Babu Bhatt dans Seinfeld (1991-1998), un restaurateur pakistanais dont les mésaventures avec Jerry Seinfeld sont devenues des moments cultes de la série. Il joue également dans The Big Bang Theory (2007-2019), où il incarne le Dr. V.M. Koothrappali, le père strict mais excentrique de Rajesh Koothrappali. Son interprétation lui permet de toucher une nouvelle génération de spectateurs.

Parmi ses nombreuses apparitions télévisées, on retrouve Who’s the Boss? (1986), Growing Pains (1987), Murphy Brown (1990), The X-Files (1995), 3rd Rock from the Sun (1996), Ally McBeal (1999), Gilmore Girls (2001), Scrubs (2002), Curb Your Enthusiasm (2004), Desperate Housewives (2006), NCIS (2007), Grey’s Anatomy (2008), Once Upon a Time in Wonderland (2013) ou Supergirl (2016) dans une filmographie qui ttalise plus de 325 titres.  Il joue aussi dans plusieurs séries animées cultes en tant que voix récurrente.

Brian George a également marqué l’univers de Star Trek avec plusieurs apparitions dans différentes séries de la franchise, Star Trek: The Next Generation (1993) ou il joue Richard Bashir, le père du Dr. Julian Bashir, mais aussi Star Trek: Deep Space Nine (1998) Star Trek: Voyager (2000) et Star Trek: Enterprise (2003). 

En plus de ses rôles en live-action, Brian George est une voix très demandée dans l’animation et les jeux vidéo. Il a prêté sa voix à de nombreux personnages dans des séries et films d’animation comme Batman: The Animated Series (1992-1995), Aladdin: The Animated Series (1994-1995, Voix du Sultan), Avatar: The Last Airbender (2005-2008) ou il incarne Guru Pathik, un guide spirituel important pour Aang, Green Lantern: The Animated Series (2012) et  la voix du Dr. Otto Octavius dans Ultimate Spider-Man (2013). Dans le domaine des jeux vidéo, il est également très actif, doublant des personnages dans des franchises comme Assassin’s Creed, Mass Effect, Uncharted et Star Wars: The Old Republic.

Bien que plus présent à la télévision, Brian George a également joué dans plusieurs films, souvent dans des rôles secondaires marquants comme dans Austin Powers: International Man of Mystery (1997) ou il joue un dignitaire, Keeping the Faith (2000) – Une comédie romantique avec Ben Stiller et Edward Norton, Hotel Rwanda (2004) – Un drame poignant sur le génocide rwandais…

Brian George reste relativement discret sur sa vie privée. Il est marié et père de famille, mais il parle peu de sa vie personnelle dans les médias. Acteur respecté et apprécié par ses pairs, il est reconnu pour son professionnalisme et sa capacité à jouer des rôles variés, que ce soit dans des comédies, des drames ou des productions animées.

Marjoe Gortner incarne Vince Karlotti (135)

Médium consulté par Emma, escroc manipulé par Lance

Marjoe Gortner, né Hugh Marjoe Ross Gortner le 14 janvier 1944 à Long Beach, en Californie, est un acteur et ancien prédicateur évangélique américain (son prénom, Marjoe, est un mélange entre Marie et Joseph). Enfant prodige de la prédication, il a connu une notoriété précoce avant de révéler les coulisses trompeuses des évangélistes itinérants. Après avoir quitté ce monde, il s’est reconverti avec succès dans le cinéma et la télévision, construisant une carrière marquée par des rôles dans des films d’action et d’horreur des années 1970 et 1980.

Marjoe Gortner a grandi dans un environnement religieux strict. Dès l’âge de quatre ans, il fut poussé par ses parents à devenir prédicateur évangélique itinérant. Formé pour impressionner les fidèles avec des sermons enflammés et un charisme hors du commun, il devint rapidement célèbre comme « l’enfant prédicateur miraculeux ». Ses parents géraient les finances de ses tournées, mais l’exploitaient financièrement, détournant l’argent qu’il gagnait.

Adolescent, il commença à se détourner de cette vie imposée, mais ce n’est qu’au début des années 1970 qu’il prit une décision radicale : il révéla publiquement l’imposture derrière les évangélistes de son genre. Il participa au documentaire Marjoe (1972), qui montrait les coulisses des campagnes de réveil évangélique et dénonçait la manipulation et le profit derrière ces spectacles religieux. Le film remporta l’Oscar du meilleur documentaire en 1973 et fit de lui une figure emblématique de la critique du fondamentalisme religieux aux États-Unis. Après la sortie du documentaire, Marjoe Gortner se réinventa en tant qu’acteur. Grâce à son charisme naturel et à son look de premier rôle, il se fit rapidement une place dans le cinéma des années 1970, notamment dans des films d’action, de science-fiction et d’horreur.

Il débuta avec un rôle dans Earthquake/Tremblement de terre (1974), un film catastrophe à succès porté par Charlton Heston et Ava Gardner. Par la suite, il enchaîna avec plusieurs productions marquantes tels que Bobbie Jo and the Outlaw (1976), un road movie criminel où il partage l’affiche avec Lynda Carter, Food of the Gods (1976), un film d’horreur inspiré de H.G. Wells, où des animaux géants s’attaquent aux humains, The Gun and the Pulpit (1974), un western télévisé où il joue un prédicateur devenant justicier, clin d’œil ironique à son passé, Starcrash (1978), un space opera culte inspiré de Star Wars, où il campe un rôle de héros aux côtés de Caroline Munro et Christopher Plummer, ou encore When You Comin’ Back, Red Ryder? (1979), un drame psychologique où il interprète un vétéran perturbé.

Dans les années 1980, il poursuit sa carrière avec des rôles dans des films de série B et des productions télévisées, notamment Hellhole (1985), un thriller d’horreur et Jungle Warriors (1984), un film d’aventure où il incarne un trafiquant sans scrupules. Il fit aussi des apparitions dans des séries télévisées populaires comme Hawaii Five-O, MacGyver et Falcon Crest.

Marjoe Gortner fut un acteur régulier dans les téléfilms et séries des années 1970 et 1980, jouant souvent des personnages au passé trouble ou des antagonistes charismatiques. Il participa à plusieurs talk-shows où il racontait son expérience en tant qu’ancien prédicateur, et devint une figure de la pop culture en raison de son parcours unique. Dans les années 1990, il ralentit progressivement ses apparitions à l’écran. Il continua cependant à être sollicité pour des documentaires et interviews sur son expérience dans le milieu évangélique et son passage à Hollywood.

Marjoe Gortner a été marié à Candy Clark, une actrice célèbre pour son rôle dans American Graffiti (1973). Leur union fut de courte durée, mais donna naissance à deux enfants. Il fut ensuite marié à Carol Joan (Friend) Raney et Agnes Benjamin.  Il est marié avec Susan Magestro depuis le 4 octobre 2019.

Engagé dans la dénonciation des dérives religieuses, il a utilisé son témoignage pour alerter sur les abus de pouvoir au sein des églises évangéliques. Il a également mené des actions pour sensibiliser à la manipulation mentale et aux dangers des sectes.

Daniel Greene incarne Dwayne Colley (105)

Routier musclé qui tombe amoureux d'Emma

Daniel Greene, né en 1960, est un acteur américain qui s’est illustré aussi bien au cinéma qu’à la télévision, notamment dans des films d’action et des productions de série B. Avec son physique athlétique et son charisme naturel, il a souvent incarné des rôles de héros musclés dans les années 1980 et 1990, tout en multipliant les apparitions dans des séries populaires. Après avoir passé son adolescence sur les terrains de football américain à l’université de Floride ou il décroche un diplôme en affaires internationales, Daniel Greene fait ses premiers pas dans l’industrie du divertissement au début des années 1980. Grâce à son allure imposante et son jeu énergique, il décroche rapidement des rôles dans des séries télévisées, un tremplin pour de nombreux acteurs de son époque. Il apparaît dans des séries à succès telles que Dynastie et Falcon Crest, deux feuilletons emblématiques des années 1980. Il y joue des rôles secondaires, mais son charisme ne passe pas inaperçu auprès des téléspectateurs. Il participe également à des épisodes de Matt Houston et The A-Team, renforçant sa présence dans le paysage télévisuel américain.

Si Daniel Greene s’illustre à la télévision, c’est surtout dans le cinéma d’action qu’il trouve une place notable. Son physique athlétique en fait un candidat idéal pour des rôles de héros dans des films de série B, souvent dans la lignée de ceux popularisés par Arnold Schwarzenegger et Sylvester Stallone. Il se fait notamment remarquer dans Hands of Steel (1986), un film de science-fiction post-apocalyptique où il incarne un cyborg doté d’une force surhumaine. Ce rôle renforce son image d’acteur d’action et le propulse dans d’autres productions du même genre.

Dans les années 1990, il continue sur cette lancée en jouant dans des films comme Deadly Intruder (1988), The Mad Monk (1993) et Fists of Iron (1995), des longs-métrages qui, bien que destinés à un public de niche, lui assurent une notoriété dans le cinéma d’exploitation.

Au-delà des films d’action, Daniel Greene parvient à diversifier sa carrière en collaborant avec les réalisateurs Peter et Bobby Farrelly, connus pour leurs comédies décalées. Il joue notamment dans Dumb and Dumber (1994), où il incarne un personnage secondaire marquant. Il poursuit cette collaboration avec Kingpin (1996), Mary à tout prix (1998) et Fous d’Irène (2000), où il apparaît dans des rôles comiques qui contrastent avec ses performances plus musclées du passé. Cette transition vers la comédie lui permet d’élargir son registre et de toucher un public plus large, bien que son image d’acteur de films d’action reste prédominante.

Au fil des années 2000 et 2010, Daniel Greene continue à apparaître sporadiquement dans des productions télévisées et cinématographiques. Il décroche des rôles dans des séries telles que Melrose Place, Walker, Texas Ranger et Desperate Housewives, prouvant ainsi sa longévité dans l’industrie.

Contrairement à de nombreux acteurs de sa génération, Daniel Greene a toujours su préserver sa vie privée. Il est marié avec une actrice et ancienne Miss Caroline du nord, LaGena Lookabill, depuis 1990.

Daniel Greene a également fait des couvertures de magazine de sport et apparait dans le film d'Elvira
Daniel Greene est apparu dans des téléfilms d'actions, mais aussi dans des séries comme Remington Steele et même dans 'V'

Jane Greer incarne Charlotte Pershing (80)

Mère naturelle de Maggie

Jane Greer, née Bettejane Greer, voit le jour le 9 septembre 1924 à Washington D.C., aux États-Unis. Dotée d’une beauté classique et d’un regard mystérieux, elle est souvent associée aux films noirs où elle a excellé en incarnant des femmes fatales mémorables. Malgré une carrière relativement brève par rapport à ses contemporaines, elle demeure une figure marquante de l’âge d’or hollywoodien, notamment grâce à son rôle emblématique dans La Griffe du passé (Out of the Past, 1947).

Avant de conquérir le grand écran, Jane Greer se distingue par ses talents musicaux et son allure élégante. Adolescente, elle joue du piano et chante dans un groupe avant de s’orienter vers le mannequinat. Une paralysie partielle du visage due à une attaque de Bell, survenue dans sa jeunesse, lui donne un sourire légèrement asymétrique qui devient l’un de ses traits caractéristiques.

Jane est repérée par Howard Hughes, le célèbre magnat du cinéma et de l’aviation, qui l’introduit à Hollywood dans les années 1940. Elle signe rapidement un contrat avec RKO Pictures, l’un des studios majeurs de l’époque. Après quelques petits rôles dans des comédies légères et des films de guerre, elle se fait remarquer dans Dick Tracy (1945) et The Falcon’s Alibi (1946). Mais c’est son interprétation magistrale dans La Griffe du passé (1947), aux côtés de Robert Mitchum et Kirk Douglas, qui lui apporte une reconnaissance durable. Dans ce chef-d’œuvre du film noir réalisé par Jacques Tourneur, Jane incarne Kathie Moffat, une femme fatale énigmatique et manipulatrice. Son jeu subtil, alliant charme et danger, lui vaut les éloges de la critique. Ce rôle reste à ce jour l’une des plus grandes performances du genre.

Elle apparaît dans des films tels que They Won’t Believe Me (1947), un autre film noir captivant, et Station West (1948), un western où elle partage l’affiche avec Dick Powell. Elle s’illustre également dans des drames et des comédies comme You’re in the Navy Now (1951) avec Gary Cooper, et The Big Steal (1949), une comédie policière où elle retrouve Robert Mitchum. Cependant, sa carrière ralentit au début des années 1950, en partie à cause de sa volonté de privilégier sa vie personnelle. Jane continue néanmoins à tourner sporadiquement, apparaissant dans des films tels que Man of a Thousand Faces (1957), un biopic sur Lon Chaney, et Run for the Sun (1956), un thriller d’aventure avec Richard Widmark.

À la télévision, elle se fait remarquer dans des séries populaires comme Alfred Hitchcock Presents (1958), Bonanza (1966) et The Love Boat (1979). Plus tard, elle rend un hommage poignant à son rôle phare en jouant un petit rôle dans le remake de La Griffe du passé, intitulé Contre toute attente (Against All Odds, 1984), avec Jeff Bridges et Rachel Ward. L’un de ses derniers rôle à la télévision est celui de Vivian dans 3 épisodes de Twin Peaks en 1990.

Côté vie privée, Jane Greer mène une existence relativement calme, loin des scandales hollywoodiens. Elle épouse le chanteur et compositeur Rudy Vallee en 1943, mais leur union se termine par un divorce deux ans plus tard. Elle se remarie en 1947 avec Edward Lasker, un homme d’affaires influent, avec qui elle a trois fils : Alex, Steven et Lawrence. Leur mariage dure jusqu’en 1963, date de leur séparation.

Jane Greer s’éteint le 24 août 2001 à l’âge de 76 ans, des suites d’un cancer.

Adjoint du shérif de Tuscany Valley

Brad Harris, né le 16 juillet 1933 à St. Anthony, Idaho, et décédé le 7 novembre 2017 à Santa Monica, Californie, était un acteur, cascadeur et producteur américain. Après avoir déménagé en Californie, il a fréquenté le lycée de Burbank avant d’obtenir une bourse sportive pour étudier l’économie à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA). Une blessure au genou subie lors de matchs de football l’a conduit à la musculation pour renforcer sa condition physique, éveillant ainsi son intérêt pour le culturisme. Il a débuté sa carrière cinématographique en tant que doublure et cascadeur, participant notamment à des films tels que « Monkey on My Back » (1957) et « Li’l Abner » (1959).

Profitant de sa carrure imposante, Harris s’est rendu en Europe au début des années 1960, période marquée par un engouement pour les péplums et les films d’aventure. Il a rapidement obtenu des rôles principaux, incarnant des personnages tels que Goliath dans « Goliath contre les géants » (1961) et Hercule dans « La Fureur d’Hercule » (1962). Il a également interprété Samson dans « Samson contre Hercule » (1962) et Marcus Tiberius dans « Les Derniers jours d’Herculanum » (1962). Au-delà des péplums, Harris a diversifié sa filmographie en participant à des films d’espionnage et des westerns spaghetti. Il a notamment interprété le capitaine Tom Rowland dans la série « Kommissar X » et a joué dans « Les Trois Fantastiques Supermen » (1967). Sa collaboration avec l’acteur Tony Kendall et le réalisateur Gianfranco Parolini a été particulièrement fructueuse. Parmi ses autres films notables figurent « Les Chercheurs d’or de l’Arkansas » (1964), où il incarne Phil Stone, et « Les Pirates du Mississippi » (1963), dans lequel il joue Tom Cook. Il a également participé à « Espionnage à Hong Kong » (1962) dans le rôle de McLean.

À la télévision, Brad Harris est apparu dans plusieurs séries populaires. Il a notamment joué dans « Inspecteur Derrick », dans « Dallas » et « Falcon Crest », où il a interprété un rôle récurrent de shérif dans 7 épisodes. Il a également fait des apparitions dans « Rick Hunter » et « L’Incroyable Hulk ».

En 1967, Brad Harris a épousé l’actrice tchèque Olga Schoberová, avec qui il a eu une fille prénommée Sabrina. Le couple a divorcé en 1969. Après sa carrière d’acteur, Harris a fondé sa propre société de production, « Three Star Pictures », et a également créé une entreprise de musculation, développant et commercialisant des équipements d’exercice. Brad Harris est décédé le 7 novembre 2017 à l’âge de 84 ans à Santa Monica, Californie.

Celeste Holm incarne Anna Rossini (98)

Mère vengeresse de Cassandra et Damon

Celeste Holm, née le 29 avril 1917 à New York et décédée le 15 juillet 2012, fut une actrice américaine à la carrière remarquable, tant sur les planches de Broadway qu’au cinéma et à la télévision. Récompensée par un Oscar pour son rôle dans Gentleman’s Agreement (1947), elle est également connue pour sa performance mémorable dans All About Eve (1950) et pour son engagement humanitaire.

Née à New York dans une famille cultivée et cosmopolite, Celeste Holm grandit dans un environnement propice aux arts. Son père, Theodor Holm, était un homme d’affaires norvégien, et sa mère, Jean Parke, une portraitiste américaine reconnue. Encouragée dès son plus jeune âge à explorer sa créativité, Celeste étudie l’art dramatique à l’Université de Chicago. C’est là qu’elle se passionne pour le théâtre, un domaine dans lequel elle excelle rapidement. Celeste Holm fait ses débuts sur scène dans les années 1930, mais c’est en 1943 qu’elle accède à la célébrité grâce à la comédie musicale Oklahoma! de Rodgers et Hammerstein. Son interprétation pétillante d’Ado Annie, jeune femme coquette et espiègle, lui vaut l’admiration du public et des critiques. Ce rôle lance véritablement sa carrière et marque le début d’une longue association avec Broadway.

Elle enchaîne ensuite les succès dans des productions comme Bloomer Girl (1944) et The King and I (où elle remplace temporairement Gertrude Lawrence). Son charisme et sa capacité à captiver une salle entière font d’elle une étoile montante du théâtre musical. Forte de son succès sur scène, Celeste Holm se tourne vers Hollywood à la fin des années 1940. Elle décroche un rôle marquant dans Gentleman’s Agreement (1947) d’Elia Kazan, où elle incarne une journaliste vive et engagée dénonçant l’antisémitisme. Son interprétation lui vaut l’Oscar de la Meilleure Actrice dans un Second Rôle, consacrant son talent sur grand écran.

Elle enchaîne avec des rôles dans des films à succès comme Road House (1948), un thriller noir où elle partage l’affiche avec Richard Widmark et Ida Lupino, et Come to the Stable (1949), qui lui vaut une nomination aux Oscars. En 1950, elle joue dans All About Eve, chef-d’œuvre de Joseph L. Mankiewicz, aux côtés de Bette Davis et Anne Baxter. Son rôle de Karen Richards, amie et soutien du personnage incarné par Bette Davis, est salué par la critique et renforce son image d’actrice subtile et sophistiquée. Elle poursuit ensuite sa carrière avec des films comme Three Little Girls in Blue (1946), The Snake Pit (1948) et High Society (1956), où elle donne la réplique à Frank Sinatra, Grace Kelly et Bing Crosby.

Dans les années 1950 et 1960, alors que le cinéma évolue, Celeste Holm s’oriente vers la télévision. Elle apparaît dans de nombreuses séries populaires, telles que Alfred Hitchcock Presents, The Love Boat, Columbo et Fantasy Island. Elle obtient un rôle récurrent dans la série Promised Land dans les années 1990 et continue d’apparaître ponctuellement sur le petit écran jusqu’à la fin de sa vie. Sa capacité à jouer aussi bien des rôles dramatiques que comiques en fait une actrice prisée des réalisateurs de télévision.

Celeste Holm mène une vie sentimentale mouvementée et se marie à cinq reprises. Parmi ses époux figurent le réalisateur Ralph Nelson et l’acteur Wesley Addy, avec qui elle reste mariée jusqu’à la mort de ce dernier en 1996. Elle est également la mère de Ted Nelson, un pionnier de l’informatique et créateur du concept d’hypertexte. Sa relation avec son fils est parfois complexe, notamment à cause de ses choix de vie et de ses mariages successifs. En dehors de sa carrière, Celeste Holm se distingue par son engagement dans de nombreuses causes humanitaires. Elle est une fervente défenseuse des droits des artistes et s’implique activement dans des organisations comme l’Actors’ Fund of America.

Celeste Holm s’éteint le 15 juillet 2012 à l’âge de 95 ans, laissant derrière elle une carrière impressionnante de plus d’une centaine de titres, 

Lauren Hutton incarne Liz McDowell (164)

Amie de Richard Channing propriétaire d'une équipe de baseball très convoitée

Lauren Hutton, née Mary Laurence Hutton le 17 novembre 1943 à Charleston, en Caroline du Sud, est une actrice et mannequin américaine qui a marqué son époque aussi bien dans l’industrie de la mode que dans le cinéma. Réputée pour son sourire unique, marqué par un espace entre ses dents de devant, elle a bousculé les standards de beauté traditionnels et s’est imposée comme un symbole d’élégance et de modernité. Après une carrière fulgurante dans le mannequinat, elle s’est tournée vers le cinéma et la télévision, apparaissant dans des films emblématiques tels que American Gigolo (1980).

Lauren Hutton grandit entre Charleston et Tampa, en Floride. Après des études en arts à l’Université de Floride du Sud, elle s’installe à New York dans les années 1960 pour poursuivre une carrière dans le mannequinat. Son physique atypique pour l’époque, notamment son diastème (l’espace entre ses dents), la distingue immédiatement. Elle devient rapidement l’une des premières supermodels de l’histoire, apparaissant sur la couverture de Vogue plus de 25 fois au cours de sa carrière. En 1973, elle signe un contrat record avec la marque de cosmétiques Revlon, devenant ainsi l’un des premiers mannequins à obtenir un contrat d’exclusivité lucratif avec une grande entreprise. Encouragée par son succès dans la mode, elle décide de se tourner vers le cinéma à la fin des années 1960 et décroche ses premiers rôles sur grand écran.

Lauren Hutton fait ses débuts au cinéma dans Paper Lion (1968) aux côtés d’Alan Alda. Mais c’est dans les années 1970 qu’elle se forge une véritable carrière d’actrice, jouant aux côtés de grands noms du cinéma américain. Elle enchaîne les rôles dans plusieurs films notables comme Little Fauss and Big Halsy (1970, un drame sportif avec Robert Redford), The Gambler (1974, un thriller psychologique avec James Caan), Gator (1976, un film d’action réalisé et interprété par Burt Reynolds), Welcome to L.A. (1976, un film indépendant salué par la critique) ou Somebody Killed Her Husband (1978, une comédie policière où elle partage l’affiche avec Jeff Bridges). Dans chacun de ces rôles, Lauren Hutton impose une présence magnétique et un charme naturel, s’éloignant des clichés des actrices glamours de l’époque pour adopter un jeu plus moderne et spontané.

En 1980, Lauren Hutton atteint l’un des sommets de sa carrière avec American Gigolo, où elle joue le rôle de Michelle Stratton, une femme riche et mystérieuse impliquée dans une romance avec un escort masculin joué par Richard Gere. Le film, réalisé par Paul Schrader, devient culte et contribue à lancer la carrière de Gere. Lauren Hutton y incarne une femme sophistiquée et vulnérable, offrant une performance remarquée qui lui permet d’être identifiée comme une actrice de premier plan à Hollywood.

Après American Gigolo, Lauren Hutton continue de tourner, alternant entre cinéma et télévision, notamment dans Paternity (1981, une comédie avec Burt Reynolds), Lassiter (1984, un thriller avec Tom Selleck), Malone (1987) ou Once Bitten (1985, une comédie de vampires où elle joue aux côtés de Jim Carrey). Elle fait également de nombreuses apparitions dans des séries télévisées populaires, notamment Central Park West (1995-1996, une série dramatique où elle tient un rôle récurrent) ou Nip/Tuck (2007 où elle incarne une femme d’affaires influente). Dans les années 1990, elle se met en retrait du cinéma, mais continue d’être active dans le mannequinat, devenant un symbole de beauté mature et prouvant que le vieillissement ne doit pas être un frein dans l’industrie de la mode.

Alors que de nombreux mannequins disparaissent de la scène en vieillissant, Lauren Hutton défie les normes en restant une figure influente du mannequinat bien après ses 50 ans. Dans les années 1990 et 2000, elle revient sur le devant de la scène en défilant pour des marques prestigieuses et en posant pour des campagnes publicitaires de Calvin Klein, H&M et Bottega Veneta. Elle devient une porte-parole du vieillissement positif, refusant la chirurgie esthétique excessive et prônant une beauté naturelle et assumée. En 2017, elle crée l’événement en posant en lingerie à 73 ans pour la marque Calvin Klein, prouvant qu’elle reste une icône intemporelle.

Lauren Hutton a toujours été une femme indépendante, refusant les conventions d’Hollywood et du mannequinat. Elle a eu une longue relation avec Bob Williamson, mais ne s’est jamais mariée ni n’a eu d’enfants, préférant mener une vie libre et aventureuse. Grande amatrice de voyages et de nature, elle est passionnée de moto et a parcouru le monde sur deux roues. En 2000, elle survit à un grave accident de moto qui lui cause de multiples fractures, mais elle se rétablit rapidement et continue de mener une vie active. Elle s’est également impliquée dans des causes environnementales et sociales, soutenant la protection des océans et la préservation de la nature.

Amie intime de Philip Erickson

Anne Jeffreys, née Anne Carmichael le 26 janvier 1923 à Goldsboro, en Caroline du Nord, et décédée le 27 septembre 2017 à Los Angeles, fut une actrice américaine de talent, marquée par une carrière prolifique au cinéma, à la télévision et sur les planches, ainsi qu’une personnalité rayonnante appréciée pour son élégance et sa grâce intemporelle.

Initialement destinée à une carrière de chanteuse d’opéra, Anne Jeffreys se tourna finalement vers le théâtre musical, un art où sa beauté, sa voix et son charisme naturel captivaient les spectateurs. Sa carrière au cinéma débuta au début des années 1940, lorsqu’elle signa avec la RKO Pictures. Parmi ses premiers rôles notables figurent des apparitions dans des productions légères et des films noirs. Elle se fit remarquer dans Dillinger (1945), un drame criminel dans lequel elle partageait l’écran avec Lawrence Tierney.

C’est toutefois dans Dick Tracy (1945–1947), série de films inspirés du célèbre comic strip, qu’elle laissa une empreinte durable, incarnant Tess Trueheart, la fiancée du détective intrépide. Ses rôles dans des comédies musicales telles que Step Lively (1944) aux côtés de Frank Sinatra, et Riffraff (1947), confirmèrent sa polyvalence. Malgré une carrière cinématographique prometteuse, Anne Jeffreys choisit d’élargir ses horizons artistiques et s’illustra sur scène, notamment dans des productions de Broadway telles que Kiss Me, Kate de Cole Porter, où elle reçut des éloges unanimes.

Dès les années 1950, Anne Jeffreys se réinventa à l’ère de la télévision. Elle gagna en notoriété grâce à son rôle dans Topper (1953–1955), une comédie fantastique où elle incarna Marion Kerby, un fantôme espiègle et glamour, aux côtés de son partenaire d’écran Leo G. Carroll. Cette série, véritable précurseur des comédies fantastiques télévisées, consolida son statut d’actrice de premier plan.

Elle poursuivit avec des apparitions dans de nombreuses séries télévisées populaires des années 1960 et 1970, notamment L’Homme de fer (Ironside), Bonanza, et Falcon Crest, où elle fit une incursion remarquée dans les années 1980, rejoignant ainsi l’univers des night time soaps alors en pleine effervescence.

Anne Jeffreys partagea sa vie avec l’acteur Robert Sterling, qu’elle épousa en 1951. Le couple, surnommé affectueusement « The Lovely Couple » par leurs pairs, connut une vie conjugale harmonieuse qui dura jusqu’à la mort de Sterling en 2006. Ensemble, ils eurent trois enfants : Jeffrey, Dana et Tyler, et se produisirent parfois ensemble, comme dans Topper, incarnant un couple fictif aussi charmant que dans la réalité. Elle fut auparavant marié quelques années à Joseph Robert Serena mais le mariage fit finalement annulé.

Proche de ses contemporains, Anne Jeffreys fréquenta les cercles artistiques de Hollywood et fut admirée pour sa générosité et sa vivacité d’esprit. Elle entretenait des relations amicales avec des stars telles que Frank Sinatra, qui loua ses talents de chanteuse. En dehors de ses activités d’actrice, Anne Jeffreys fut une personnalité active dans des œuvres caritatives et des organisations de soutien aux artistes. Elle s’investit notamment dans des causes liées aux arts et à l’éducation musicale, défendant avec ardeur l’importance de la culture. Son élégance naturelle lui valut également d’être une figure de la mode, apparaissant fréquemment dans des événements mondains et des magazines. Elle reçut une étoile sur le Hollywood Walk of Fame, témoignant de son impact durable sur l’industrie du spectacle.

Salome Jens incarne Claudia Chadway (161)

Infirmière de Dina

Salome Jens, née le 8 mai 1935 à Milwaukee, dans le Wisconsin, est une actrice américaine à la carrière riche et variée, s’étendant sur plus de six décennies. Connue pour ses rôles marquants aussi bien au cinéma qu’à la télévision, elle s’est particulièrement illustrée dans des rôles mystérieux et sophistiqués. Son interprétation de la Femelle Métamorphe dans Star Trek: Deep Space Nine l’a rendue culte auprès des fans de science-fiction, mais son talent s’est exprimé dans de nombreux autres registres, du drame psychologique au thriller en passant par le théâtre.

Salome Jens grandit dans le Wisconsin et se découvre rapidement une passion pour le théâtre. Elle étudie l’art dramatique à la Northwestern University et fait ses premiers pas sur scène dans des productions théâtrales. Son charisme naturel et son jeu intense lui permettent d’attirer rapidement l’attention des professionnels du milieu. Dans les années 1950 et 1960, elle s’illustre sur les planches, notamment dans des productions off-Broadway où elle joue des rôles forts et complexes. Elle travaille avec des metteurs en scène prestigieux et fait partie de cette génération d’acteurs formés à l’Actors Studio, ce qui lui permet d’affiner son jeu et de se démarquer par une approche naturaliste et intense de la comédie.

Salome Jens débute au cinéma à la fin des années 1950, mais c’est en 1963 qu’elle attire l’attention avec son rôle dans Angel Baby, un drame intense où elle incarne une femme dotée de dons mystiques. Son jeu subtil et troublant fait sensation et lui ouvre les portes d’Hollywood. Elle enchaîne ensuite avec plusieurs films notables Terror in the City (1964), Seconds (1966) un film de science-fiction psychologique réalisé par John Frankenheimer, où elle incarne l’épouse d’un homme vieillissant qui change d’identité grâce à une procédure expérimentale. Ce film, salué par la critique, devient un classique du cinéma dystopique, The Fool Killer (1965) aux côtés d’Anthony Perkins, elle livre une performance remarquable dans ce film dramatique, Savages (1972), Harry and Tonto (1974), The Boy Who Could Fly (1986) un film fantastique où elle incarne la psychologue de l’un des personnages principaux ou Chances Are (1989) une comédie romantique avec Cybill Shepherd et Robert Downey Jr., où elle joue un rôle secondaire marquant. Bien qu’elle n’ait jamais été une grande star du cinéma, Salome Jens a su imposer sa présence grâce à son charisme et à son talent, apparaissant dans des films marquants et inclassables.

Si sa carrière au cinéma est impressionnante, c’est surtout à la télévision que Salome Jens a marqué les esprits. Dès les années 1960, elle devient une actrice récurrente dans de nombreuses séries à succès, alternant entre drame, science-fiction et policier. Parmi ses apparitions les plus notables, on retrouve Bonanza (1969), Medical Center (1969-1975), McMillan & Wife (1975), Kojak (1976), The Six Million Dollar Man (1977), The Colbys (1986-1987), Melrose Place (1994), ER (1997), Profiler (1999) ou Alias (2002)

Son rôle le plus iconique reste celui de la Femme Métamorphe dans Star Trek: Deep Space Nine (1994-1999). Son personnage, chef des Fondateurs et adversaire majeure des héros de la série, est d’une complexité fascinante. Son interprétation, à la fois froide et empreinte de gravité, lui permet de s’imposer comme l’un des meilleurs antagonistes de la franchise. Elle a également participé à des téléfilms et mini-séries remarquées, confirmant son statut d’actrice incontournable du petit écran. En plus de son travail devant la caméra, Salome Jens a également prêté sa voix à de nombreux documentaires et films. Sa voix grave et captivante lui a valu d’être sollicitée pour des narrations dans des œuvres historiques et culturelles. Elle a notamment été la voix off dans plusieurs documentaires sur l’espace, l’histoire américaine et la nature, son timbre unique ajoutant une touche d’élégance et de profondeur aux récits.

Salome Jens a toujours été discrète sur sa vie privée. Elle a été mariée à Ralph Meeker, un acteur connu pour ses rôles dans le cinéma noir, mais leur mariage n’a pas duré. Elle s’est ensuite remariée avec le producteur Lee Leonard.

Jeff Kober incarne Guy Stafford (136)

Tueur à gages chargé de retrouver Kit Marlowe

Jeff Kober, né le 18 décembre 1953 à Billings, dans le Montana, est un acteur américain reconnu pour ses rôles marquants dans des films et séries télévisées, souvent dans des rôles de méchants ou de personnages torturés. Avec son regard perçant et son physique atypique, il s’est imposé comme un acteur de second rôle incontournable, en particulier dans des productions télévisées où il a laissé une empreinte durable.

Jeff Kober quitte le Montana dans les années 1970 pour s’installer à Los Angeles, où il commence à étudier l’art dramatique sous la direction d’Ed Kaye-Martin. Il décroche rapidement des rôles dans des séries télévisées et se fait remarquer grâce à son intensité et son charisme naturel. Son premier rôle marquant intervient en 1986 dans la série China Beach, où il incarne Dodger, un soldat vétéran du Vietnam, un personnage complexe qui lui permet de démontrer toute l’étendue de son talent dramatique. Ce rôle l’impose comme un acteur crédible dans des rôles intenses et tourmentés.

Tout au long de sa carrière, Jeff Kober s’est illustré principalement à la télévision, multipliant les apparitions dans des séries populaires. Il est devenu l’un des visages récurrents des séries des années 1980, 1990 et 2000, incarnant souvent des criminels, des marginaux ou des personnages ambigus. Parmi ses rôles les plus notables, on peut citer The X-Files (1995), dans l’épisode The Walk, où il campe un vétéran de la guerre du Golfe aux pouvoirs surnaturels, Buffy contre les vampires (1999-2002), où il incarne Rack, un sorcier manipulateur qui entraîne Willow dans la magie noire, 24 heures chrono (2002-2003), où il joue le rôle du sadique et impitoyable prisonnier Kevin Kelly, Sons of Anarchy (2009), où il incarne Jacob Hale Jr., un politicien corrompu qui s’oppose aux motards du club SAMCRO, The Walking Dead (2013), où il joue Joe, le leader du groupe des « Claimers », un antagoniste mémorable face à Rick Grimes ou encore General Hospital (depuis 2020), où il incarne Cyrus Renault, un trafiquant de drogue et manipulateur sans scrupules.

Outre ces rôles emblématiques, il est apparu dans de nombreuses autres séries à succès comme NCIS, Supernatural, Charmed, Criminal Minds, New York, police judiciaire, Mentalist et Burn Notice, prouvant son incroyable polyvalence et sa capacité à incarner des personnages marquants même dans des apparitions brèves.

Bien que sa carrière ait été principalement télévisuelle, Jeff Kober a aussi joué dans plusieurs films, notamment des productions d’action, d’horreur et de science-fiction. On peut citer Tank Girl (1995), où il incarne un mutant violent dans cette adaptation culte du comic book éponyme, The First Power (1990), un thriller surnaturel avec Lou Diamond Phillips, Out of Bounds (1986), un film noir où il joue un criminel impitoyable, Lost Voyage (2001), un téléfilm d’horreur où il campe un personnage confronté à des phénomènes paranormaux, A Man Apart (2003), un thriller policier avec Vin Diesel, où il joue un trafiquant de drogue, Hidalgo (2004), une épopée d’aventure avec Viggo Mortensen ou Defining Moments (2021), une comédie dramatique avec Burt Reynolds, l’un de ses derniers rôles au cinéma. Sa filmographie, bien que moins dense que sa carrière télévisuelle, est marquée par une présence forte et une capacité à s’imposer dans des univers sombres et violents.

En dehors de son travail d’acteur, Jeff Kober est passionné par la méditation et la spiritualité. Il a écrit un livre sur la méditation intitulé Embracing Bliss et donne régulièrement des conférences et des cours sur le bien-être et la pleine conscience. Cette facette de sa personnalité contraste fortement avec les rôles brutaux et intenses qu’il interprète à l’écran. Il a également exploré l’écriture et la photographie, affirmant ainsi son côté artistique au-delà du jeu d’acteur.

Jeff Kober à une fille, Emily, et s’est marié avec Kelly Cutrone et Rhonda Talbot. Il est actuellement en couple avec Adele Slaughter, une poétesse et auteure avec qui il partage un intérêt pour la spiritualité et la méditation. Il reste relativement discret sur sa vie privée, préférant se concentrer sur son travail et ses passions en dehors d’Hollywood. Egalement musicien, il fut notamment le bassiste du groupe de rock The Walking Wounded. 

Apollonia Kotero incarne Apollonia (103)

Chanteuse en devenir découverte par Lance

Apollonia Kotero, née Patricia Kotero le 2 août 1959 à Santa Monica, Californie, est une chanteuse, actrice et mannequin américaine qui s’est fait connaître dans les années 1980 grâce à son rôle emblématique dans Purple Rain (1984) aux côtés de Prince. Véritable icône pop de son époque, elle a mené une carrière diversifiée mêlant musique, cinéma et télévision, marquée par son charisme et son énergie captivante.

D’origine mexicaine, Apollonia Kotero grandit en Californie et développe très tôt un intérêt pour le monde du spectacle. Avant de devenir célèbre, elle débute comme mannequin et remporte plusieurs concours de beauté, notamment le titre de Miss San Pedro. Son allure exotique et son charisme naturel lui ouvrent rapidement les portes de l’industrie du divertissement. Dans les années 1980, elle fait ses premiers pas à la télévision en apparaissant dans des séries populaires telles que CHiPs, Fantasy Island et Knight Rider. Ces rôles secondaires lui permettent de se familiariser avec le métier d’actrice et d’attirer l’attention des producteurs.

La carrière d’Apollonia prend un tournant décisif en 1984 lorsqu’elle est choisie par Prince pour incarner le rôle féminin principal dans Purple Rain. Elle remplace alors Denise Matthews (alias Vanity), qui devait initialement jouer le rôle d’Apollonia, une jeune chanteuse aspirant à percer dans le milieu musical. Ce film culte, où elle partage l’affiche avec Prince, devient un immense succès et propulse Apollonia sur le devant de la scène internationale. Elle y interprète notamment la chanson Take Me with U, en duo avec Prince, qui devient un hit marquant des années 80. Sa relation artistique avec le chanteur contribue à la rendre iconique et à l’associer durablement à l’univers de Minneapolis Sound. Dans la foulée du succès de Purple Rain, Prince forme pour elle le groupe Apollonia 6, destiné à remplacer Vanity 6. Le trio féminin sort un album éponyme en 1984, produit par Prince, avec des titres comme Sex Shooter, qui connaît un certain succès. Malgré l’impact de l’album, Apollonia quitte le groupe peu après pour poursuivre une carrière solo, marquant ainsi la fin de sa collaboration étroite avec Prince. En tant que chanteuse, elle continue à enregistrer de la musique et sort en 1988 son album solo Apollonia, un mélange de pop et de dance, qui ne rencontre toutefois pas le même engouement que ses précédents projets musicaux sous l’égide de Prince.

Après Purple Rain, Apollonia Kotero poursuit sa carrière d’actrice en apparaissant dans divers films et séries télévisées. Elle joue notamment dans Miami Vice, où elle incarne des personnages sensuels et mystérieux, ainsi que dans des séries comme Falcon Crest et Murder, She Wrote. Dans les années 1990, elle continue à travailler à la télévision, décrochant des rôles récurrents dans des feuilletons et participant à plusieurs téléfilms. Elle apparaît également dans des productions de séries B, où son image de sex-symbol des années 80 reste un atout majeur.

Au-delà de la musique et du cinéma, Apollonia Kotero s’essaie également à la production. Dans les années 2000, elle fonde Kotero Entertainment, une société de production spécialisée dans la gestion d’artistes et le développement de projets audiovisuels. Elle s’implique dans la production de documentaires et de clips, cherchant à mettre en avant de nouveaux talents tout en explorant l’envers du décor de l’industrie musicale. Son expérience aux côtés de Prince et son propre parcours lui permettent d’apporter un regard avisé sur l’évolution du show-business.

La vie personnelle d’Apollonia Kotero a été marquée par quelques relations médiatisées, dont celle avec David Lee Roth, le charismatique chanteur de Van Halen, ainsi qu’une prétendue relation avec le chanteur Prince, mais elle a toujours su préserver une part de mystère sur sa vie privée. Elle a été mariée à l’acteur et producteur Kevin Bernhardt de 1987 à 1997, un mariage qui a duré une décennie avant de se conclure par un divorce. Malgré sa célébrité, elle a toujours cherché à garder une certaine discrétion sur ses relations amoureuses après cette séparation. À ce jour, elle n’a pas eu d’enfants, préférant se consacrer à sa carrière et à ses projets artistiques. Très attachée à sa famille, elle reste proche de ses racines mexicaines et entretient des liens étroits avec ses proches.

Fermier du Nevada chez qui Julia trouve refuge après son évasion

Geoffrey Bond Lewis est né le 31 juillet 1935 à Plainfield, dans le New Jersey, et a grandi en Californie, dans la petite ville de Wrightwood. Très tôt passionné par le théâtre et le cinéma, il décide de suivre des études au Pomona College avant de se perfectionner en art dramatique à New York et en Californie. Son physique particulier, son visage expressif et sa voix rocailleuse lui permettent rapidement de se faire remarquer et il devient l’un des seconds rôles les plus marquants du cinéma américain, particulièrement dans les années 1970 et 1980, grâce à ses nombreuses collaborations avec Clint Eastwood.

Geoffrey Lewis débute au cinéma à la fin des années 1960, mais c’est véritablement dans les années 1970 qu’il se fait connaître du grand public. Son premier grand rôle lui est offert par Clint Eastwood en 1973 dans L’Homme des Hautes Plaines (High Plains Drifter), où il incarne le bandit Stacey Bridges. Ce film marque le début d’une longue collaboration avec Eastwood, avec qui il tourne plusieurs films marquants, comme La Sanction (The Eiger Sanction, 1975), Doux, dur et dingue (Every Which Way but Loose, 1978) et sa suite Ça va cogner (Any Which Way You Can, 1980). Dans ces deux derniers, il joue Orville, le frère du personnage principal interprété par Eastwood, un rôle comique qui contraste avec ses habituels rôles de méchants et de marginaux.

Tout au long de sa carrière, il s’illustre dans des films de genres variés, notamment le western avec Un génie, deux associés, une cloche (1976), la science-fiction avec The Lawnmower Man (1992), l’action avec Tango & Cash (1990), ou encore le thriller avec Meurtre en suspens (Nick of Time, 1995), où il partage l’affiche avec Johnny Depp et Christopher Walken. En 2004, il apparaît dans Le Secret des frères McCann (Secondhand Lions), une comédie dramatique portée par Michael Caine et Robert Duvall. Son talent pour incarner des personnages aussi bien inquiétants que sympathiques lui permet de se constituer une filmographie impressionnante, avec plus de 200 rôles au cinéma et à la télévision.

En parallèle de sa carrière au cinéma, Geoffrey Lewis devient un visage familier de la télévision américaine. Dès les années 1960, il enchaîne les apparitions dans des séries populaires comme Bonanza, Mission Impossible, Hawaï police d’État et Gunsmoke. Dans les années 1970 et 1980, il continue à s’imposer dans le paysage télévisuel avec des rôles marquants dans Les Rues de San Francisco, Starsky et Hutch, La Petite Maison dans la prairie et même Galactica.

En 1981, il est nommé au Golden Globe du meilleur second rôle pour son interprétation dans la mini-série Flo. Plus tard, il rejoint pour 9 épisodes le casting de Falcon Crest, fait une apparition dans le téléfilm Dallas quand tout à commencé, et apparaît dans d’autres séries cultes comme X-Files, Walker, Texas Ranger ou encore Dawson au début des années 2000. Grâce à son charisme unique, il parvient à s’adapter aux évolutions du petit écran et à travailler dans des registres très variés, du western à la science-fiction en passant par le drame et la comédie.

Au-delà de sa carrière d’acteur, Geoffrey Lewis était un homme de famille. Il a été marié trois fois et a eu dix enfants, dont l’actrice Juliette Lewis, née en 1973, qui a suivi ses traces en devenant une figure du cinéma indépendant et hollywoodien grâce à des films comme Tueurs nés (Natural Born Killers) et Les Nerfs à vif (Cape Fear). Très proche de ses enfants, il leur a transmis sa passion pour l’art et la musique.

En effet, Geoffrey Lewis n’était pas seulement un acteur, mais aussi un artiste passionné par la musique et la narration. Il faisait partie d’un groupe appelé Celestial Navigations, qui combinait récits et compositions musicales dans des performances captivantes. Le 7 avril 2015, Geoffrey Lewis s’éteint à l’âge de 79 ans à Woodland Hills, en Californie, des suites d’une crise cardiaque.

Gina Lollobrigida incarne Francesca Gioberti (75)

Cousine Italienne des Gioberti venue chercher de l'aide à Falcon Crest

Gina Lollobrigida, de son nom complet Luigina Lollobrigida, voit le jour le 4 juillet 1927 à Subiaco, une petite ville pittoresque située dans la province de Rome, en Italie. Elle grandit dans un foyer modeste entourée de ses trois sœurs, et découvre dès son plus jeune âge une passion pour les arts : chant, dessin et sculpture font partie de son quotidien. Dotée d’une beauté éclatante et d’un charisme naturel, Gina ne tarde pas à attirer les regards, posant ainsi les bases de ce qui allait devenir une carrière exceptionnelle.

Après des débuts modestes dans des concours de beauté, notamment une troisième place au concours de Miss Italie en 1947, Gina Lollobrigida fait ses premiers pas au cinéma. Ses premiers rôles dans des films italiens tels que Aquila Nera (1946), Pagliacci (1948) et Campane a Martello (1949) montrent déjà son potentiel. Cependant, c’est le film Fanfan la Tulipe (1952), réalisé par Christian-Jaque et dans lequel elle partage l’affiche avec Gérard Philipe, qui la propulse au rang de star internationale. Ce succès marque le début d’une carrière riche en collaborations prestigieuses et en chefs-d’œuvre.

Dans les années 1950, Gina enchaîne les succès dans des films qui deviendront des classiques. Elle s’impose avec Pain, Amour et Fantaisie (1953) de Luigi Comencini, suivi de sa suite Pain, Amour et Jalousie (1954), où son charme irrésistible et son talent comique captivent le public. Elle partage l’écran avec des acteurs de renom tels qu’Humphrey Bogart dans Plus fort que le diable (1953), Rock Hudson dans Quand la femme s’en mêle (1959), et Frank Sinatra dans La Proie des vautours (1957). Son rôle dans Trapeze (1956), où elle incarne une trapéziste aux côtés de Burt Lancaster et Tony Curtis, reste l’un de ses plus mémorables.

Gina se distingue également dans des drames historiques et épiques tels que Salomon et la Reine de Saba (1959), où elle joue la reine face à Yul Brynner, ou encore Vénus impériale (1962), où elle incarne la sœur de Napoléon, Pauline Bonaparte. Elle continue de briller dans des productions italiennes, européennes et hollywoodiennes, notamment Homme ou Démon (1953), La Belle Romaine (1954) et Les Aventures de Pinocchio (1972).

Bien que sa carrière cinématographique ralentisse dans les années 1970, Gina Lollobrigida explore de nouveaux horizons en apparaissant à la télévision. Dans les années 1980, elle participe à des séries célèbres telles que Falcon Crest, où elle interprète Francesca Gioberti, un rôle qui lui permet de séduire un nouveau public. On la retrouve également dans des téléfilms comme Deceptions (1985) et The Love Boat.

En 1949, Gina épouse le médecin slovène Milko Škofič, qui devient aussi son manager. Le couple accueille un fils, Milko Jr., en 1957. Ce mariage, bien que solide durant de nombreuses années, se termine par un divorce en 1971. Gina mène ensuite une vie sentimentale indépendante, cultivant des relations amicales ou amoureuses avec des figures influentes, notamment Howard Hughes, le magnat américain, qui aurait tenté de la séduire lors de son passage à Hollywood.

La vie privée de Gina a parfois fait les gros titres. En 2010, elle est mêlée à une polémique autour d’un mariage contesté avec Javier Rigau, un homme d’affaires espagnol beaucoup plus jeune qu’elle, qu’elle accuse de fraude. Ce scandale témoigne de l’intensité et de la fascination qu’elle continue d’exercer sur le public bien au-delà de ses années de gloire.

Parallèlement à sa carrière d’actrice, Gina Lollobrigida développe une passion pour la photographie et la sculpture. Après avoir quitté les plateaux de cinéma, elle se consacre à ces formes d’art, publiant des ouvrages de photographie et exposant ses sculptures dans des galeries du monde entier. Parmi ses sujets photographiques, on trouve des personnalités aussi diverses que Fidel Castro, Audrey Hepburn et Paul Newman, témoignant de son habileté à capturer l’essence de ses modèles. Son engagement humanitaire est tout aussi remarquable. Gina soutient activement des causes telles que les droits des enfants et la lutte contre la pauvreté. En 1999, elle tente même une incursion en politique en se présentant aux élections européennes, affirmant sa volonté de contribuer au bien commun.

Gina Lollobrigida, décédée le 16 janvier 2023 à l’âge de 95 ans, demeure une icône intemporelle du cinéma italien et mondial. À travers ses films, ses photographies et son aura légendaire, « La Lollo » continue d’incarner l’élégance, la créativité et la vivacité qui ont fait d’elle une étoile inoubliable.

Fanfan la tulipe, La Reine de Saba et Notre Dame de Paris

Oncle de Charles Fong, notable de Chinatown

Keye Luke, né le 18 juin 1904 à Guangzhou, en Chine, et décédé le 12 janvier 1991 à Whittier, en Californie, fut un acteur sino-américain pionnier dans l’industrie cinématographique hollywoodienne. Émigrant aux États-Unis avec sa famille durant son enfance, il grandit à Seattle avant de s’installer à Los Angeles. Passionné d’art, il débuta comme illustrateur, contribuant notamment à la conception graphique d’affiches de films et de fresques pour des cinémas célèbres, comme le Grauman’s Chinese Theatre.

Au cinéma, Keye Luke se fit connaître dans les années 1930 en incarnant le numéro un des fils de Charlie Chan dans plusieurs films de la célèbre série. Il fut l’un des premiers acteurs asiatiques à occuper un rôle récurrent positif, loin des stéréotypes de l’époque. Il est également notable pour son rôle de Lee Chan, le partenaire de Boris Karloff dans Le Masque d’Or (1935). Sa carrière s’étendit sur plus de cinq décennies, avec des apparitions mémorables dans des films tels que Le Dragon vert (1940), et des participations dans des classiques comme Le Poison (1945) et Le Dossier secret du Dr. Clitterhouse (1938). Dans les années 1980, il retrouva une popularité auprès d’une nouvelle génération grâce à son rôle du mystérieux vendeur dans Gremlins (1984) et sa suite Gremlins 2: La Nouvelle Génération (1990). À la télévision, il laissa également une empreinte indélébile en incarnant Maître Po dans la série culte Kung Fu dans les années 1970 et de Sabasan dans la série Le Chevalier Lumière (1986/87). Sa filmographie totalise plus de 230 titres.

Sur le plan personnel, Keye Luke se maria à Ethel Davis en 1942, un mariage qui dura jusqu’au décès de cette dernière en 1979. Le couple eut un fils, George. Keye Luke était connu pour son charme, son humilité et son rôle de mentor pour de nombreux jeunes acteurs d’origine asiatique à Hollywood, où il fut l’un des fervents défenseurs d’une représentation plus juste des Asiatiques dans les médias.

En dehors de ses activités à l’écran, Keye Luke fut un artiste prolifique, continuant à peindre et à illustrer tout au long de sa vie. Il contribua également à des projets culturels visant à mettre en lumière la richesse des traditions chinoises. Homme de grande culture et d’élégance, il devint une figure emblématique non seulement pour son talent artistique mais aussi pour son rôle de modèle dans une industrie cinématographique encore largement dominée par des préjugés raciaux. Son héritage perdure comme celui d’un artiste polyvalent ayant marqué de son empreinte la culture populaire américaine.

épouse de Julian J. Roberts et mère de Jordan J. Roberts

Marian McCargo Bell, née le 18 mars 1932 à Pittsburgh, en Pennsylvanie, et décédée le 7 avril 2004 à Santa Monica, en Californie, fut une actrice américaine qui a marqué le cinéma et la télévision des années 1960 et 1970. Bien que sa carrière artistique ait été relativement brève, elle a su s’imposer par son élégance naturelle et son charisme. Cependant, c’est aussi par son rôle de mère et d’épouse qu’elle a laissé une empreinte durable, étant notamment la matriarche d’une famille influente dans les milieux politique et cinématographique.

Avant d’embrasser une carrière d’actrice, Marian McCargo se fait remarquer dans le monde du sport, notamment en tant que joueuse de tennis. Talentueuse, elle excelle sur les courts avant de se tourner vers le métier d’actrice à l’âge adulte, une transition relativement tardive pour Hollywood. Elle débute sa carrière à la télévision au début des années 1960, se faisant rapidement un nom grâce à son élégance et à son jeu naturel. Elle apparaît dans de nombreuses séries populaires de l’époque, consolidant sa réputation en tant qu’actrice de télévision fiable et appréciée.

Si Marian McCargo s’illustre occasionnellement au cinéma, notamment dans le film The Undefeated (1969) aux côtés de John Wayne et Rock Hudson, c’est surtout à la télévision qu’elle brille. Elle enchaîne les apparitions dans des séries à succès, incarnant souvent des femmes élégantes et sophistiquées, à l’image de son propre charisme. Elle joue notamment dans des séries emblématiques comme Perry Mason, Mission: Impossible, The Man from U.N.C.L.E., The Virginian, Hawaii Five-O ou Bonanza. Sa filmographie totalise 30 titres et son apparition dans 5 épisodes de Falcon Crest est son dernier rôle (elle ne reviendra qu’en 2009 sur les écrans pour un film sorti directement en vidéo, The Telemarketers: 36 Hrs)

Malgré un début de carrière prometteur, elle décide d’arrêter progressivement le métier d’actrice au début des années 1970 pour se consacrer pleinement à sa vie de famille, qui occupe une place centrale dans son existence.

Si Marian McCargo a marqué Hollywood, c’est aussi à travers sa famille qu’elle laisse un héritage durable. Elle épouse d’abord Richard Cantrell Moses, avec qui elle a quatre fils, dont trois deviendront des figures connues du cinéma et de la télévision :

  • William R. Moses : acteur célèbre pour ses rôles dans des séries comme Falcon Crest, Melrose Place et de nombreux téléfilms.
  • Rick Moses : également acteur et musicien, ayant joué dans plusieurs séries et films.
  • Harry Moses et Graham Moses, qui évolueront aussi dans l’industrie du divertissement ou dans des domaines proches.

Après son divorce d’avec Richard Cantrell Moses, elle épouse en 1970 John Bell, un homme politique influent de Californie, qui devient plus tard juge à la Cour supérieure de l’État. Par ce mariage, elle s’implique dans les cercles politiques et juridiques californiens, soutenant son mari dans ses engagements et renforçant ainsi les liens de sa famille avec des sphères influentes.

Marian McCargo Bell incarne à la fois l’image d’une femme accomplie et celle d’une mère dévouée, qui a su concilier une carrière dans le divertissement et une vie familiale florissante. Elle s’éteint en 2004 à l’âge de 72 ans, laissant derrière elle une famille soudée et un parcours exemplaire, où se mêlent cinéma, télévision et engagement social.

John McLiam incarne Carl Beck (117)

Voisin des Gioberti dont la vigne est convoitée

John McLiam, né John Williams le 24 janvier 1918 à Alberta, au Canada, et décédé le 9 avril 1994 à Los Angeles, est un acteur de caractère qui s’est illustré dans un grand nombre de films et de séries télévisées. Reconnu pour sa voix grave et son charisme naturel, il s’est souvent vu confier des rôles de personnages durs, sages ou mystérieux, aussi bien dans le western que dans le drame ou la science-fiction.

Avant de se tourner vers le métier d’acteur, John McLiam sert dans la marine américaine pendant la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, il s’installe aux États-Unis et commence à jouer au théâtre, puis au cinéma. Son physique robuste et son regard pénétrant lui permettent de décrocher rapidement des seconds rôles marquants dans des productions hollywoodiennes de prestige. Son premier rôle notable au cinéma intervient en 1956 avec Géants (Giant) de George Stevens, où il partage l’affiche avec Elizabeth Taylor, Rock Hudson et James Dean. Dès lors, il devient un habitué des films à grand spectacle et des westerns, un genre dans lequel il excelle grâce à sa prestance et sa diction impeccable.

John McLiam enchaîne les apparitions dans des films marquants tout au long des années 1960 et 1970. Il tourne sous la direction de grands réalisateurs et se spécialise dans les rôles de personnages austères, de figures d’autorité ou d’individus marginaux au passé trouble. En 1967, il joue dans Hombre aux côtés de Paul Newman, un western crépusculaire où il incarne un pasteur véreux. L’année suivante, il apparaît dans le chef-d’œuvre de Sam Peckinpah, La Horde sauvage (The Wild Bunch, 1969), un film mythique du western moderne où il tient un rôle secondaire marquant. Dans Junior Bonner (1972), il retrouve Peckinpah et donne la réplique à Steve McQueen. Toujours dans les années 1970, il joue dans Les Copains d’Eddie Coyle (The Friends of Eddie Coyle, 1973), un thriller policier intense avec Robert Mitchum, puis dans le western post-apocalyptique A Boy and His Dog (1975), où il incarne un personnage énigmatique. Il continue d’être présent sur les écrans avec des rôles notables dans L’Épreuve de force (The Gauntlet, 1977) avec Clint Eastwood, Un espion de trop (Telefon, 1977) avec Charles Bronson, et Brubaker (1980), un drame carcéral avec Robert Redford.

Parmi ses derniers rôles au cinéma, il joue dans First Blood (1982), premier film de la saga Rambo, où il incarne un juge dans une scène coupée au montage final.

Si John McLiam brille au cinéma, il est également une figure incontournable de la télévision américaine. Dès les années 1950, il apparaît dans de nombreuses séries, souvent dans des rôles de shérif, de juge, de père de famille sévère ou de vétéran marqué par la guerre. Il joue dans des séries cultes comme Gunsmoke, Bonanza, Le Virginien, Les Mystères de l’Ouest (The Wild Wild West) et Rawhide, confirmant son statut d’acteur de western. Dans les années 1970, il apparaît dans Columbo, Kojak, Les Rues de San Francisco (The Streets of San Francisco), Hawaï, police d’État (Hawaii Five-O) et La Petite Maison dans la prairie (Little House on the Prairie), où il joue un rôle mémorable d’instituteur. Dans les années 1980, il continue de tourner régulièrement, notamment dans Dallas, Cagney & Lacey, Dynastie (Dynasty), L’Agence tous risques (The A-Team), et même dans Star Trek: The Next Generation, où il joue dans l’épisode Who Watches the Watchers en 1989.

Contrairement à beaucoup d’acteurs de son époque, John McLiam reste très discret sur sa vie privée. Il était marié à Roberta Claire Robinson et père d’un enfant. Grand passionné de littérature et d’histoire, il a toujours préféré laisser son travail parler pour lui, sans chercher à faire les gros titres des journaux.

Père adoptif de Richard Channing

E.G. Marshall, de son vrai nom Everett Eugene Grunz, est né le 18 juin 1914 à Owatonna, dans le Minnesota, et est décédé le 24 août 1998 à Bedford, New York. Acteur américain renommé, il a marqué aussi bien le cinéma que la télévision par ses interprétations mémorables.

Il débute au cinéma dans les années 1940 et se distingue par des rôles marquants, notamment : « Ouragan sur le Caine » (The Caine Mutiny, 1954) dans lequel il incarne le lieutenant-commandant Challee, « 12 hommes en colère » (12 Angry Men, 1957) ou il interprète le juré n°4, rôle pour lequel il est particulièrement reconnu. Dans « Tora! Tora! Tora! » (1970), il joue le colonel Rufus S. Bratton, et dans « Superman II » (1980) il incarne le président des États-Unis. Dans la comédie culte « Le sapin a les boules » (National Lampoon’s Christmas Vacation, 1989), il joue le rôle d’Art Smith, le beau-père de Clark Griswold., et dans « Absolute Power » (1997) il interprète Walter Sullivan.

À la télévision, Marshall est surtout connu pour « The Defenders » (1961-1965) dans laquelle il incarne l’avocat Lawrence Preston, rôle qui lui vaut deux Emmy Awards en 1962 et 1963, « The Bold Ones: The New Doctors » (1969-1973) ou il joue le Dr David Craig, chef d’un institut de recherche hospitalier ou encore « CBS Radio Mystery Theater » (1974-1982) dans laquelle il est l’hôte de cette série radiophonique dramatique populaire.

Il a également eu une carrière théâtrale notable. et a participé à plusieurs productions majeures à Broadway, notamment « The Skin of Our Teeth » de Thornton Wilder, « The Iceman Cometh » d’Eugene O’Neill, « The Crucible » d’Arthur Miller, où il a joué un rôle principal ou encore « Waiting for Godot » de Samuel Beckett, dans lequel il a interprété le rôle de Vladimir aux côtés de Bert Lahr en 1956. En 1973, il est revenu sur scène pour incarner le rôle-titre dans une production de « Macbeth » au Virginia Museum Theatre à Richmond, en Virginie, sous la direction de Keith Fowler. Cette production a été saluée par le New York Times.

E.G. Marshall s’est marié trois fois à Judith Coy, Helen Wolfson et Emy de Haze Winkelman. Il a eu cinq enfants au total : Jed, Sarah, Jill, Degen et Sam. En tant que membre du Committee for National Health Insurance, il était un défenseur de longue date des soins de santé fournis par le gouvernement aux États-Unis. Pendant la campagne présidentielle de 1968 aux États-Unis, il a filmé et narré une publicité politique soutenant le candidat démocrate Hubert Humphrey. De plus, il a souvent prêté sa voix en tant que narrateur pour des concerts et des événements commémoratifs au Capitole, notamment lors des célébrations du 4 juillet et du Memorial Day.

Voyou qui menace les ouvriers des vignes de Chase

A. Martinez, de son vrai nom Adolfo Larrue Martínez III, est un acteur et chanteur américain né le 27 septembre 1948 à Glendale, Californie, issu d’un mélange de cultures: du côté de son père, il a des origines mexicaines et apache, tandis que du côté de sa mère, il est d’ascendance Pieds-noirs et d’Europe du Nord.

Il a joué au softball pour la jeunesse Kiwanis chaque été et a brillé dans de nombreuses productions musicales scolaires avant d’obtenir son diplôme du lycée Verdugo Hills à Tujunga. Pendant ses années lycée, il faisait partie d’un groupe de rock et était également membre de l’équipe d’athlétisme et à même joué dans une équipe de baseball semi-professionnelle pendant cinq saisons. Destiné initialement à des études en sciences politiques à l’UCLA, il s’est finalement tourné vers le chant (remportant même un concours de talents au Hollywood Bowl) et la comédie.

Il a joué dans des séries telles que La Loi de Los Angeles, Profiler, Longmire et Dark Winds ainsi qu’au cinéma dans des films tels que The Cowboys, Powwow Highway, Curse of Chucky, Ambulance ou Far Haven. Mais il est surtout connu dans le monde entier pour avoir incarné le policier Cruz Castillo, qui formait un couple légendaire dans le soap Santa Barbara aux côtés de Marcy Walker de 1984 à 1992.

Melba Moore incarne Francine Moore (148)

Avocate spécialisée en adoption a qui Maggie confie son fils

Melba Moore, née le 29 octobre 1945 à New York, est une chanteuse, actrice et star de Broadway dont la carrière s’étend sur plus de cinq décennies. Artiste aux multiples facettes, elle s’est illustrée dans la soul, le R&B et le disco, tout en brillant sur les planches et à la télévision. Lauréate d’un Tony Award et nommée aux Grammy Awards, elle s’est imposée comme une figure majeure de la scène musicale et théâtrale afro-américaine.

Beatrice Melba Hill, de son vrai nom, grandit dans une famille de musiciens. Sa mère, Bonnie Davis, était une chanteuse populaire dans les années 1940, et son beau-père, Clement Moorman, était un pianiste de jazz renommé. Grâce à cet environnement artistique, Melba Moore développe très tôt un goût pour la musique et la performance. Elle poursuit des études à l’Université du Montclair, où elle obtient un diplôme en éducation musicale. Bien qu’elle ait initialement envisagé de devenir enseignante, sa passion pour la scène la pousse rapidement vers le théâtre et la musique professionnelle.

La carrière de Melba Moore prend son envol lorsqu’elle décroche un rôle dans la comédie musicale Hair en 1967. Elle marque l’histoire en devenant l’une des premières actrices afro-américaines à remplacer une actrice blanche dans un rôle principal à Broadway. Cette performance lui ouvre les portes d’autres productions prestigieuses. En 1970, elle joue dans Purlie, une comédie musicale inspirée de la pièce de Ossie Davis. Son interprétation flamboyante de Lutiebelle Gussie Mae Jenkins lui vaut le Tony Award de la meilleure actrice dans une comédie musicale, consacrant ainsi son talent au plus haut niveau du théâtre américain.

Après Broadway, Melba Moore se lance pleinement dans la musique et signe un contrat avec Mercury Records. Son premier album, I Got Love (1970), est bien accueilli, mais c’est avec Peach Melba (1975) et This Is It (1976) qu’elle s’impose sur la scène musicale. Dans les années 1970 et 1980, elle enchaîne les succès, notamment avec des titres comme This Is It (1976), Lean On Me (1976), You Stepped Into My Life (1978), Love’s Comin’ At Ya (1982) ou Falling (1986), qui atteint le sommet du classement R&B. Elle est également connue pour ses duos avec Freddie Jackson, notamment A Little Bit More et I’m in Love. Son style musical, oscillant entre soul, R&B et disco, lui permet de rester une artiste incontournable des charts afro-américains.

Outre sa carrière musicale, Melba Moore s’impose aussi à la télévision. Elle anime dans les années 1970 The Melba Moore-Clifton Davis Show, une émission de variétés où elle met en avant des artistes afro-américains émergents. Elle joue également dans plusieurs séries et téléfilms, notamment Melba (1986), une sitcom centrée sur son personnage, mais qui ne trouve pas son public et est rapidement annulée, ou des apparitions dans des séries comme Falcon Crest, où elle montre son talent d’actrice dramatique. Elle prête aussi sa voix à de nombreuses campagnes de sensibilisation et de publicité, consolidant ainsi son image publique.

Malgré son succès, la carrière de Melba Moore connaît un ralentissement dans les années 1990, notamment en raison de difficultés personnelles et financières. Son divorce avec le producteur Charles Huggins entraîne une période de turbulences, marquée par des revers financiers qui la poussent à s’éloigner temporairement des projecteurs. Toutefois, elle fait un retour triomphal dans les années 2000, notamment avec un retour à Broadway et de nouveaux albums. Elle continue à enregistrer et à se produire sur scène, retrouvant un public fidèle et une reconnaissance renouvelée.

Melba Moore a été mariée à Charles Huggins, son ancien manager et producteur, avec qui elle a eu une fille, Charli Huggins. Après leur séparation, elle a traversé une période difficile, mais a su rebondir grâce à sa foi et à son engagement dans des causes sociales. Fervente chrétienne, elle s’investit dans des œuvres caritatives et participe à des projets en faveur des jeunes et des artistes afro-américains. Elle est également une militante active pour la reconnaissance des droits des artistes noirs et pour la valorisation de la culture afro-américaine dans l’industrie du divertissement.

Melba Moore avec Lauren Hutton et Bobby Brown et recevant son étoile en 2023

Jeune femme dont Lance tombe amoureux

Cindy Morgan incarne Gabrielle Short (144)

Jeune propriétaire de vignoble, proche de Chase

Cindy Morgan, de son vrai nom Cynthia Ann Cichorski, est née le 29 septembre 1954 à Chicago, dans l’Illinois. Elle est décédée le 30 décembre 2023 à Lake Worth Beach, en Floride, à l’âge de 69 ans.

Après des études en communication et une carrière de DJ à la radio, Cindy Morgan se tourne vers le cinéma et la télévision. Elle débute en 1980 avec le rôle de Lacey Underall dans la comédie « Le Golf en folie ! » (« Caddyshack »), aux côtés de Chevy Chase. En 1982, elle incarne le Dr Lora Baines et son alter ego Yori dans le film de science-fiction « Tron » de Disney, une œuvre pionnière dans l’utilisation des effets spéciaux générés par ordinateur.

Outre ces rôles emblématiques, Cindy Morgan apparaît dans plusieurs séries télévisées populaires des années 1980 et 1990, telles que « La Croisière s’amuse » (« The Love Boat »), « CHiPs », « Matlock » et « The Larry Sanders Show », ainsi que dans Falcon Crest ou elle apparait dans deux rôles différents. A la télévision elle reste surtout connue pour son rôle de Gloria Marlowe, la ravissante blonde qui accompagne Frank chasseur de fauves dans la série avec Bruce Boxleitner (13 épisodes en 1982)

Kim Novak incarne Kit Marlowe (128)

Maitresse d'un membre de la mafia New-Yorkaise, elle se fait passer pour Skylar Kimball

Kim Novak, née Marilyn Pauline Novak le 13 février 1933 à Chicago, est une actrice américaine légendaire, principalement connue pour son rôle inoubliable dans Sueurs froides (Vertigo, 1958) d’Alfred Hitchcock. Dotée d’une beauté envoûtante et d’un talent certain, elle s’est imposée dans les années 1950 et 1960 comme l’une des plus grandes stars du cinéma américain. Pourtant, loin des conventions hollywoodiennes, elle a toujours cherché à préserver son indépendance, quitte à s’éloigner des projecteurs.

Fille d’immigrés tchèques, Kim Novak grandit à Chicago et manifeste très tôt un attrait pour les arts. Elle étudie la peinture et le design à l’Art Institute of Chicago, mais c’est le mannequinat qui la mène vers le cinéma. Repérée par un agent alors qu’elle travaille comme modèle pour une marque de cosmétiques, elle signe un contrat avec la Columbia Pictures en 1954. Harry Cohn, le puissant patron du studio, voit en elle la remplaçante idéale de Rita Hayworth et décide de lui forger une image glamour, en modifiant son prénom Marilyn pour éviter toute confusion avec Marilyn Monroe. Rapidement, elle obtient des petits rôles avant d’accéder à des productions plus ambitieuses.

En 1955, Kim Novak devient une star grâce à Picnic de Joshua Logan, où elle incarne une jeune femme courtisée par William Holden. Ce film marque le début d’une série de succès pour l’actrice, qui enchaîne avec L’Homme au bras d’or (1955) d’Otto Preminger, aux côtés de Frank Sinatra. Elle s’impose ensuite dans Tu seras un homme, mon fils (1956), face à Tyrone Power. Mais c’est en 1958 que sa carrière atteint son apogée avec Sueurs froides (Vertigo) d’Alfred Hitchcock, où elle donne la réplique à James Stewart. Dans ce chef-d’œuvre du suspense et du mystère, elle incarne un double rôle fascinant, oscillant entre la fragilité et la manipulation. Malgré des critiques mitigées à sa sortie, le film est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands de l’histoire du cinéma, et la performance de Kim Novak y est inoubliable.

Elle poursuit son ascension avec Adorable menteuse (1959) et Une fille très avertie (1959), puis partage l’affiche avec Kirk Douglas dans Strangers When We Meet (1960). Son duo avec Frank Sinatra se poursuit dans Liaisons secrètes (1960), confirmant son statut de vedette incontournable. Malgré son immense succès, Kim Novak commence à se lasser du système hollywoodien et de l’image glamour que les studios veulent lui imposer. Après Embrasse-moi, idiot (1964) de Billy Wilder et Le Crépuscule d’un idole (1965) de Robert Aldrich, elle se fait plus rare sur les écrans. Dans les années 1970, elle joue encore dans The Great Bank Robbery (1969), puis revient brièvement à la télévision avec des apparitions dans des séries comme Falcon Crest dans les années 1980. Son dernier rôle marquant au cinéma est dans L’Emprise des ténèbres (1991) de Mike Figgis.

En 1997, elle reçoit un Golden Globe d’honneur pour l’ensemble de sa carrière (Golden Globe Henrietta Award), en reconnaissance de son statut de star internationale. La même année elle reçoit aussi un Ours d’Or à Berlin pour l’ensemble de sa carrière. Auparavant, elle avait déjà été primée en 1955 par un Golden Globe de la révélation féminine de l’année, après le succès de Picnic. Elle a également été honorée en 2012 par le Festival de Cannes, qui lui remet un prix spécial pour sa contribution au septième art. En 2014, elle fait une apparition remarquée lors de la cérémonie des Oscars, où elle remet un prix avec Matthew McConaughey, suscitant une grande émotion parmi les cinéphiles. De plus, Kim Novak possède son étoile sur le Hollywood Walk of Fame, reconnaissant ainsi son impact sur l’industrie cinématographique.

Contrairement à beaucoup de ses contemporaines, Kim Novak n’a jamais cherché à entretenir un style de vie hollywoodien flamboyant. Elle a entretenu plusieurs relations médiatisées, notamment avec Frank Sinatra et Richard Johnson, qu’elle épouse en 1965 avant de divorcer en 1966. En 1976, elle se marie avec le vétérinaire Robert Malloy, avec qui elle partage une passion pour les chevaux et la nature. Le couple reste uni jusqu’au décès de Malloy en 2020. N’ayant jamais eu d’enfants, Kim Novak consacre une grande partie de sa vie à la peinture et à l’écriture, trouvant dans l’art un refuge loin de l’agitation d’Hollywood.

Considéré par certains cinéphiles comme le meilleur film de tout les temps, le chef d’œuvre de Alfred Hitchcock « Vertigo » (Sueurs froide en v.f.) réuni en 1958 un trio d’acteurs exceptionnels, James Stewart et Kim Novak mais également Barbara Bel Geddes

Dick O'Neil incarne Fred Wilkinson (150)

Procureur chargé de l'instruction sur la mort de Roland Saunders

Dick O’Neill, né le 29 août 1928 à New York et décédé le 17 novembre 1998, était un acteur de caractère prolifique, reconnu pour ses nombreux rôles au cinéma et à la télévision. Avec une carrière s’étendant sur près de 5 décennies et totalisant près de 150 titres, il s’est spécialisé dans l’interprétation de figures autoritaires, incarnant souvent des officiers militaires, des policiers ou des pères de famille stricts. Son visage familier et son talent pour incarner des rôles secondaires marquants ont fait de lui l’un des acteurs les plus reconnaissables de sa génération.

Dick O’Neill débute sa carrière d’acteur au théâtre, où il acquiert une solide expérience avant de se tourner vers la télévision et le cinéma. Il joue dans plusieurs productions de Broadway et Off-Broadway, développant une présence scénique qui lui servira tout au long de sa carrière. C’est à partir des années 1960 qu’il commence à apparaître régulièrement sur le petit écran. Son physique robuste et son jeu expressif lui permettent d’obtenir de nombreux rôles de soutien, souvent dans des séries populaires où il campe des figures d’autorité bienveillantes ou bourrues.

Dick O’Neill devient un habitué du petit écran, multipliant les apparitions dans des séries emblématiques des années 1960, 1970 et 1980. Parmi ses rôles les plus notables, on retrouve :

  • « Cagney & Lacey », où il incarne le père de Christine Cagney, un personnage attachant et complexe.
  • « The Rockford Files », où il joue un policier grincheux mais efficace.
  • « MAS*H », où il fait plusieurs apparitions en incarnant différents personnages.
  • « Barney Miller », où il incarne un commissaire de police autoritaire mais souvent dépassé par les événements.
  • « Newhart », « Murder, She Wrote », « The Fresh Prince of Bel-Air » et « Cheers », où il fait des apparitions remarquées.

Dans les années 1990, il continue de tourner régulièrement, apparaissant dans des séries comme « Family Matters », « The West Wing » et « Home Improvement ». Son talent pour les rôles de patriarches bougons mais attachants lui permet de rester un acteur recherché jusqu’à la fin de sa carrière.

Si Dick O’Neill est surtout connu pour ses rôles à la télévision, il a également eu une carrière notable au cinéma. Il apparaît dans plusieurs films marquants, souvent dans des rôles de soutien qui laissent une impression durable. Parmi ses films les plus notables, on retrouve « The Jerk » (1979), où il joue un rôle comique aux côtés de Steve Martin, « Wolfen » (1981), un thriller horrifique où il incarne un officier de police confronté à des événements surnaturels, « Porky’s » (1981) et « Porky’s II: The Next Day » (1983), où il joue le rôle du proviseur du lycée, un personnage sévère mais hilarant, « The Mosquito Coast » (1986), où il donne la réplique à Harrison Ford ou encore « Toys » (1992), une comédie avec Robin Williams où il incarne un militaire inflexible.

Dick O’Neill était un homme discret sur sa vie privée. Il a été marié à Susan Jacqueline (Jackie) Shaw et Dina Harris. et a eu 3 enfants. Jusqu’à la fin des années 1990, il continue à tourner régulièrement, preuve de la longévité et du respect dont il jouissait dans le milieu du cinéma et de la télévision. Son décès, survenu en 1998 à l’âge de 70 ans, marque la fin d’une carrière prolifique qui aura vu cet acteur de second plan devenir un visage incontournable du divertissement américain.

David Opatoshu incarne Aleksander Nikolau (85)

Ex-mari de Jacqueline Perrault dans les années 50, armateur grec

David Opatoshu, né le 30 janvier 1918 à New York, est un acteur américain d’origine juive qui s’est distingué par sa polyvalence et son talent, à la fois au cinéma, à la télévision et sur scène. Avec une carrière s’étalant sur plus de cinq décennies, il est surtout reconnu pour ses rôles dans des films marquants et des séries télévisées à succès. Opatoshu a su exploiter sa riche culture et son bagage familial pour donner vie à des personnages complexes et nuancés, souvent marqués par des enjeux historiques et sociaux.

David Opatoshu naît à New York dans une famille juive originaire de Russie. Son père, Joseph Opatoshu, est un écrivain yiddish réputé, connu pour ses récits sur l’immigration juive et la vie dans les shtetls d’Europe de l’Est. Cet héritage culturel et littéraire influence profondément David, qui développe dès son jeune âge une sensibilité artistique et un intérêt marqué pour la littérature et le théâtre. Après des études à l’Université de New York, il débute sa carrière au théâtre dans les années 1930, jouant dans des productions yiddish et anglaises. Il se fait remarquer par sa capacité à incarner des personnages riches en émotions, souvent enracinés dans des histoires aux dimensions historiques et culturelles.

David Opatoshu fait ses débuts au cinéma dans les années 1940, mais c’est dans les années 1950 qu’il obtient ses premiers grands rôles. En 1960, il joue dans le film Exodus d’Otto Preminger, une adaptation du roman de Leon Uris sur la création de l’État d’Israël. Dans ce film, il incarne Akiva Ben Canaan, un leader de la résistance sioniste. Ce rôle lui apporte une reconnaissance internationale et met en lumière son talent pour interpréter des personnages empreints d’intensité morale et politique.

Parmi ses autres films notables figurent The Naked City (1948), un film policier marquant de l’après-guerre, et Murder, Inc. (1960), dans lequel il joue un rôle mémorable de gangster. En 1971, il apparaît dans le drame historique Tora! Tora! Tora!, retraçant les événements menant à l’attaque de Pearl Harbor. David Opatoshu s’illustre également dans des films aux thématiques variées, allant de la comédie au drame en passant par la science-fiction. Ses performances, toujours marquées par une grande profondeur psychologique, lui valent le respect de ses pairs et du public.

David Opatoshu laisse une empreinte durable à la télévision grâce à ses nombreuses apparitions dans des séries populaires, où il démontre une incroyable polyvalence. Dans les années 1950 et 1960, il devient un habitué des anthologies télévisées comme The Twilight Zone, où il interprète des rôles marquants, et Alfred Hitchcock Presents.

En 1967, il joue dans un épisode mémorable de Star Trek intitulé A Taste of Armageddon, où il incarne Anan 7, un leader extraterrestre pris dans une guerre futuriste. Cette performance emblématique lui permet de toucher un public plus large, notamment parmi les amateurs de science-fiction.

Opatoshu apparaît également dans des séries comme Mission: Impossible, Bonanza, Hawaii Five-O, Columbo et Gunsmoke. Sa capacité à incarner des personnages d’autorité ou des figures intellectuelles complexes le rend particulièrement prisé par les réalisateurs de télévision. Sa filmographie totalise près de 150 titres. 

Malgré sa visibilité à l’écran, David Opatoshu mène une vie personnelle relativement discrète. Marié à Lillian Weinberg, le couple a un fils, Danny Opatoshu, qui poursuit une carrière dans le domaine artistique. Très attaché à ses racines culturelles, David parle couramment le yiddish et le russe, des atouts qu’il utilise parfois dans ses rôles. Opatoshu est également connu pour son intérêt pour les questions sociales et politiques. Profondément marqué par son héritage juif, il s’investit dans des projets mettant en lumière des thématiques liées à la diaspora et à l’histoire juive.

David Opatoshu est resté actif dans l’industrie du divertissement jusqu’à sa mort, le 30 avril 1996, à Los Angeles.

Aldo Ray incarne Phil McLish (109)

Inspecteur du bureau de l'agriculture dans la vallée

Aldo Ray, né Aldo Da Re le 25 septembre 1926 à Pen Argyl, en Pennsylvanie, et décédé le 27 mars 1991, fut un acteur américain au style singulier, reconnaissable à sa voix grave et rocailleuse ainsi qu’à son physique robuste.

Issu d’une famille d’origine italienne, Aldo Ray grandit en Californie, où il se distingue dans le sport, notamment en natation et en football américain. Après avoir servi dans la Marine pendant la Seconde Guerre mondiale, il poursuit des études universitaires avant d’être recruté presque par accident pour jouer dans un film. En 1951, alors qu’il accompagne son frère cadet à une audition, il est repéré par un réalisateur qui l’invite à passer un essai. Il décroche ainsi son premier rôle dans Saturday’s Hero (1951), suivi d’un second rôle plus important dans The Marrying Kind (1952) de George Cukor, où sa performance lui vaut une reconnaissance immédiate. Son physique athlétique, sa voix rocailleuse et son jeu naturel séduisent Hollywood, et il devient rapidement l’un des acteurs montants du début des années 1950.

Grâce à son charisme brut et à sa capacité à incarner des hommes forts mais profondément humains, Aldo Ray s’impose rapidement dans des rôles de soldats et d’aventuriers. En 1953, il joue dans Miss Sadie Thompson aux côtés de Rita Hayworth, un film qui contribue à sa popularité. L’un de ses rôles les plus marquants arrive en 1955 avec Battle Cry, un drame de guerre dans lequel il incarne un sergent attachant et courageux. Ce film renforce son image d’acteur idéal pour les rôles militaires, une caractéristique qui définira une grande partie de sa carrière.

Il enchaîne avec We’re No Angels (1955), une comédie où il partage l’affiche avec Humphrey Bogart et Peter Ustinov. Dans ce film, il dévoile une facette plus légère et humoristique de son talent. D’autres succès suivent, notamment Men in War (1957), un film de guerre intense de Anthony Mann, et The Naked and the Dead (1958), une adaptation du roman de Norman Mailer. Son interprétation de soldats endurcis mais profondément humains fait de lui un visage incontournable du cinéma militaire des années 1950.

Malgré son succès dans les années 1950, la carrière d’Aldo Ray commence à décliner dans les années 1960. Son style de jeu, plus brut et direct, contraste avec l’évolution d’Hollywood vers des performances plus nuancées et introspectives. Il continue cependant à jouer dans des productions de qualité, comme The Green Berets (1968), aux côtés de John Wayne, un film de propagande sur la guerre du Vietnam qui divise la critique mais rencontre un certain succès. À partir des années 1970, il se tourne de plus en plus vers des films de série B, notamment des films d’action et d’horreur à petit budget. Parmi eux, Haunted (1977) et The Executioner, Part II (1984), qui témoignent d’une carrière en perte de vitesse. Son apparence burinée et son charisme lui permettent toutefois de continuer à travailler, notamment dans des séries télévisées et des films indépendants.

Aldo Ray mène une vie personnelle tumultueuse, marquée par plusieurs mariages et des difficultés financières. Il épouse l’actrice Jeff Donnell en 1954, mais leur union ne dure que quelques années. Il se marie ensuite avec Shirley Green en 1960, mais ce mariage se solde également par un divorce. Il a eu plusieurs enfants, dont Eric Da Re, qui deviendra acteur et se fera connaître notamment pour son rôle dans Twin Peaks. Malheureusement, Aldo Ray connaît des problèmes d’alcoolisme qui affectent sa carrière et sa vie personnelle. Ses difficultés financières l’amènent à accepter des rôles dans des productions de faible envergure, et il finit par vivre dans des conditions précaires à la fin de sa vie.

Aldo Ray décède le 27 mars 1991 d’un cancer de la gorge, après plusieurs années de lutte contre la maladie. S’il est tombé dans un relatif oubli du grand public, il reste une figure emblématique du cinéma des années 1950 et 1960, notamment pour son image de dur au cœur tendre et sa voix inimitable.

Jeune homme qui drague Terry dans un bar et se bat avec Lance

Branscombe Richmond est un acteur, cascadeur et producteur américain, né le 8 août 1955 à Los Angeles, en Californie. D’origine polynésienne, il est surtout connu pour ses rôles de durs à cuire dans de nombreux films et séries télévisées, notamment dans la série Le Rebelle (Renegade), où il incarne Bobby Sixkiller, le chasseur de primes fidèle au personnage principal interprété par Lorenzo Lamas.

Son père, Leo C. Richmond, était également acteur et cascadeur, ce qui a influencé sa carrière dans l’industrie du cinéma. Doté d’une carrure imposante et d’un charisme naturel, Branscombe Richmond a souvent été sollicité pour jouer des rôles de guerriers, de motards ou d’antagonistes dans les films d’action des années 1980 et 1990.

Branscombe Richmond a joué dans plus de 150 films et séries télévisées, se forgeant une carrière prolifique, notamment dans l’univers des productions d’action et d’aventure. Parmi ses séries télévisées notables on retiendra Le Rebelle (Renegade, 1992-1997) – Son rôle le plus emblématique. Bobby Sixkiller est un ancien policier devenu chasseur de primes, fidèle compagnon de Reno Raines (Lorenzo Lamas). Mais aussi : Walker, Texas Ranger (il apparaît dans plusieurs épisodes aux côtés de Chuck Norris), Hawaï 5-0 (2011-2020) (Il fait quelques apparitions dans la version modernisée de la célèbre série), Les Têtes brûlées (Baa Baa Black Sheep, 1976-1978) dans laquelle il débute sa carrière en jouant de petits rôles dans cette série sur la Seconde Guerre mondiale.

Ses Films marquants :

  • Commando (1985) – Il joue un rôle mineur dans ce classique du film d’action avec Arnold Schwarzenegger.
  • L’Arme Fatale (1987) – Il fait une apparition dans ce film culte mettant en vedette Mel Gibson et Danny Glover.
  • Crocodile Dundee III (2001) – Il partage l’écran avec Paul Hogan dans cette comédie d’aventure.
  • Le Roi Scorpion (2002) – Il joue un rôle secondaire dans ce film de fantasy-action avec The Rock.
  • Batman & Robin (1997) – Il incarne un garde du corps.

Branscombe Richmond a aussi prêté sa voix à des jeux vidéo et travaillé en tant que cascadeur sur plusieurs productions hollywoodiennes.

Marié à Leialoha Maa, Branscombe Richmond est père de quatre enfants, dont son fils Fairai Branscombe Richmond, né en 1983, producteur et cascadeur à Hollywood. Il est très attaché à ses origines polynésiennes et s’implique dans la promotion de la culture hawaïenne à travers la musique et des spectacles traditionnels. Il est également le leader du groupe de rock polynésien Branscombe Richmond & The Renegade Posse. Il entretient une amitié de longue date avec Lorenzo Lamas, son partenaire dans Le Rebelle.

Cousin de Chase, neurochirurgien réputé

Cliff Robertson, acteur au charme subtil et à la filmographie éclectique, a su s’imposer dans le paysage du cinéma, de la télévision et du théâtre américains pendant plus de cinquante ans. Né Clifford Parker Robertson III, le 9 septembre 1923 à La Jolla, en Californie, il surmonte une enfance marquée par des épreuves familiales après le départ de sa mère alors qu’il était enfant. Il débute sa carrière sur scène, où il développe un jeu empreint de finesse et de naturel. Après des études à l’Université Antioch dans l’Ohio, il se fait remarquer par ses apparitions à la télévision dans les années 1950, notamment dans des séries comme Hallmark Hall of Fame, Playhouse 90 et The Twilight Zone.

Son entrée au cinéma se fait en 1955 avec Picnic, où il incarne le personnage de Buzz Lyman aux côtés de Kim Novak et William Holden. Ce rôle attire immédiatement l’attention sur son charisme magnétique. Il poursuit avec des films notables tels que Les Bas-fonds de New York (The Hustler), en 1961, où il partage l’écran avec Paul Newman, et Gidget (1959), dans lequel il joue le séduisant et paternaliste Big Kahuna.

En 1968, Robertson livre une performance inoubliable dans Charly, adaptation de la nouvelle Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes. Son interprétation poignante d’un homme au handicap mental devenant, puis perdant, une intelligence exceptionnelle, lui vaut l’Oscar du Meilleur acteur. Ce rôle est considéré comme le sommet de sa carrière, consolidant sa réputation d’acteur capable d’explorer des personnages complexes et émouvants.

Cliff Robertson excelle dans des rôles aussi divers qu’intrigants. Il joue le lieutenant John F. Kennedy dans PT-109 (1963), un film retraçant les exploits héroïques du futur président pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce rôle, qu’il prépare minutieusement, est personnellement approuvé par Kennedy lui-même. Au fil des années 1970, il alterne entre productions hollywoodiennes et projets plus confidentiels. Parmi ses films les plus mémorables figurent Obsession (1976), un thriller psychologique réalisé par Brian De Palma, et Les Trois Jours du Condor (1975), où il incarne un officier de la CIA ambigu face à Robert Redford. Dans J.W. Coop (1971), qu’il réalise et interprète, il s’intéresse au monde des rodéos, révélant une nouvelle facette de son talent.

Dans les années 1980, il continue d’enrichir sa filmographie avec des œuvres telles que Star 80 (1983), où il joue un réalisateur impitoyable, et le téléfilm Winds of War (1983), fresque épique dans laquelle il excelle.

En 2002, il marque une nouvelle génération de spectateurs en incarnant l’inoubliable Oncle Ben dans Spider-Man de Sam Raimi. Ce rôle, central dans l’univers du super-héros, lui offre une ultime reconnaissance internationale, gravant sa maxime « Avec de grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités » dans la mémoire collective.

Bien qu’il soit principalement connu pour ses rôles au cinéma, Cliff Robertson n’a jamais négligé la scène ni le petit écran. Ses interprétations dans des séries telles que Playhouse 90 et Rod Brown of the Rocket Rangers témoignent de son aisance à naviguer entre les différents médias.

Côté vie privée, Cliff Robertson a connu deux mariages. Son union avec Cynthia Stone, ex-femme de Jack Lemmon, donne naissance à une fille, Stephanie. Après leur divorce, il épouse Dina Merrill, célèbre actrice et héritière de la famille Post-Cereal. De cette union naît une seconde fille, Heather. Malgré leur divorce en 1986, Dina Merrill reste une présence marquante dans la vie de l’acteur.

Cliff Robertson était également un proche de nombreuses personnalités influentes, parmi lesquelles John F. Kennedy, avec qui il partageait une certaine affinité. Son intégrité et son refus de céder aux compromissions hollywoodiennes lui valurent tantôt des éloges, tantôt l’ostracisme de certains studios.

Passionné d’aviation, Robertson était un pilote accompli et possédait plusieurs avions historiques. Il était également engagé dans la préservation de l’histoire de l’aviation, ce qui lui valut plusieurs distinctions.

Cliff Robertson s’éteint le 10 septembre 2011, le lendemain de ses 88 ans.

En 1977, Cliff Robertson a dénoncé un scandale à Hollywood impliquant le directeur des studios Columbia dans une affaire de chèques falsifiés. L’acteur  à alors été blacklisté pendant des années à Hollywood. dans ce que l’on a appelé le Hollywoodgate.

Viticulteur ruiné par le refus d'Angela de partager l'eau de la vallée

Andrew Jordt Robinson est né le 14 février 1942 à New York, aux États-Unis. Il a grandi dans un environnement artistique et a développé très tôt un intérêt pour le théâtre. Il a étudié à l’Université de New Hampshire avant de se perfectionner dans l’art dramatique à la London Academy of Music and Dramatic Art (LAMDA), au Royaume-Uni, où il a acquis une solide formation classique. Andrew Robinson a débuté sa carrière au théâtre, notamment dans des productions shakespeariennes avant de se faire connaître au cinéma et à la télévision.

Son rôle le plus marquant et celui qui l’a révélé au grand public est celui du tueur psychopathe Scorpio dans L’Inspecteur Harry (Dirty Harry) aux côtés de Clint Eastwood. Son interprétation intense et troublante de ce tueur sadique a marqué les esprits et lui a permis de se faire un nom à Hollywood.

Andrew Robinson est également très connu des fans de science-fiction pour son rôle de Garak dans la série Star Trek: Deep Space Nine (1993/1999). Il y incarne un tailleur cardassien énigmatique et ancien espion, personnage complexe et apprécié pour sa profondeur et son ambiguïté morale et sexuelle. Garak est devenu l’un des personnages les plus emblématiques de la série.

Parmi ses autres rôles notables on trouve les films Hellraiser (1987) dans lequel il joue Larry Cotton dans ce film d’horreur culte de Clive Barker et Cobra (1986) ou il apparaît, dans ce thriller d’action, aux côtés de Sylvester Stallone. Parmi les plus de 110 titres à  sa filmographie on trouve aussi des participations régulières dans des séries télévisées comme Kojak, Matlock, Barnaby Jones, et The X-Files.

Andrew Robinson a également prêté sa voix à des jeux vidéo et est apparu dans plusieurs productions indépendantes.

Andrew Robinson est marié depuis 1970 à l’actrice Irene Robinson. Le couple a une fille, Rachel Robinson, qui est également actrice et est apparue dans l’univers de Star Trek. En dehors de sa carrière d’acteur, Andrew Robinson est également enseignant. Il a longtemps travaillé comme professeur de théâtre à l’Université de Californie du Sud (USC), où il a formé de nombreux acteurs. Il a également publié un roman centré sur son personnage de Star Trek, intitulé A Stitch in Time, explorant davantage l’histoire et la psychologie de Garak. Ce livre a été particulièrement apprécié par les fans de l’univers Star Trek.

Dans Star Trek Deep Space Nine, Andrew Robinson incarne un Cardassien et forme un duo plein d’ambiguïté avec Alexander Siddig.

Al Sapienza incarne Manny Snyder (126)

Complice de Lance

Al Sapienza, né le 31 juillet 1962 à New York, est un acteur américain prolifique, principalement connu pour ses rôles marquants dans des séries télévisées emblématiques et ses nombreuses apparitions au cinéma. Spécialiste des rôles de flics, de gangsters ou d’hommes d’affaires influents, il s’est imposé comme un visage familier du petit et du grand écran grâce à sa présence charismatique et son jeu nuancé. Sa filmographie totalise plus de 300 apparitions sur le grand et le petit écran.

Originaire de New York, Al Sapienza se passionne très tôt pour la comédie et le théâtre. Il étudie à l’Université de New York avant de se lancer dans le métier d’acteur, débutant sur scène avant de décrocher ses premiers rôles à la télévision dans les années 1980. Son physique imposant et son regard perçant lui permettent rapidement d’être remarqué pour des rôles de personnages autoritaires et puissants, souvent impliqués dans des intrigues criminelles ou politiques.

La carrière d’Al Sapienza est marquée par une impressionnante présence à la télévision, où il enchaîne les rôles marquants. Il devient particulièrement connu pour son rôle de Mikey Palmice, un homme de main de la mafia, dans Les Soprano (1999-2001), une série culte qui marque un tournant dans sa carrière. Son personnage, redoutable et impitoyable, illustre à la perfection le monde brutal et cynique de la série. Par la suite, il multiplie les apparitions dans des séries à succès telles que 24 heures chrono, Prison Break, House of Cards, Person of Interest, NCIS, The Blacklist, Gotham, Law & Order et Blue Bloods. Il se spécialise dans des rôles de politiciens, d’agents du FBI, de chefs de la mafia ou de figures d’autorité, incarnant des personnages ambigus et souvent redoutables.

Il joue également un rôle récurrent dans Suits et Madam Secretary, où il interprète des figures influentes du monde politique et juridique. Son registre s’étend aussi à la science-fiction avec des apparitions dans The Expanse, une série où il campe un rôle majeur dans un univers futuriste complexe et intrigant.

Bien que principalement connu pour son travail à la télévision, Al Sapienza a également participé à de nombreux films. Il joue notamment dans The Big Short (2015), Godzilla (2014), L’Affaire Roman J. (2017) et The Irishman (2019), où il côtoie des légendes du cinéma comme Robert De Niro et Al Pacino. On le retrouve aussi dans des films d’action et des thrillers comme The Purge: Election Year (2016), Margin Call (2011) et Sicario: La Guerre des cartels (2018). Son expérience et sa polyvalence lui permettent de s’adapter à une grande variété de rôles, des antagonistes impitoyables aux figures plus nuancées et complexes.

Al Sapienza a toujours été très réservé sur sa vie personnelle, il est marié depuis 2008 au Dr. Michelle Lee Widlitz et a un enfant. Il mène une carrière axée avant tout sur son travail, enchaînant les tournages et les collaborations avec des réalisateurs et des showrunners de renom. Son professionnalisme et sa capacité à s’intégrer parfaitement dans des ensembles prestigieux font de lui un acteur recherché et respecté dans l’industrie. En parallèle Al Sapienza participe régulièrement à un tour de chant en compagnie de Deborah Renard

Ex-mari de Julia Channing et père de Lance Cumson

John Saxon, de son vrai nom Carmine Orrico, était un acteur américain né le 5 août 1936 à Brooklyn, New York, et décédé le 25 juillet 2020 à Murfreesboro, Tennessee. Issu d’une famille d’origine italienne, il maîtrisait parfaitement l’anglais et l’italien, ce qui lui a permis de jouer dans des films italiens à certains moments de sa carrière. Il a étudié l’art dramatique avec la célèbre actrice et professeur Stella Adler. À l’âge de 16 ans, l’agent Henry Willson l’a repéré sur la couverture d’un magazine et l’a emmené à Hollywood, où il a été rebaptisé “Saxon”. 

John Saxon a travaillé avec des réalisateurs prestigieux tels que Vincente Minnelli, Blake Edwards, John Huston, Frank Borzage et Otto Preminger. Bien qu’il n’ait jamais atteint le statut d’acteur majeur, son apparence ténébreuse l’a orienté vers les genres du polar et du film d’action. Il a joué dans des seconds rôles et a été nommé aux Golden Globes pour son rôle dans le film Opération Dragon (1973) aux côtés de Bruce Lee.

En 1975, il a incarné le personnage du major Frederick Sloan dans la série culte L’Homme qui valait trois milliards, et ce rôle a également été inclus dans la série Super Jaimie. John Saxon a également participé à plusieurs films italiens, notamment des westerns spaghetti et des films policiers. Sa carrière s’est épanouie dans ces genres modestes, où il a côtoyé des acteurs tels que Lee J. Cobb, Martin Landau, Tomás Milián, George Peppard, Franco Nero et bien d’autres.

Il a la particularité d’avoir incarné deux personnages secondaires d’envergure dans 2 des grands prime-time soaps puisqu’en plus de son rôle dans Falcon Crest, il a aussi incarné le personnage de Rashid Ahmed dans Dynastie. Mais il doit aussi une grande partie de sa popularité à plusieurs rôles dans des films d’horreurs et en particulier 3 des films de la série de Freddy Kruger (A nightmare on elm street) dans lesquels il incarne le lieutenant de police Don Thompson, père de l’héroïne jouée par Heather Langenkamp.

John Saxon a été marié 3 fois, avec la scénariste Mary Ann Saxon, avec la psychologue Elizabeth Philips et avec l’ancienne mannequin Gloria Martell. De son premier mariage il a eu un fils, Antonio. Il était également ceinture noire de karaté et pratiquait aussi le judo.

Lin Shaye incarne la codétenue (122)

Codétenue d'Angela qui lui arrache sa cigarette

Lin Shaye, née le 12 octobre 1943 à Detroit, dans le Michigan, est une actrice américaine au talent reconnu et à la carrière impressionnante. Connue principalement pour ses rôles dans le cinéma d’horreur, elle a su imposer sa présence unique et charismatique à travers des décennies de films et de séries télévisées. Surnommée la « First Lady of Horror » par certains fans, elle a pourtant débuté dans des genres très variés avant de devenir l’une des figures emblématiques du thriller surnaturel.

Lin Shaye grandit à Detroit au sein d’une famille d’origine juive. Son frère, Bob Shaye, deviendra une figure influente de l’industrie du cinéma en tant que fondateur de New Line Cinema, un studio qui jouera un rôle clé dans l’essor du cinéma d’horreur moderne. Dès son plus jeune âge, Lin développe une passion pour le théâtre et décide d’en faire son métier. Elle étudie le théâtre à l’Université du Michigan avant de partir pour New York, où elle fait ses premières armes sur scène. Après avoir perfectionné son jeu, elle s’installe à Los Angeles dans les années 1970 pour se consacrer au cinéma et à la télévision.

Lin Shaye débute au cinéma dans des rôles secondaires mais notables. Elle apparaît pour la première fois en 1975 dans Goin’ South de Jack Nicholson, puis dans Les Chaînes du sang (The Long Riders, 1980) de Walter Hill. Grâce à son frère Bob Shaye, elle obtient des petits rôles dans des films produits par New Line Cinema, notamment Les Griffes de la nuit (A Nightmare on Elm Street, 1984) de Wes Craven, où elle joue une institutrice. Son nom commence à circuler dans l’industrie, et elle enchaîne les apparitions dans des comédies à succès comme Dumb and Dumber (1994) et Mary à tout prix (There’s Something About Mary, 1998), où elle incarne la voisine excentrique de Cameron Diaz. Elle devient une habituée des films des frères Farrelly, apparaissant notamment dans Fous d’Irène (Me, Myself & Irene, 2000) et Les Femmes de ses rêves (The Heartbreak Kid, 2007).

Mais c’est véritablement dans le genre de l’horreur que Lin Shaye trouve son plus grand succès. Après des apparitions dans des films comme Critters (1986) et 2001 Maniacs (2005), elle devient une icône du cinéma d’épouvante grâce à son rôle de la médium Elise Rainier dans Insidious (2010) de James Wan. Son interprétation de cette femme capable de communiquer avec l’au-delà marque les esprits, et elle reprend son rôle dans Insidious: Chapter 2 (2013), Insidious: Chapter 3 (2015) et Insidious: The Last Key (2018), où son personnage devient le véritable pilier de la saga. Elle continue de briller dans l’horreur avec des films comme Ouija (2014), The Grudge (2020) et Room for Rent (2019), où elle démontre son incroyable capacité à incarner des personnages à la fois terrifiants et émouvants.

Si le cinéma l’a consacrée, Lin Shaye n’a jamais délaissé la télévision. Elle fait ses débuts dans les années 1980 avec des apparitions dans des séries cultes comme Kojak, Falcon Crest, Alfred Hitchcock Presents et Freddy’s Nightmares.

Dans les années 1990 et 2000, elle continue d’apparaître dans des séries populaires comme Frasier, Becker, Monk et Supernatural. Plus récemment, elle joue dans Penny Dreadful: City of Angels (2020), une série fantastique qui confirme son statut d’actrice incontournable du genre horrifique.

Lin Shaye a toujours été très discrète sur sa vie privée. Elle a été mariée avec Marshal Rubinof, qui est décédé, puis à l’acteur Clayton Landey, avec qui elle a un fils, Lee J. Landey (né en 1989), mais le couple a divorcé. Passionnée par son métier, elle a consacré l’essentiel de sa vie à sa carrière et continue, à plus de 80 ans, à tourner régulièrement, prouvant qu’elle reste une actrice incontournable.

Lin Shaye face à Jane Wyman dans Falcon Crest

Sonja Smits incarne Lydia Boulanger (82)

Agent d'Interpol en France et amante de Ben Landale

Sonja Smits, née le 8 septembre 1958 à Ottawa, au Canada, est une actrice reconnue pour son talent, sa polyvalence et sa contribution à l’industrie du divertissement canadien. Avec une carrière s’étendant sur plusieurs décennies, elle a marqué les esprits grâce à ses rôles dans des séries télévisées populaires et des films, devenant une figure incontournable du paysage audiovisuel canadien.

Sonja Smits grandit dans une famille d’origine néerlandaise et manifeste dès son plus jeune âge un intérêt pour les arts. Elle étudie le théâtre à l’Université Ryerson (aujourd’hui Toronto Metropolitan University) à Toronto, où elle affine son talent d’actrice et pose les bases de sa future carrière. Elle débute à la télévision à la fin des années 1970, apparaissant dans des productions canadiennes avant de décrocher des rôles plus importants. C’est cependant dans les années 1980 que sa carrière décolle réellement. Elle obtient une reconnaissance notable grâce à sa performance dans The Littlest Hobo, une série télévisée familiale très populaire au Canada, qui lui permet de se faire remarquer par le public et les critiques.

Sonja Smits devient rapidement une actrice de premier plan grâce à des rôles marquants dans des séries à succès. Elle est particulièrement connue pour avoir incarné l’avocate complexe et charismatique Carrie Barr dans la série judiciaire Street Legal (1987-1994). Cette production, qui suit la vie professionnelle et personnelle d’avocats d’un cabinet torontois, est l’une des séries les plus emblématiques de la télévision canadienne. Le rôle de Carrie Barr fait de Sonja une star nationale et lui vaut des nominations aux Gemini Awards (l’équivalent canadien des Emmy Awards).

Parallèlement, Sonja impressionne les spectateurs internationaux grâce à son rôle dans la série de science-fiction dystopique The Outer Limits et son apparition dans TekWar, une série produite par William Shatner. Elle se distingue également dans des séries américaines telles que The Twilight Zone et 24 Hours.

Bien que principalement connue pour ses rôles télévisés, Sonja Smits a également laissé son empreinte au cinéma. Elle collabore avec le réalisateur culte David Cronenberg dans le thriller psychologique Videodrome (1983), où elle joue Bianca O’Blivion, un personnage énigmatique et fascinant. Ce rôle dans ce film controversé et avant-gardiste démontre son audace et sa capacité à s’immerger dans des univers complexes. Elle apparaît également dans des films tels que The Diviners (1993), une adaptation télévisée d’un roman de Margaret Laurence, et Owning Mahowny (2003), un drame acclamé mettant en vedette Philip Seymour Hoffman, où elle joue un rôle secondaire mais marquant.

En dehors des projecteurs, Sonja Smits mène une vie discrète et équilibrée. Elle est mariée à Seaton McLean, un producteur et scénariste canadien influent, avec qui elle partage une passion pour les arts et la création. Le couple a deux enfants et réside dans la région de Niagara, où ils gèrent une entreprise viticole, la Closson Chase Vineyards, un vignoble situé dans le comté de Prince Edward, en Ontario.. En parallèle, Sonja s’investit dans des causes culturelles et éducatives. Elle est une fervente défenseure des arts au Canada et a siégé au conseil d’administration de l’ACTRA (Alliance of Canadian Cinema, Television and Radio Artists), où elle a œuvré pour défendre les droits des artistes et promouvoir les productions canadiennes.

Robert Stack inarne Roland Saunders (146)

Homme d'affaires, en réalité membre de la mafia lié à Kit Marlowe

Robert Stack, né Charles Langford Modini Stack le 13 janvier 1919 à Los Angeles et décédé le 14 mai 2003, fut un acteur américain dont la carrière s’étendit sur plus de six décennies. Connu pour son charisme et sa voix reconnaissable entre mille, il se distingua dans des rôles d’hommes durs et intègres, incarnant souvent des figures d’autorité dans le cinéma et la télévision. Son rôle emblématique du détective Eliot Ness dans Les Incorruptibles (The Untouchables, 1959-1963) en fit une star de la télévision, tandis que son talent dramatique fut récompensé par une nomination à l’Oscar pour Écrit sur du vent (Written on the Wind, 1956).

Issu d’une famille aristocratique aux origines italiennes et britanniques, Robert Stack grandit dans un environnement privilégié. Il passa une partie de son enfance en Europe avant de revenir aux États-Unis à la mort de son père. Passionné par le tir au pistolet, il devint champion national à l’adolescence et rejoignit plus tard l’équipe olympique américaine. Son physique athlétique et son élégance naturelle attirèrent l’attention des studios de cinéma, et il fit ses débuts à l’écran en 1939 dans First Love, où il fut le premier acteur à embrasser Deanna Durbin à l’écran, un événement qui fit grand bruit à l’époque. Au début de sa carrière, il tourna principalement dans des films de guerre et des drames, comme To Be or Not to Be (1942) d’Ernst Lubitsch, une satire mémorable sur l’occupation nazie en Pologne. Après avoir servi dans la Marine durant la Seconde Guerre mondiale, il revint à Hollywood et enchaîna avec des films comme The Bullfighter and the Lady (1951), Sabre Jet (1953) et The High and the Mighty (1954), aux côtés de John Wayne.

Robert Stack se fit véritablement un nom grâce à Écrit sur du vent (Written on the Wind, 1956) de Douglas Sirk, un drame flamboyant où il incarnait Kyle Hadley, un héritier alcoolique et tourmenté. Sa prestation lui valut une nomination à l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle. Ce film marqua le sommet de sa carrière cinématographique et démontra l’étendue de son registre dramatique. Dans les années suivantes, il continua d’exceller dans des rôles de figures d’autorité ou de personnages tourmentés. Il apparut dans The Tarnished Angels (1957), également réalisé par Douglas Sirk, puis dans des films de guerre comme John Paul Jones (1959), où il incarna le célèbre amiral américain, et La Bataille de la mer de Corail (The Battle of the Coral Sea, 1959).

En 1959, Robert Stack obtint le rôle qui allait définir sa carrière : celui d’Eliot Ness dans la série télévisée Les Incorruptibles (The Untouchables). Basée sur la lutte contre Al Capone et le crime organisé à Chicago, la série fut un immense succès et fit de lui une star de la télévision. Son interprétation du détective incorruptible, à la fois rigide et charismatique, lui valut un Emmy Award du meilleur acteur en 1960. Le succès de la série fut tel qu’elle marqua durablement l’image de Robert Stack, qui resta associé aux rôles d’hommes intègres et durs à cuire. Dans les décennies suivantes, il continua de jouer dans de nombreuses productions télévisées, notamment The Name of the Game (1968-1971), Most Wanted (1976-1977) et Strike Force (1981-1982), toujours dans des rôles de policiers ou d’enquêteurs.

Dans les années 1980, Robert Stack surprit en acceptant des rôles comiques, brisant ainsi son image sérieuse. Il fut hilarant dans Y a-t-il un pilote dans l’avion ? (Airplane!, 1980), où il parodia son propre style rigide, et il continua sur cette lancée avec des apparitions dans Caddyshack II (1988) et Beavis and Butt-Head Do America (1996), où il prêta sa voix à un agent du FBI. En parallèle, il revint à ses premières amours avec l’émission documentaire Mystères à l’affiche (Unsolved Mysteries, 1987-2002), où il présentait des affaires criminelles non résolues et des phénomènes paranormaux. Sa voix grave et son ton solennel contribuèrent au succès de l’émission, qui devint culte et marqua toute une génération de téléspectateurs.

Robert Stack épousa l’actrice Rosemarie Bowe en 1956, et le couple resta uni jusqu’à la mort de l’acteur en 2003. Robert Stack et son épouse, Rosemarie Bowe, ont eu deux enfants : un fils, Charles Robert Stack, et une fille, Elizabeth Stack et vécurent une vie stable, loin des scandales d’Hollywood. Passionné par le tir et le sport, il resta actif dans le monde du tir sportif tout au long de sa vie. En dehors du cinéma, il s’engagea dans plusieurs causes, notamment en faveur des anciens combattants et de la lutte contre la criminalité. Son image d’homme intègre à l’écran se reflétait dans sa vie personnelle, où il fut décrit comme un homme loyal et respecté.

Warren Stevens incarne le Sénateur John Silverlake (72)

Sénateur de Californie, amie de longue date d'Angela

Warren Stevens est né le 2 novembre 1919 à Clarks Summit, en Pennsylvanie. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour la comédie, mais avant de se lancer dans une carrière d’acteur, il sert comme pilote dans l’US Army Air Forces pendant la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, il s’inscrit à l’Actors Studio de New York, où il perfectionne son jeu et débute sur scène.

Dans les années 1950, Warren Stevens se fait remarquer à Hollywood grâce à plusieurs rôles marquants, en particulier dans des films de science-fiction et de film noir. Il joue notamment dans « Forbidden Planet » (Planète Interdite, 1956), un classique du genre où il incarne le lieutenant « Doc » Ostrow aux côtés de Leslie Nielsen et Anne Francis. Ce film, inspiré de La Tempête de Shakespeare, est considéré comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre du cinéma de science-fiction.

Il apparaît également dans plusieurs films noirs comme « Phone Call from a Stranger » (1952) et « The Barefoot Contessa » (1954) avec Humphrey Bogart et Ava Gardner. Son charisme et son jeu d’acteur lui permettent d’enchaîner les rôles secondaires, souvent dans des films de suspense et de mystère.

Dans les années 1950 et 1960, Warren Stevens devient un visage familier du petit écran, apparaissant dans une multitude de séries télévisées populaires. Il joue dans des épisodes de « The Twilight Zone » (La Quatrième Dimension), notamment l’épisode « Dead Man’s Shoes » (1962), où il incarne un vagabond qui découvre des chaussures magiques appartenant à un gangster décédé. Il participe également à de nombreuses séries cultes des années 1960 et 1970, telles que « Perry Mason », « Bonanza », « Mission: Impossible », « The Outer Limits » et « Ironside ».

Warren Stevens laisse également sa marque dans l’univers de Star Trek en jouant le rôle de Rojan dans l’épisode « By Any Other Name » de la série originale (Star Trek: The Original Series, 1968). Son personnage, un alien déterminé à conquérir la galaxie, est resté l’un des antagonistes mémorables de la série.

Dans les années 1980 et 1990, Stevens continue d’apparaître à la télévision, bien que de manière plus sporadique. Il joue dans des séries comme « Murder, She Wrote » (Arabesque) et prête sa voix à divers projets. Son dernier rôle notable remonte à 2007, lorsqu’il reprend son personnage du lieutenant « Doc » Ostrow dans un documentaire sur « Forbidden Planet ».

Warren Stevens a été marié à Barbara French, avec qui il a eu trois enfants. Il mène une vie relativement discrète en dehors des plateaux de tournage, préférant se consacrer à sa famille et à ses passions. L’acteur s’éteint le 27 mars 2012, à l’âge de 92 ans, laissant derrière lui une riche carrière de plus de 60 ans et de plus de 150 rôles dans l’industrie du cinéma et de la télévision.

 

Parker Stevenson incarne Joël McCarthy (72)

Ex-mari de Terry Hartford à la recherche d'argent facile

Parker Stevenson, de son vrai nom Richard Stevenson Parker Jr., est né le 4 juin 1952 à Philadelphie, en Pennsylvanie. Fils de l’actrice de théâtre Sarah Meade, il baigne dans un environnement artistique dès son plus jeune âge. Il poursuit ses études à l’Université de Princeton, où il se passionne pour le théâtre avant de se tourner vers la comédie à plein temps. Ses premiers pas dans l’industrie du cinéma et de la télévision remontent aux années 1970.

Parker Stevenson débute sa carrière cinématographique en 1972 dans « A Separate Peace », une adaptation du roman de John Knowles. Mais c’est en 1977 qu’il devient une star grâce à son rôle de Frank Hardy dans la série télévisée « The Hardy Boys/Nancy Drew Mysteries ». Aux côtés de Shaun Cassidy et en alternance avec Pamela Sue Martin, il incarne l’un des célèbres détectives adolescents issus des romans de Franklin W. Dixon. Le succès de cette série, qui a duré trois saisons, propulse Stevenson au sommet de sa carrière, faisant de lui une figure incontournable du petit écran des années 1970.

Après la fin de « The Hardy Boys », Parker Stevenson continue de se faire un nom à la télévision. Il fait des apparitions dans des séries populaires comme « The Love Boat », « Murder, She Wrote » (Arabesque) et participe à quelques films de genre. En 1984, il rejoint la série « Falcon Crest », où il interprète Joel McCarthy pendant la saison 1984-1985. Ce rôle dans le soap opera emblématique des années 80 lui permet de consolider sa présence à l’écran, bien qu’il ne soit pas aussi marquant que celui de Frank Hardy.

L’une des grandes étapes de la carrière de Stevenson survient dans les années 1990 avec sa participation à « Alerte à Malibu » (Baywatch). En 1989, il rejoint la série dans le rôle de  Craig Pomeroy, un avocat qui devient sauveteur. Bien qu’il quitte la série après la première saison, il fait son grand retour en 1997 dans le spin-off « Baywatch Nights », où il reprend son rôle pour quelques épisodes. Cette expérience renforce son image de héros télévisuel, bien que cette série soit davantage marquée par des personnages secondaires et des intrigues policières.

Dans les années 2000 et 2010, Parker Stevenson continue de tourner dans des téléfilms pour des chaînes comme Hallmark et Lifetime, où il joue dans des rôles plus familiaux et dramatiques. Il fait également des apparitions dans des séries comme « Longmire » (2015) et « Bull » (2020), prouvant qu’il reste actif et apprécié dans le milieu de la télévision, même si ses rôles sont désormais plus épisodiques.

Parker Stevenson a été marié à l’actrice Kirstie Alley, célèbre pour ses rôles dans la série « Cheers » et les films « Allo Maman ici bébé » et « Star Trek. Ensemble, ils ont adopté deux enfants, un fils, William True (né en 1992), et une fille, Lillie Price (née en 1994). Bien que leur mariage ait pris fin en 1997, Stevenson reste discret sur sa vie privée après ce divorce. Il a épousé en septembre 2018 une célèbre chef américaine, Lisa Schoen. 

En dehors de ses rôles d’acteur, Parker Stevenson nourrit une passion pour la photographie. Il a lancé son propre site web pour vendre ses œuvres (voir ci-contre), principalement des portraits et des paysages artistiques. Cette activité lui permet de se concentrer sur sa créativité en dehors du domaine du cinéma et de la télévision, tout en offrant aux fans un aperçu plus personnel de ses intérêts artistiques.

Roy Thinnes, acteur américain né le 6 avril 1938 à Chicago, Illinois, est principalement connu pour son rôle marquant dans la série télévisée Les Envahisseurs. Issu d’une famille d’origine allemande, il s’intéresse initialement au football avant de se tourner vers le théâtre. Après son service militaire, il s’installe en Californie et fréquente le Los Angeles City College pour étudier l’art dramatique, ce qui marque le début de sa carrière artistique. Il débute sur le petit écran en 1957 avec une apparition dans le pilote de Cavalcade of America, bien que l’épisode ne soit finalement pas diffusé. Thinnes multiplie ensuite les rôles mineurs, apparaissant notamment dans le film La Police fédérale enquête aux côtés de James Stewart. En 1963, il obtient un rôle marquant dans le soap opera Hôpital Central (General Hospital), où il incarne le Dr Phil Brewer. Cette performance lui apporte une notoriété croissante dans le paysage télévisuel américain.

En 1965, il décroche le rôle de Ben Quick dans la série The Long, Hot Summer, adaptée du film Les Feux de l’été, mais c’est son rôle de David Vincent dans la série de science-fiction Les Envahisseurs (The Invaders) en 1967 qui le propulse au rang de star internationale. La série, centrée sur un homme tentant de prouver l’existence d’extraterrestres infiltrés sur Terre, devient culte et est souvent perçue comme une métaphore de la peur du communisme durant la guerre froide. Bien que la série ne dure que deux saisons, elle laisse une empreinte durable dans la culture populaire.

Après Les Envahisseurs, Roy Thinnes continue à apparaître dans de nombreux projets. En 1969, il joue dans le film britannique de science-fiction Danger, planète inconnue (Doppelgänger). Il participe également à plusieurs téléfilms des années 70, dont The Horror at 37,000 Feet et Satan’s School for Girls, avant de rejoindre le casting du film catastrophe 747 en péril (Airport 1975) où il incarne le copilote. On le retrouve également dans L’Odyssée du Hindenburg (The Hindenburg) en 1975, dans un rôle plus sombre de capitaine SS.

Dans les années 80, il intègre le casting du célèbre soap opera Falcon Crest, dans le rôle de Nick Hogan. À cette époque, il est même pressenti pour incarner le capitaine Jean-Luc Picard dans Star Trek : La Nouvelle Génération, mais le rôle revient finalement à Patrick Stewart. Thinnes poursuit ensuite sa carrière à la télévision dans les années 90, jouant dans le remake de Dark Shadows où il incarne Roger Collins et le Révérend Trask. Il reprend également son rôle de David Vincent dans Le Retour des Envahisseurs en 1995, un téléfilm hommage à la série originale.

Son apparition dans X-Files : Aux frontières du réel est également remarquée, où il interprète Jeremiah Smith, un extraterrestre rebelle. Il fait aussi quelques apparitions dans des séries populaires comme New York Police Judiciaire et Les Soprano.

Côté vie personnelle, Roy Thinnes a été marié à plusieurs reprises. En 1967, il épouse l’actrice Lynn Loring, avec qui il a deux enfants : Christopher Dylan Thinnes, né en 1969, et Casey Thinnes, née en 1974. Après leur divorce en 1984, il se remarie avec l’actrice Catherine Smythe, avec qui il aura deux autres enfants. En 2005, il épouse la monteuse française Stéphanie Batailler.

En dehors de sa carrière d’acteur, Roy Thinnes s’intéresse à l’art et à la peinture. Il participe également à des conventions de science-fiction et des événements consacrés à Les Envahisseurs, démontrant sa gratitude envers ses fans et son attachement à ce rôle qui l’a tant marqué.

Les Envahisseurs (The Invaders)

Création : Larry Cohen, Diffusion originale : 1967-1968 (ABC), Nombre de saisons : 2, Nombre d’épisodes : 43 épisodes de 50 minutes environ

Synopsis :
Les Envahisseurs suit David Vincent (joué par Roy Thinnes), un architecte qui découvre par hasard l’existence d’extraterrestres venus envahir la Terre. Ces envahisseurs, ayant pris forme humaine, infiltrent la société pour préparer la conquête totale de la planète. Vincent devient alors un témoin isolé, cherchant à convaincre l’humanité de cette menace invisible.

Caractéristiques des Envahisseurs :

  • Apparence humaine mais identifiables par certains détails (raideur dans l’auriculaire).
  • Disparaissent en s’évaporant dans un halo rouge lors de leur mort.
  • Technologie avancée, vaisseaux spatiaux et rayons paralysants.

Thèmes abordés :

  • Paranoïa et méfiance face à une menace invisible (contexte de la Guerre Froide).
  • Solitude du héros face à l’incrédulité générale.
  • Manipulation et infiltration des institutions.

Impact et héritage :

  • Série culte des années 60, souvent perçue comme une métaphore de la peur de l’invasion communiste.
  • Influence durable sur la science-fiction, inspirant des œuvres comme X-Files.
  • Un téléfilm suite, Les Envahisseurs : La suite (1995), a été produit avec Roy Thinnes.

Brian Thompson incarne Brian Hopkins (159)

Homme de main de Carlton Travis

Brian Thompson, né le 28 août 1959 à Ellensburg dans l’état de Washington, est un acteur américain principalement connu pour ses rôles de méchants emblématiques dans le cinéma et les séries télévisées. Avec son physique imposant et son regard perçant, il a incarné une multitude de personnages marquants, notamment dans les films d’action et de science-fiction des années 1980 et 1990. Il a travaillé aux côtés de stars comme Sylvester Stallone, Arnold Schwarzenegger et Chuck Norris, tout en développant une riche carrière à la télévision.

Brian Thompson grandit à Longview, dans l’État de Washington, et suit des études de théâtre à l’Université de Californie du Sud (USC). Son physique athlétique et son charisme naturel le destinent rapidement aux rôles de durs à cuire, et il décroche ses premiers rôles au cinéma et à la télévision au début des années 1980. Son premier rôle notable est une apparition dans le film The Terminator (1984) de James Cameron, où il incarne l’un des punks agressés par le Terminator (Arnold Schwarzenegger) dans la scène d’introduction. Ce petit rôle lui permet de se faire remarquer et d’obtenir des personnages plus développés.

Le rôle qui lance véritablement Brian Thompson est celui du « Night Slasher » dans Cobra (1986), un thriller d’action avec Sylvester Stallone. Son interprétation du chef psychotique d’un gang de tueurs fanatiques reste l’un de ses rôles les plus mémorables. Sa présence menaçante et sa performance intense lui permettent d’être identifié comme un acteur idéal pour incarner des antagonistes. Il enchaîne avec d’autres films d’action et de science-fiction, souvent dans des rôles de second plan mais marquants comme Three Amigos! (1986) – Une comédie culte avec Steve Martin, Chevy Chase et Martin Short, Alien Nation (1988) – Film de science-fiction où il joue l’un des extra-terrestres, Miracle Mile (1988) – Un thriller apocalyptique, Moon 44 (1990) – Un film de science-fiction réalisé par Roland Emmerich, Lionheart (1990) – Avec Jean-Claude Van Damme, The Naked Truth/ Y a t-il un flic pour sauver la reine? (1992) – Une comédie policière ou encore Dragonheart (1996) – Un film fantastique avec Dennis Quaid et Sean Connery.

Dans les années 90, il continue de se spécialiser dans les films d’action et de science-fiction, apparaissant aux côtés de grandes stars du genre. Si Brian Thompson a marqué le cinéma avec ses rôles musclés, c’est surtout à la télévision qu’il construit une carrière prolifique. Il devient un visage familier du petit écran, apparaissant dans de nombreuses séries cultes des années 80 à aujourd’hui. Parmi ses apparitions les plus notables on retiendra Falcon Crest (1984); Miami Vice (1986); Star Trek: The Next Generation (1989) – Il joue le Klingon Klag dans l’épisode A Matter of Honor, Star Trek: Deep Space Nine (1993) et Star Trek: Enterprise (2005) ou Il incarne différents personnages aliens, Hercules: The Legendary Journeys (1995-1999) dans lequel il joue le dieu de la guerre Arès dans plusieurs épisodes et Xena: Warrior Princess (1996-1997), Buffy the Vampire Slayer (1997) dans lequel il interprète Luke, un puissant vampire du premier épisode de la série, Charmed (2000), NCIS (2003, 2012), The X-Files (1994-1997) ou il incarne l’Homme à la voix rauque (The Alien Bounty Hunter), un rôle récurrent qui le rend célèbre auprès des fans de la série. Il apparait aussi dans Walker, Texas Ranger (1994-1999) et 24 (2003) et est également apparu dans des séries comme Supernatural, CSI: Crime Scene Investigation, Bones, Criminal Minds, NCIS: Los Angeles et Magnum P.I..

Bien que très présent à la télévision, Brian Thompson n’a jamais abandonné le cinéma. Dans les années 2000 et 2010, il participe à plusieurs films indépendants et productions de genre comme The Order (2001) – Avec Jean-Claude Van Damme, Rogue Warfare (2019) un film d’action militaire ou encore The Extendables (2014) une parodie des films d’action où il joue un rôle clé et qu’il a également réalisé et produit.

Brian Thompson est marié avec Sharon Braun depuis le 18 octobre 1998. Il a été marié avec Isabelle Mastorakis et a eu 2 enfants, Jordan Reese Thompson et Daphne Avalon. Passionné de fitness et d’arts martiaux, il a toujours entretenu une condition physique impressionnante qui lui a permis d’incarner des rôles physiques exigeants tout au long de sa carrière. En dehors du cinéma, il est également actif dans le milieu du doublage et a prêté sa voix à des personnages dans plusieurs jeux vidéo et séries animées. Avec plus de 100 rôles à son actif, Brian Thompson est l’un de ces acteurs de second plan qui marquent durablement le public par leur charisme et leur présence.

Juge chargé de statuer sur la garde du petit Joseph

Kenneth Jesse Tobey naît le 23 mars 1917 à Oakland, en Californie, et se passionne très tôt pour le théâtre. Après avoir étudié à l’Université de Californie à Berkeley, il rejoint la prestigieuse Neighborhood Playhouse School of the Theatre à New York, où il est formé par Sanford Meisner. Il débute sa carrière sur scène avant de se tourner vers Hollywood dans les années 1940, où il enchaîne des rôles secondaires dans des films de guerre, des westerns et des films policiers.

Sa carrière prend un tournant décisif dans les années 1950, lorsqu’il devient l’un des visages emblématiques du cinéma de science-fiction et d’horreur. Il accède à la célébrité en 1951 avec « The Thing from Another World », réalisé par Christian Nyby et produit par Howard Hawks, où il incarne le capitaine Patrick Hendry, un pilote de l’US Air Force confronté à une créature extraterrestre dans l’Arctique. Ce rôle marque les esprits et fait de lui une figure incontournable du genre. Il enchaîne avec « The Beast from 20,000 Fathoms » (1953), un classique inspiré d’une nouvelle de Ray Bradbury, et « It Came from Beneath the Sea » (1955), où il lutte contre une pieuvre géante créée par Ray Harryhausen. Il apparaît également dans « Gog » (1954), « The Search for Bridey Murphy » (1956) et « The Vampire » (1957), consolidant ainsi son statut d’acteur phare du fantastique et de la science-fiction.

Parallèlement à sa carrière cinématographique, Kenneth Tobey devient une figure prolifique de la télévision américaine. Il joue dans une multitude de séries à succès, notamment « Gunsmoke », « Rawhide », « Bonanza », « The Rifleman » et « Perry Mason ». Il interprète également James Bowie dans « Walt Disney’s Davy Crockett » aux côtés de Fess Parker, un rôle marquant pour le jeune public de l’époque. Dans les décennies suivantes, il continue d’apparaître dans des séries populaires comme « The Rockford Files », « The A-Team », « L’Île Fantastique », « Adam-12 », « Knight Rider » et même « Star Trek: Deep Space Nine ». Il se distingue également par son rôle récurrent de juge dans la sitcom « Cheers ».

Dans les années 1980 et 1990, Kenneth Tobey bénéficie d’un regain de popularité grâce au réalisateur Joe Dante, grand admirateur du cinéma des années 1950, qui lui offre des rôles dans plusieurs de ses films. Il apparaît ainsi dans « The Howling » (1981), « Gremlins » (1984), où il joue un policier, « Innerspace » (1987), « Gremlins 2: The New Batch » (1990) et « Matinee » (1993). Grâce à ces apparitions, il est redécouvert par une nouvelle génération de cinéphiles, consolidant son statut d’icône du cinéma de genre.

Marié deux fois à June Hutton et Violet Mae Coglan (Penny Parker) et père d’un enfant, Kenneth Tobey mène une carrière longue et diversifiée, restant actif jusqu’à la fin des années 1990. Il s’éteint le 22 décembre 2002 à Rancho Mirage, en Californie, à l’âge de 85 ans.

Frère d'Angela et père de Chase Gioberti

Harry Townes a commencé sa carrière au théâtre, notamment à Broadway à New York. En 1942, il a joué dans trois pièces, dont une reprise de La Route du tabac de Jack Kirkland. Il a également participé à la comédie musicale Finian’s Rainbow et à La Nuit des rois de William Shakespeare. Sa dernière pièce à Broadway a été jouée en 1969.

Au cinéma, Harry Townes a participé à seize films entre 1954 et 1986. Parmi ses rôles notables, on peut citer:

  • La Neige en deuil (The Mountain, 1956), réalisé par Edward Dmytryk, avec Spencer Tracy et Robert Wagner.
  • Les Frères Karamazov (1958), réalisé par Richard Brooks, avec Yul Brynner et Maria Schell.
  • Sanctuaire (1961), réalisé par Tony Richardson, avec Lee Remick et Yves Montand.
  • Le Maître des îles (1970), réalisé par Tom Gries, avec Charlton Heston et Geraldine Chaplin.

À la télévision, il a joué dans de nombreuses séries, dont:

  • Studio One (douze épisodes, 1951 – 1958).
  • Les Mystères de l’Ouest (deux épisodes, 1965 – 1967).
  • L’Homme de fer (deux épisodes, 1971 – 1975).
  • Simon et Simon (quatre épisodes, 1983 – 1988).

Il a également participé à de nombreux téléfilms, dont La Dernière Chevauchée des Dalton (1979), un western réalisé par Dan Curtis. Parmi les près de 200 rôles à son actif, on notera également sa participation dans 5 épisodes de Knost Landing / Côte Ouest ou il incarnait le grand-père du personnage joué par Nicolette Sheridan.

En dehors de sa carrière artistique, Harry Townes a également été ordonné prêtre épiscopal. Il est décédé à Huntsville, Alabama, à l’âge de 86 ans.

Mère de Chase Gioberti

Lana Turner, de son vrai nom Julia Jean Mildred Frances Turner, est née le 8 février 1921 à Wallace, dans l’Idaho, aux États-Unis. Elle a commencé sa carrière d’actrice à l’âge de 16 ans, après avoir été découverte par un talent scout alors qu’elle faisait ses courses dans une boutique de Hollywood.

Au cours de sa carrière, qui a duré près de cinq décennies, elle a acquis une renommée en tant que mannequin pin-up et actrice de cinéma, ainsi que pour sa vie personnelle très médiatisée. Dans les années 1940, elle était l’une des actrices américaines les mieux payées et l’une des plus grandes stars de la MGM. Ses films ont rapporté plus de 50 millions de dollars au studio pendant son contrat de 18 ans avec eux. Parmi ses films les plus connus, on peut citer Le facteur sonne toujours deux fois (1946), Mirage de la vie (1959), Madame X (1966), Les ensorcelés (1952), Peyton Place (1957), Les Trois mousquetaires (1948) ou encore Johnny Eager (1941) dans lesquels elle a montrer un talent indéniable pour incarner des rôles de femmes torturées, amoureuses et souvent liées à des bandits ou des mafieux. Elle a été nommée aux Oscars pour son rôle dans Peyton Place et a reçu de nombreuses récompenses au cours de sa carrière.

Elle est souvent citée comme une icône de la culture populaire de glamour hollywoodien et une légende de l’écran du cinéma classique hollywoodien. Elle a été nominée pour de nombreux prix. Sa réputation de femme fatale glamour a été renforcée par sa performance acclamée par la critique dans le film noir “The Postman Always Rings Twice” (1946), un rôle qui l’a établie en tant qu’actrice dramatique sérieuse. Lana Turner a été mariée huit fois à sept hommes différents : elle s’est mariée deux fois avec Stephen Crane, puis avec Ronald Dante, Robert Eaton, Fred May, Lex Barker, Henry Topping et Artie Shaw. Elle a eu une fille, Cheryl, avec Stephen Crane en 1943, ce qui a été une grande raison pour laquelle ils se sont remariés après leur séparation. Elle est décédée le 29 juin 1995 à Los Angeles, en Californie.

L’histoire de Lana Turner et sa fille Cheryl Crane avec Johnny Stompanato est l’une des histoires les plus choquantes d’Hollywood dans les années 1950.

Johnny Stompanato, un gangster de petite envergure, était le compagnon de Lana Turner. Il était connu pour sa violence et avait souvent des disputes avec Lana. Le 4 avril 1958, lors d’une de ces disputes violentes, Cheryl, alors âgée de 14 ans, a entendu les menaces de Stompanato envers sa mère et a pris peur pour elle. Cheryl est intervenue et a poignardé Stompanato à l’abdomen. Stompanato a succombé à ses blessures avant l’arrivée de la police.

Cheryl a été emmenée en prison, mais une semaine plus tard, un juge a estimé que son geste constituait un “homicide légitime” pour défendre sa mère. En février 1959, Lana et Cheryl sont réapparues, tout sourire, sur un tapis rouge d’Hollywood. Cependant, les deux femmes, traumatisées, ont longtemps souffert des souvenirs de cette nuit tragique. Cheryl Crane, ouvertement lesbienne, a fait une brève carrière de modèle avant de devenir agent immobilier.

Le Facteur sonne toujours deux fois

Le film Le facteur sonne toujours deux fois, réalisé par Tay Garnett en 1946, est une adaptation du roman éponyme de James M. Cain, publié en 1934. Ce classique du film noir a suscité un grand intérêt et a été bien accueilli par le public et la critique.

L’intrigue se déroule dans les années 1930-1940 quelque part dans le Midwest. Le vagabond Frank Chambers, engagé comme mécano-pompiste dans une station-service le long de la côte californienne, se retrouve mêlé à une histoire complexe. Son patron, Nick, propriétaire d’un restaurant-bar, est marié à la très belle et jeune Cora. Une passion brûlante naît entre Frank et Cora, et ils deviennent amants. Leur relation prend une tournure sombre lorsqu’ils élaborent un plan pour se débarrasser de Nick. Le film explore des thèmes tels que la passion, la trahison et la culpabilité. Le film a suscité un certain scandale en raison de ses scènes torrides. L’intensité de la passion entre les personnages principaux, Frank Chambers et Cora, ainsi que leur relation adultère, a été considérée comme audacieuse pour l’époque. Le film a été l’un des premiers à explorer ouvertement des thèmes de désir, de trahison et de culpabilité dans un contexte cinématographique. Les scènes d’amour entre John Garfield (Frank) et Lana Turner (Cora) ont été jugées provocantes et ont contribué à la réputation sulfureuse du film. Bien que ces séquences aient été tournées avec une certaine subtilité, elles ont néanmoins choqué certains spectateurs de l’époque.

Bras droit de Richard Channing

Shannon Lee Tweed, née le 10 mars 1957 à St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador, est une actrice et mannequin canadienne. Elle est particulièrement reconnue pour ses rôles dans des films érotiques et thrillers des années 1980 et 1990.

Après avoir remporté le concours de talent Miss Canada en 1978 grâce à ses performances vocales, Shannon Tweed a attiré l’attention du public. Sa carrière a véritablement décollé lorsqu’elle a été choisie comme Playmate du mois de novembre 1981 par le magazine Playboy, puis nommée Playmate de l’année en 1982.

Elle a ensuite poursuivi une carrière prolifique au cinéma et à la télévision, apparaissant dans plus de 60 films. Parmi ses rôles notables, on peut citer : « Of Unknown Origin » (1983, un film d’horreur où elle joue aux côtés de Peter Weller), « Hot Dog… The Movie » (1984, une comédie sportive centrée sur le ski), « The Surrogate » (1984, un thriller érotique où elle incarne une thérapeute sexuelle), « Night Eyes 3 » (1993, elle partage l’écran avec sa sœur, Tracy Tweed, dans ce thriller érotique) ou encore « Detroit Rock City » (1999, une comédie produite par son mari, Gene Simmons, centrée sur des fans du groupe Kiss).

À la télévision, Shannon Tweed a fait des apparitions remarquées dans des séries telles que « Days of Our Lives » (elle a incarné le personnage de Savannah Wilder dans ce célèbre soap opera), « 1st and Ten » (une série comique diffusée sur HBO où elle a joué un rôle régulier), « Married… with Children » ou « Frasier » dans lesquelles elle a fait une apparition en tant qu’invitée.

De 2006 à 2012, elle a participé à l’émission de téléréalité « Gene Simmons Family Jewels », qui suivait la vie quotidienne de sa famille.

Shannon Tweed a entretenu une relation avec Hugh Hefner, fondateur de Playboy, avant de rencontrer Gene Simmons, le bassiste et co-chanteur du groupe Kiss, au manoir Playboy. Elle est en couple avec Simmons depuis 1983. Après 28 ans de vie commune, ils se sont mariés le 1ᵉʳ octobre 2011 lors d’une cérémonie en plein air au Beverly Hills Hotel. Le couple a deux enfants :Nicholas Adam Tweed-Simmons (né le 22 janvier 1989, il est musicien et écrivain) et Sophie Alexandra Tweed-Simmons (née le 7 juillet 1992, elle est chanteuse, actrice et militante pour des causes caritatives).

En dehors de sa carrière d’actrice, Shannon Tweed a été la narratrice de l’émission de téléréalité « Ex-Wives of Rock », qui se concentre sur la vie des ex épouses de musiciens de rock célèbres.

Shannon Tweed et son mari Gene Simmons, membre du groupe de rock KISS

John Van Dreelen incarne Johan Riebmann (69)

Fondateur du Cartel, ancien nazi et ancien amant de Jacqueline Perrault, père de Gustav

John Van Dreelen, de son vrai nom Jacques Theodore van Drielen Gimberg, est un acteur né le 5 mai 1922 à Amsterdam, aux Pays-Bas, et décédé le 4 septembre 1992 à Los Angeles, en Californie. Fils d’un dramaturge néerlandais, il baigne dès son plus jeune âge dans un environnement artistique. Durant la Seconde Guerre mondiale, il est emprisonné par les nazis après avoir été dénoncé pour son implication dans la résistance néerlandaise. Après la guerre, il débute sa carrière d’acteur en Europe avant de s’établir aux États-Unis où il devient un acteur de caractère prisé à Hollywood.

Doté d’un physique aristocratique et d’un accent européen sophistiqué, John Van Dreelen est rapidement cantonné aux rôles de diplomates, d’espions, de nazis ou de membres de la noblesse dans des productions cinématographiques et télévisuelles. Au cinéma, il apparaît notamment dans Le jour le plus long (1962), où il incarne un officier allemand, et L’Espion qui venait du froid (1965), un classique du film d’espionnage avec Richard Burton. On le retrouve également dans Top Secret (1952) et Morituri (1965), aux côtés de Marlon Brando et Yul Brynner.

Sa carrière est surtout marquée par la télévision, où il enchaîne les rôles dans des séries populaires des années 1950 aux années 1980. Il est invité dans Mission: Impossible, Les Incorruptibles, Bonanza, Les Mystères de l’Ouest, Hawaï Police d’État, Columbo et L’Homme de fer. Son élégance naturelle lui permet d’incarner des rôles d’antagonistes raffinés, souvent des officiers allemands, des espions ou des conspirateurs internationaux. Il joue notamment le rôle du général von Platen dans Hogan’s Heroes et apparaît dans plusieurs épisodes de Perry Mason en tant qu’avocat ou témoin suspect. Il est également apparu brièvement dans un épisode culte de Dynastie.

Malgré une présence notable à l’écran, John Van Dreelen reste un acteur relativement discret sur sa vie privée. Il a été marié à Lorelie Van Dreelen, Rosemary Detomayo, Rosemarie Rand, Jane Van Dreelen (neé Adriana Maria Boon) et Inge Renken, et a eu 1 enfant. Il côtoie des figures d’Hollywood, travaillant avec des stars comme Marlon Brando, Richard Burton et Robert Mitchum. Son raffinement et son intelligence en font un acteur respecté dans le cercle des acteurs de caractère, même s’il n’accède jamais au statut de vedette.

En dehors de sa carrière d’acteur, il s’intéresse à la peinture et à la littérature, héritage probable de son père dramaturge. Il parle plusieurs langues et aurait contribué à la traduction et à l’adaptation de scripts pour des productions européennes. Son dernier rôle date du début des années 1990 avant qu’il ne décède d’un cancer en 1992 à l’âge de 70 ans.

Kate Vernon incarne Lorraine Prescott (74)

Belle-fille de Richard, fille de Stéphanie

Kate Vernon est une actrice canadienne née le 21 avril 1961 à Toronto. Fille de l’acteur John Vernon, connu notamment pour ses rôles dans des classiques comme Animal House, elle a grandi dans une famille baignée par le monde du cinéma. Son élégance et son talent lui ont permis de construire une carrière notable, tant sur le petit écran que sur grand écran, avec des rôles marquants tout au long des années 1980, 1990 et au-delà.

Au cinéma, Kate Vernon fait ses débuts en 1983 dans le film Les Anges du mal (Chained Heat), où elle interprète une détenue. En 1984, elle joue dans deux productions notables, Roadhouse 66, où elle incarne Melissa Duran, et Alphabet City, où elle interprète Angela. Elle atteint une notoriété plus large en 1986 grâce à son rôle de Benny Hanson dans la comédie romantique culte Rose bonbon (Pretty in Pink), face à Molly Ringwald. En 1992, elle est remarquée pour sa prestation dans le biopic Malcolm X de Spike Lee, où elle interprète Sophia, une jeune femme blanche dans une relation amoureuse avec Malcolm X. Plus récemment, elle apparaît en 2010 dans le drame romantique The Last Song, aux côtés de Miley Cyrus, dans le rôle de Susan Blakelee.

La télévision a également joué un rôle central dans la carrière de Kate Vernon. Dans les années 1980, elle se fait connaître pour son rôle de Lorraine Prescott dans la série populaire Falcon Crest, où elle apparaît entre 1984 et 1985. Elle multiplie aussi les apparitions dans des séries à succès, comme Dallas ou elle trouve l’un de ses premiers rôle en 1984, et Madame est servie (Who’s the Boss?) en 1990, où elle interprète Kathleen Sawyer, une des nombreuses conquêtes de Tony Micelli. Dans les années 1990, elle poursuit avec des rôles dans des séries comme Picket Fences, Le Rebelle (Renegade), et Les Dessous de Palm Beach (Silk Stalkings).

Dans les années 2000, Kate Vernon se réinvente grâce à la science-fiction. Elle décroche l’un de ses rôles les plus mémorables dans Battlestar Galactica (2004-2009), où elle incarne Ellen Tigh, un personnage complexe et captivant. Ce rôle lui apporte une nouvelle reconnaissance et la place parmi les figures emblématiques de la série. Elle fait également des apparitions dans des séries comme CSI: Crime Scene Investigation, Mentalist, et Heroes, ou plus récemment encore dans The Morning Show.

Côté vie personnelle, les informations disponibles sur Kate Vernon sont relativement limitées. Fille de l’acteur John Vernon et sœur des musiciens Nancy et Chris Vernon, elle a grandi dans un environnement artistique. Elle a eu une fille, Annabelle, avec le chanteur du groupe Three Dog Night, Chuck Negron.

Retour en haut