Blood is thicker than Oil

Guest-starring

L’une des particularité de Falcon Crest c’est sa liste interminable de guest-stars de prestige qui font ressembler la distribution de la saga à un catalogue des étoiles du Hollywood de l’age d’or du cinéma et de la télévision. Jane Wyman est elle-même une grande actrice à la carrière prestigieuse lorsqu’elle accepte d’incarner la terrible Angela Channing, mais elle sera entourée d’une myriade d’étoiles tout au long des 9 saisons de la série. 

Meurtres, mafia, décapitation: vous verrez aussi que parfois les coulisses de Hollywood et la vie de certains acteurs n’ont rien à envier aux intrigues élaborées par les scénaristes de la série.

J’ai volontairement ici mêlé les fiches d’acteurs qui furent de grandes stars du grand écran a des acteurs qui ne sont pas à proprement parlé des stars mais qui ont atteint une certaine popularité notamment à la télévision. Dans cette liste se trouvent aussi des enfants de star. 

Père d'un membre du conseil de la vallée

Dana Andrews, de son vrai nom Carver Dana Andrews, est né le  à Collins au Mississippi, et mort le  à Los Alamitos en Californie. Fils d’un pasteur baptiste, il fait partie d’une fratrie de 13 enfants, dont un frère qui deviendra également acteur sous le nom de Steve Forrest vu dans Dallas. Avant de faire une carrière d’acteur il tenta tout d’abord une carrière de chanteur. Il est notamment connu pour ses rôles dans Les Plus Belles Années de notre vie de William Wyler, Laura d’Otto Preminger ou encore Rendez-vous avec la peur de Jacques Tourneur parmi une filmographie de plus de 70 films entre 1940 et 1984. Il est aussi apparu dans plusieurs séries télévisée, son rôle dans Falcon Crest étant l’une de ses ultimes apparitions sur les écrans.

Il a épousé Janet Murray le jour de l’an 1932. Elle décède en 1935, peu de temps après la naissance de leur fils David (musicien et compositeur, il est mort d’une hémorragie cérébrale en 1964). Le , il épouse en secondes noces l’actrice Mary Todd (1916-2003). Ils auront trois enfants : Katharine en 1942, Stephen en 1944, et Susan en 1948.

Dana Andrews en compagnie de Anne Francis dans Station 3 Ultra Secret (1965)

Anne Archer incarne Cassandra Wilder (88)

Spécialiste en Relation Publique

Anne Archer, née le 24 août 1947 à Los Angeles, en Californie, est une actrice américaine dont la carrière s’étend sur plusieurs décennies. Connue pour sa beauté naturelle, son charisme et sa capacité à incarner des personnages complexes, elle s’est illustrée dans de nombreux films et séries télévisées. Son rôle dans Fatal Attraction lui a valu une reconnaissance mondiale et une nomination aux Oscars, mais son parcours va bien au-delà de ce succès emblématique.

Née dans une famille profondément ancrée dans le milieu du divertissement, Anne Archer est la fille des acteurs Marjorie Lord (Make Room for Daddy) et John Archer (White Heat). Elle grandit au cœur de l’industrie cinématographique, développant dès son jeune âge une passion pour la comédie et le théâtre. Après avoir étudié à l’Université de Californie du Sud (USC), elle fait ses débuts à l’écran dans les années 1970. Ses premières apparitions télévisées incluent des rôles dans des séries populaires telles que Hawaii Five-O, The Mod Squad et Ironside. Anne Archer se distingue rapidement par son élégance et sa présence à l’écran, attirant l’attention des producteurs et réalisateurs.

Le grand écran offre à Anne Archer l’occasion d’explorer des rôles variés et de démontrer son talent. En 1976, elle attire l’attention grâce à sa performance dans Stay Hungry, une comédie dramatique de Bob Rafelson, aux côtés de Jeff Bridges et Arnold Schwarzenegger. Ce rôle lui permet de se faire une place dans l’industrie du cinéma.

Cependant, c’est en 1987 qu’elle atteint une renommée internationale grâce à Fatal Attraction (Liaison Fatale). Dans ce thriller psychologique réalisé par Adrian Lyne, elle incarne Beth Gallagher, une femme confrontée à l’infidélité de son mari (Michael Douglas) et aux conséquences dramatiques de sa liaison avec Alex Forrest (Glenn Close). La performance d’Anne Archer, empreinte de dignité et de vulnérabilité, lui vaut une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle.

Elle enchaîne avec des rôles marquants dans des films à succès comme Patriot Games (1992) et Clear and Present Danger (1994), où elle joue Cathy Ryan, la femme du héros Jack Ryan (interprété par Harrison Ford). Ces films, adaptés des romans de Tom Clancy, consolident sa place à Hollywood en tant qu’actrice capable d’incarner des femmes fortes et intelligentes. D’autres films notables de sa carrière incluent Narrow Margin (1990), un thriller où elle partage l’affiche avec Gene Hackman, et Rules of Engagement (2000), un drame militaire avec Samuel L. Jackson et Tommy Lee Jones.

Anne Archer a également marqué l’histoire de la télévision grâce à ses nombreuses apparitions dans des séries et téléfilms. Elle joue dans des productions telles que Falcon Crest (dans laquelle elle interprète Cassandra Wilder) et Boston Public. Ses performances lui permettent d’explorer des personnages complexes dans des contextes variés, du soap opera au drame juridique. Dans les années 2000, elle continue de captiver le public avec des apparitions dans des séries comme Ghost Whisperer, Privileged et It’s Always Sunny in Philadelphia, prouvant qu’elle peut naviguer entre des genres très différents, du surnaturel à la comédie.

Anne Archer épouse en 1969 William Davis, avec qui elle a un fils, Thomas. Après leur divorce, elle se marie en 1978 avec Terry Jastrow, un producteur et réalisateur. Ensemble, ils ont un fils, Jeffrey Tucker Jastrow. Très attachée à sa famille, Anne Archer mène une vie relativement discrète en dehors des projecteurs. Anne Archer est également connue pour son engagement dans des causes sociales et humanitaires. Elle est une fervente défenseure des droits de l’homme et a été active au sein de l’organisation Artists for Human Rights.

Un aspect controversé de sa vie est son implication dans l’Église de Scientologie, dont elle est membre depuis plusieurs décennies. Bien qu’elle ait souvent gardé le silence sur ce sujet, elle a parfois utilisé sa notoriété pour soutenir les initiatives de cette organisation.

Daphne Ashbrook incarne Leslie Perkins (51)

Call-girl utilisée par Richard pour faire chanter un membre de la commission des courses

Daphné Lee Ashbrook est née le 30 janvier 1963 à Long Beach, en Californie. Issue d’une famille d’artistes, elle est la fille de l’acteur et metteur en scène Buddy Ashbrook et de l’actrice D’Ann Paton. Son frère, Dana Ashbrook, est également acteur, notamment connu pour son rôle de Bobby Briggs dans Twin Peaks. Baignée dans un environnement artistique, elle se passionne très tôt pour le métier d’actrice et débute sur scène dès l’enfance.

Daphné Ashbrook commence à se faire un nom à la télévision dans les années 1980, en apparaissant dans plusieurs séries populaires. Elle joue notamment dans des épisodes de Cagney & Lacey, L’homme qui tombe à pic et T.J. Hooker. Elle décroche également des rôles récurrents dans des soap operas comme Rituals en 1984. Sa notoriété grandit dans les années 1990 avec des apparitions marquantes dans des séries comme JAG, The O.C. ou encore NCIS. Elle joue également dans plusieurs téléfilms et films indépendants. Cependant, son rôle le plus emblématique reste celui du Dr Grace Holloway dans Doctor Who: The Movie (1996). Ce téléfilm américano-britannique, produit par la Fox et la BBC, met en scène la huitième incarnation du Docteur, interprétée par Paul McGann. Daphné Ashbrook y joue la compagne du Docteur, une chirurgienne humaine qui découvre l’existence des Seigneurs du Temps. Son personnage est particulièrement notable car il est la première compagne du Docteur à l’embrasser à l’écran, ce qui a marqué un tournant dans la franchise.

En dehors de Doctor Who, elle apparaît dans Star Trek: Deep Space Nine en 1993, dans l’épisode Melora, où elle incarne le lieutenant Melora Pazlar, une humaine ayant grandi en faible gravité. Elle fait ainsi partie du cercle restreint des acteurs ayant joué à la fois dans Doctor Who et Star Trek, ce qui lui vaut une grande popularité auprès des fans de science-fiction. Elle a également fréquenté l’univers des conventions de fans, notamment celles dédiées à Doctor Who et Star Trek, où elle est régulièrement invitée pour rencontrer ses admirateurs.

Daphné Ashbrook a eu une relation avec l’acteur Lorenzo Lamas. Ensemble, ils ont eu une fille, Paton Ashbrook, née en 1988, qui est elle-même devenue actrice. En plus de sa carrière d’actrice, Daphné Ashbrook est également chanteuse et musicienne. Elle a sorti un album intitulé Grace Notes en 2010, mélangeant jazz, folk et pop. Elle a aussi enregistré des livres audio et participé à des podcasts sur Doctor Who. Passionnée d’écriture, elle a publié une autobiographie intitulée Dead Woman Laughing en 2012, dans laquelle elle revient sur sa carrière, sa vie personnelle et son rapport à l’industrie du divertissement.

Xander Berkeley incarne Buzz Whitehead (71)

Mécanicien de l'avion manipulé par Angela après l'accident

Xander Berkeley, né le 16 décembre 1955 à Brooklyn, New York, est un acteur américain prolifique dont la carrière s’étend sur plusieurs décennies, aussi bien au cinéma qu’à la télévision. Après avoir étudié le théâtre, il fait ses débuts dans les années 1980 et enchaîne rapidement les rôles, devenant un second rôle incontournable à Hollywood.

Il est particulièrement connu pour son interprétation de George Mason, le directeur du CTU, dans la série 24 heures chrono (2001-2003), un rôle qui lui permet de marquer les esprits. Il incarne également Gregory, le lâche et opportuniste leader de la Colline, dans The Walking Dead (2016-2018), et Percy, le chef impitoyable de la Division, dans Nikita (2010-2013). Il apparaît dans de nombreuses séries marquantes des années 1980 à aujourd’hui, notamment The X-Files, Code Quantum, Magnum, L’Agence tous risques, Miami Vice, MacGyver, New York, police judiciaire, The Mentalist, Bones, Supergirl, Esprits criminels, NCIS, CSI: Crime Scene Investigation, Medium, Burn Notice et Salem. Son immense filmographie télévisuelle témoigne de sa capacité à endosser une grande variété de rôles, qu’il s’agisse de personnages autoritaires, de manipulateurs ou d’individus ambigus.

Au cinéma, il se distingue dans des films cultes comme Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991), où il joue Todd Voight, le père adoptif de John Connor, Heat (1995), où il campe Ralph, un agent du FBI, Air Force One (1997), où il est un traître infiltré au sein de l’équipage présidentiel, et Gattaca (1997), où il incarne un médecin suspicieux. Il apparaît aussi dans Apollo 13 (1995), Leaving Las Vegas (1995), Sid and Nancy (1986), Candyman (1992), A Few Good Men (Des hommes d’honneur, 1992), Amistad (1997), Shanghai Noon (2000), Timecode (2000), Spy Game (2001), Fracture (2007), A Dangerous Man (2009), Kick-Ass (2010) et The Darkest Minds (2018). Son registre va du thriller à la science-fiction en passant par le film d’action et le drame, prouvant son incroyable adaptabilité.

Marié depuis 2002 à l’actrice Sarah Clarke, qu’il rencontre sur le tournage de 24 heures chrono, il est père de deux enfants. En dehors du métier d’acteur, il est également peintre et sculpteur. Avec une carrière riche de plus de 200 rôles, il est reconnu pour son professionnalisme et sa capacité à incarner des personnages marquants, même dans les rôles secondaires, faisant de lui l’un des visages les plus familiers du cinéma et de la télévision américaine.

Bibi Besch incarne Caroline Earle (91)

Procureur lors du procès de Lance pour tentative de meurtre

Bibi Besch, née Bibiana Maria Köchert le 1er février 1942 à Vienne, en Autriche, et décédée le 7 septembre 1996 à Los Angeles, Californie, est une actrice américaine reconnue pour son talent, sa polyvalence et son élégance naturelle. Bien qu’elle soit principalement connue pour son rôle dans Star Trek II: The Wrath of Khan et ses apparitions dans des séries télévisées populaires, elle a marqué l’industrie du divertissement par sa présence captivante et ses performances nuancées.

Bibi Besch est née dans une famille autrichienne durant une période de bouleversements politiques et sociaux. Sa mère, Gusti Huber, était une célèbre actrice de théâtre et de cinéma en Autriche, tandis que son père, Gotfrid Köchert, était un aristocrate. En raison de la Seconde Guerre mondiale, sa famille émigre aux États-Unis en 1945. C’est en Amérique que Bibi grandit, entourée par le milieu artistique de sa mère, qui poursuivit sa carrière sur scène à Broadway. Inspirée par ce contexte, Bibi Besch décide d’étudier le théâtre et se lance dans une carrière d’actrice, portant en elle l’héritage de sa famille et un amour profond pour les arts.

Bibi Besch commence sa carrière à la télévision dans les années 1960, apparaissant dans de nombreuses séries emblématiques de l’époque. Elle se fait remarquer grâce à des rôles dans des séries telles que The Secret Storm et The Edge of Night, deux soap operas qui lui permettent de montrer son talent dans des rôles dramatiques. Au cours des décennies suivantes, elle devient une figure récurrente des séries télévisées américaines, apparaissant dans des épisodes mémorables de The Rockford Files, Columbo, McMillan & Wife, Hawaii Five-O, The Incredible Hulk, Dallas et Dynastie. Sa capacité à s’adapter à différents genres, du drame au thriller en passant par le fantastique, fait d’elle une actrice recherchée.

Dans les années 1980 et 1990, elle continue d’enrichir sa filmographie avec des apparitions dans des séries comme Murder, She Wrote, L.A. Law et ER. Son rôle dans le téléfilm Doing Time on Maple Drive (1992) est particulièrement salué et lui vaut une nomination aux Emmy Awards pour sa performance émouvante en tant que mère confrontée aux secrets de sa famille.

Bien que principalement active à la télévision, Bibi Besch laisse également une empreinte durable au cinéma. Elle devient mondialement connue grâce à son rôle dans Star Trek II: The Wrath of Khan (1982), où elle incarne le Dr Carol Marcus, une scientifique brillante et ancienne compagne de James T. Kirk (William Shatner). Ce rôle emblématique fait d’elle une figure aimée des fans de la franchise, et son personnage reste une référence importante dans l’univers Star Trek.

Elle apparaît également dans des films notables comme The Beast Within (1982), The Lonely Guy (1984) avec Steve Martin, et Tremors (1990), où elle démontre son talent pour mêler humour et intensité dramatique. Sa filmographie reflète son aisance à passer d’un rôle à l’autre, qu’il s’agisse de science-fiction, de comédie ou de drame.

Bibi Besch mène une vie personnelle discrète, mais marquée par son indépendance et son dévouement envers sa famille. Elle donne naissance à une fille, Samantha Mathis, en 1970, issue de sa relation avec Donald Mathis. Samantha suit les traces de sa mère et devient une actrice talentueuse, connue pour ses rôles dans Pump Up the Volume et Little Women. En dehors de son travail d’actrice, Bibi Besch est connue pour son amour de la peinture et de l’art en général. Elle s’implique également dans diverses causes caritatives, notamment celles liées à la santé des femmes. Elle est particulièrement active dans la sensibilisation au cancer du sein, une cause qui prend une dimension personnelle lorsqu’elle est diagnostiquée de cette maladie.

Bibi Besch décède le 7 septembre 1996 à l’âge de 54 ans, emportée par un cancer du sein.

Whit Bissell incarne M. Hobson (57)

Tailleur de Tuscany Valley

Whit Bissell, né Whitner Nutting Bissell le 25 octobre 1909 à New York, est un acteur américain dont le visage familier a marqué plusieurs générations de spectateurs. Formé au théâtre sous la direction de Maria Ouspenskaya, il débute sur les planches avant de se tourner vers le cinéma dans les années 1940. Dès ses premiers rôles, il se spécialise dans des personnages d’hommes d’autorité, incarnant souvent des scientifiques, des médecins ou des militaires.

Sa carrière cinématographique est extrêmement prolifique, avec plus de 200 films à son actif. Il apparaît dans plusieurs classiques du cinéma, notamment Les Révoltés du Bounty (1952) aux côtés de Marlon Brando, L’Homme au masque de cire (1953) avec Vincent Price, 20 000 lieues sous les mers (1954) où il partage l’écran avec Kirk Douglas et James Mason, et The Caine Mutiny (1954) avec Humphrey Bogart. Il se fait également remarquer dans Les Ponts de Toko-Ri (1954) et La Guerre privée du major Benson (1955) avec Charlton Heston. Passionné par la science-fiction et le fantastique, il tient des rôles marquants dans L’Homme qui rétrécit (1957), où il joue le médecin du héros, et dans Je suis un monstre (I Was a Teenage Werewolf, 1957), où il incarne un scientifique menant des expériences sur un adolescent interprété par Michael Landon. Il reprend un rôle similaire dans I Was a Teenage Frankenstein (1957) et Monster on the Campus (1958). Son visage est aussi familier aux amateurs de westerns, avec des apparitions dans La Flèche brisée (1950), Le Temps des vautours (1967) et Les Quatre Fils de Katie Elder (1965) avec John Wayne.

À partir des années 1950, Whit Bissell devient une figure incontournable de la télévision américaine. Il joue dans de nombreux épisodes de séries cultes, dont The Twilight Zone (La Quatrième Dimension), Alfred Hitchcock Presents, Perry Mason, Bonanza, Rawhide, The Fugitive et Mission: Impossible. En 1966, il rejoint la distribution de The Time Tunnel, où il interprète le général Heywood Kirk, supervisant les aventures temporelles des héros. Ce rôle reste l’un de ses plus marquants pour les amateurs de science-fiction. Il apparaît également dans un épisode emblématique de Star Trek en 1967, The Trouble with Tribbles, où il incarne Lurry. Son apparition dans Falcon Crest en 1984 est sa dernière apparition à l’écran.

Dans sa vie personnelle, Whit Bissell a été marié deux fois, d’abord avec Adrienne Marden, puis avec Jennifer Raine. Père de plusieurs enfants, il a mené une existence discrète en dehors des projecteurs. En reconnaissance de son immense contribution au cinéma et à la télévision, il reçoit en 1994 un Lifetime Career Award décerné par l’Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films. Il s’éteint le 5 mars 1996 à Woodland Hills, en Californie, à l’âge de 86 ans.

Walter Brooke incarne Carter St John (62)

Ami d'Angela qu'elle utilise pour rendre Philip jaloux, promoteur immobilier

Walter Brooke, de son vrai nom Gustav William Tweer Jr., est né le 13 octobre 1914 à New York. Acteur de second rôle prolifique, il s’est imposé comme un visage familier du cinéma et de la télévision américaine à partir des années 1940. Son allure distinguée et son talent pour incarner des personnages d’autorité – avocats, militaires, médecins ou hommes politiques – lui ont permis de travailler avec certains des plus grands réalisateurs de son époque. Bien que Walter Brooke ait participé à de nombreux films, c’est sans conteste son apparition dans Le Lauréat (1967) qui l’a rendu immortel aux yeux du public. Dans ce film de Mike Nichols, il incarne M. McGuire, un ami de la famille du personnage joué par Dustin Hoffman. Son bref échange avec ce dernier – où il lui recommande de faire carrière dans l’industrie du plastique – est devenu une citation culte du cinéma américain, souvent reprise comme un symbole de la société consumériste des années 1960.

Avant et après ce rôle marquant, Walter Brooke a enchaîné les apparitions dans divers genres cinématographiques. Il joue notamment dans le film noir Le Renard du désert (The Desert Fox: The Story of Rommel, 1951), le western Trois heures pour tuer (Three Hours to Kill, 1954), et le film de science-fiction Colossus, The Forbin Project (1970), où il incarne un haut responsable militaire. Son aisance à interpréter des figures d’autorité lui permet de travailler régulièrement, même si ses rôles restent souvent secondaires. Parmi ses autres apparitions notables, on peut citer L’Homme au bras d’or (The Man with the Golden Arm, 1955) avec Frank Sinatra, et Tora! Tora! Tora! (1970), où il joue un officier de l’armée américaine dans ce récit historique sur l’attaque de Pearl Harbor.

Si Walter Brooke s’est illustré au cinéma, c’est surtout à la télévision qu’il a construit sa carrière. Dès les années 1950, il devient un habitué des séries américaines, jouant dans une multitude d’épisodes aux côtés des plus grandes stars du petit écran. Il fait ses premières apparitions dans des anthologies télévisées comme Studio One et Alfred Hitchcock Presents, où il perfectionne son art du suspense et du drame. Il devient rapidement un acteur récurrent dans les séries policières et judiciaires, incarnant souvent des avocats ou des officiers de justice. On le retrouve ainsi dans plusieurs épisodes de Perry Mason, où il campe divers personnages de la profession juridique.

Dans les années 1960 et 1970, il multiplie les rôles dans des séries cultes comme Les Envahisseurs (The Invaders), Mission Impossible, Les Mystères de l’Ouest (The Wild Wild West) et Columbo. Il participe également à plusieurs épisodes de Les Incorruptibles (The Untouchables), où il incarne des politiciens et des hommes influents confrontés à Eliot Ness. Walter Brooke a également marqué l’histoire de la science-fiction en apparaissant dans Au-delà du réel (The Outer Limits), Perdus dans l’espace (Lost in Space) et Star Trek, où il joue un amiral dans un épisode de la série originale. Ces rôles, bien que secondaires, lui permettent de laisser son empreinte dans plusieurs univers emblématiques du petit écran.

Dans les années 1980, il poursuit sa carrière avec des apparitions dans Dallas, Knots Landing/Côte Ouest et L’Agence tous risques (The A-Team), avant de s’éloigner progressivement des plateaux en raison de problèmes de santé.

Il était marié à Yvonne White, Elizabeth Wragge et Sarah (Hillhynes) Merriam et a eu 2 enfants.

Homme de théâtre avant de se tourner vers le cinéma et la télévision, il a gardé tout au long de sa carrière un profond attachement à la scène. Il a notamment participé à plusieurs productions théâtrales dans les années 1940 et 1950, avant que le succès du petit écran ne le pousse à privilégier la télévision. Walter Brooke s’éteint le 20 août 1986 à Los Angeles, Californie, à l’âge de 71 ans, laissant derrière lui une carrière riche de plus de 40 ans dans le monde du divertissement.

Jeune veuve propriétaire d'un vignoble

Joanna Cassidy, de son nom de naissance Joanna Virginia Caskey, est une actrice américaine née le 2 août 1945 à Camden, New Jersey. Elle a grandi à Haddonfield, où elle a fréquenté le Haddonfield Memorial High School, avant de poursuivre des études d’art à l’Université de Syracuse.

Sa carrière cinématographique débute en 1968 avec une apparition dans le film « Bullitt ». Elle se fait remarquer en 1973 dans « The Outfit » et « The Laughing Policeman ». Cependant, c’est son rôle de Zhora Salome, une réplicante dans le film culte « Blade Runner » (1982), qui la propulse sur le devant de la scène. Elle enchaîne ensuite avec des performances notables dans « Under Fire » (1983), « Who Framed Roger Rabbit » (1988) et « Don’t Tell Mom the Babysitter’s Dead » (1991).

À la télévision, Joanna Cassidy a marqué les esprits en incarnant Jo Jo White dans la série « Buffalo Bill » (1983-1984), rôle qui lui a valu un Golden Globe. Elle a également interprété Margaret Chenowith dans la série acclamée « Six Feet Under » (2001-2005), prestation pour laquelle elle a été nominée aux Emmy Awards. Plus récemment, elle a joué le rôle de Joan Hunt dans « Body of Proof » (2011-2013) et celui de Candace Von Weber dans « Odd Mom Out » (2015-2017). Sa filmographie compte plus de 175 titres, dont une apparition dans Dallas et une rôle dans la minisérie Les Dessous de Hollywood (d’après Jackie Collins, 1985). Plus récemment elle incarne une ambassadrice Vulcaine dans la série Star Trek Discovery.

Sur le plan personnel, Joanna Cassidy a été mariée au Dr Kennard C. Kobrin, un psychiatre, de 1964 jusqu’à leur divorce en 1974. De cette union sont nés deux enfants : un fils, Daniel, et une fille, Naomi. Discrète sur sa vie privée, elle n’a pas rendu publiques d’autres relations notables avec des célébrités.

En dehors de sa carrière d’actrice, Joanna Cassidy est également artiste plasticienne, mettant à profit sa formation universitaire en art. Elle a participé à diverses expositions et continue de créer des œuvres, témoignant de sa passion pour les arts visuels. De plus, elle est active sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram, où elle partage des moments de sa vie quotidienne et professionnelle avec ses admirateurs.

Avec une carrière s’étendant sur plus de cinq décennies, Joanna Cassidy demeure une figure emblématique du cinéma et de la télévision, reconnue pour son talent, sa polyvalence et sa présence charismatique à l’écran.

Dans "Qui veut la peau de Roger Rabbit?", "Blade Runner" et "Star Trek Discovery".

Pat Crowley incarne Liliann Heller (63)

Médecin anesthésiste, amie de Michael Ranson

Pat Crowley, de son nom complet Patricia Crowley, est née le 17 septembre 1933 à Olyphant, en Pennsylvanie. Avec une carrière s’étalant sur plus de six décennies, elle s’est imposée comme l’une des actrices les plus prolifiques de la télévision américaine, tout en menant une carrière remarquée au cinéma. Grâce à son charme naturel, sa polyvalence et son talent pour la comédie aussi bien que le drame, elle a su marquer les esprits aussi bien sur le grand écran que dans des séries cultes. Elle est particulièrement connue pour ses rôles dans Please Don’t Eat the Daisies (1965-1967), ainsi que pour ses nombreuses apparitions dans des séries télévisées des années 1950 aux années 2000.

Pat Crowley fait ses premiers pas au cinéma au début des années 1950, après s’être fait remarquer par des producteurs hollywoodiens. Son premier grand rôle arrive en 1953 avec Forever Female, où elle partage l’affiche avec Ginger Rogers et William Holden. Ce rôle lui vaut le Golden Globe de la Révélation féminine de l’année en 1954, un prix qui met en lumière son potentiel et sa fraîcheur. Elle enchaîne ensuite avec Money from Home (1953), une comédie avec Dean Martin et Jerry Lewis, où elle démontre son aisance dans le registre léger. Tout au long des années 1950, elle tourne avec des acteurs de renom, notamment en 1956 dans The Steel Jungle, un drame carcéral, et Red Garters (1954), une comédie musicale aux couleurs vives où elle montre ses talents de danseuse.

Dans les années 1960, bien qu’elle continue à apparaître dans des films, c’est surtout à la télévision qu’elle se fait une place durable. Néanmoins, elle reste présente sur grand écran avec des rôles dans des films comme Hollywood or Bust (1956) et There’s Always Tomorrow (1956), où elle donne la réplique à Barbara Stanwyck et Fred MacMurray. Si Pat Crowley a marqué le cinéma classique hollywoodien, c’est surtout grâce à la télévision qu’elle est devenue une figure incontournable du divertissement américain. Dès les années 1950, elle enchaîne les apparitions dans des séries populaires comme Alfred Hitchcock Presents, Perry Mason, Rawhide et Bonanza.

Elle accède à la célébrité télévisuelle en incarnant Joan Nash dans Please Don’t Eat the Daisies (1965-1967), une série inspirée du film éponyme de 1960 avec Doris Day. Ce rôle de mère de famille dynamique et attachante lui permet de conquérir un large public et de devenir une figure de la télévision familiale des années 1960. Tout au long des décennies suivantes, elle multiplie les rôles récurrents ou invités dans des séries phares de leur époque. Elle joue notamment dans Hawaii Five-O, Les Rues de San Francisco, Kojak, Wonder Woman et Dynastie, où elle incarne Emily Fallmont, un personnage secondaire mais important dans l’intrigue politique et familiale de la série. Dans les années 1990 et 2000, elle continue à apparaître régulièrement à la télévision, notamment dans des soaps comme Port Charles et des séries populaires telles que Urgences et Cold Case.

Elle a été mariée à Ed Hookstratten, un avocat influent à Hollywood, avec qui elle a eu des enfants, puis avec Andy Friendly depuis 1986. En dehors du cinéma et de la télévision, elle s’est impliquée dans diverses causes sociales et a été active au sein de la Screen Actors Guild, défendant les droits des acteurs et des actrices.

Actrice de Hollywood choisie pour incarner le rôle principal du film de Maggie

Gloria DeHaven, née le 23 juillet 1925 à Los Angeles, était une actrice et chanteuse américaine emblématique de l’âge d’or d’Hollywood. Fille des stars de vaudeville Carter DeHaven et Flora Parker DeHaven, elle a grandi dans une famille de spectacles, ce qui a naturellement orienté sa carrière. Elle fait ses débuts à l’écran à seulement 11 ans, apparaissant comme figurante dans le film Modern Times de Charlie Chaplin en 1936.

Dans les années 1940, Gloria signe un contrat avec la MGM et devient rapidement l’une des étoiles montantes du studio. Avec son charme naturel et sa voix enchanteresse, elle s’illustre dans plusieurs comédies musicales et romances populaires, notamment Best Foot Forward (1943), Two Girls and a Sailor (1944) et Step Lively (1944), où elle joue aux côtés de Frank Sinatra. Dans les années 1950, elle brille dans des films tels que Summer Stock (1950), partagé avec Judy Garland et Gene Kelly, et Three Little Words (1950).

Avec le déclin des comédies musicales, Gloria se diversifie en explorant des rôles dramatiques, la télévision et le théâtre. Elle apparaît dans des séries populaires comme The Dick Van Dyke Show, Fantasy Island et Murder, She Wrote. Dans les années 1980, elle revient brièvement sous les projecteurs en jouant dans le soap opera Ryan’s Hope.

Outre sa carrière cinématographique, Gloria DeHaven a poursuivi une passion pour le chant, se produisant dans des cabarets et des concerts à travers les États-Unis. Sa voix chaleureuse et expressive lui a permis d’enregistrer plusieurs albums, consolidant ainsi son statut d’artiste polyvalente.

La vie privée de Gloria a été marquée par plusieurs mariages. Elle a épousé l’acteur John Payne en 1944, avec qui elle a eu deux enfants, Kathleen et Thomas. Après leur divorce en 1950, elle s’est mariée brièvement avec l’homme d’affaires Martin Kimmel, avant de se lier avec Richard Fincher, qu’elle épousa à deux reprises (de 1957 à 1963, puis de 1965 à 1969). Ensemble, ils ont eu deux autres enfants, Harry et Faith.

Décédée le 30 juillet 2016 à Las Vegas, à l’âge de 91 ans, Gloria DeHaven reste une figure emblématique des comédies musicales hollywoodiennes et un symbole de l’élégance et du talent de son époque.

Producteur Hollywoodien propriétaire d'une vigne dans la vallée

Bradford Dillman, né le 14 avril 1930 à San Francisco, Californie, et décédé le 16 janvier 2018 à Santa Barbara, Californie, fut un acteur et auteur américain de renom. Issu d’une famille aisée, fils de Dean Dillman, un courtier en bourse, et de Josephine Moore, il reçut une éducation prestigieuse, fréquentant notamment la Hotchkiss School et l’Université Yale, où il obtint en 1951 un diplôme en littérature anglaise. Durant ses années universitaires, il s’engagea dans la Réserve navale des États-Unis et servit en tant que premier lieutenant dans le Corps des Marines de 1951 à 1953.

Après son service militaire, Dillman se consacra au théâtre, faisant ses débuts professionnels en 1953 dans « The Scarecrow ». Sa carrière théâtrale prit un essor notable lorsqu’il interpréta le rôle d’Edmund Tyrone dans la première américaine de « Long Day’s Journey into Night » d’Eugene O’Neill en 1956, performance qui lui valut le Theatre World Award.

Il se tourna ensuite vers le cinéma, dès 1958, il incarna Bertrand Griot dans « Un certain sourire » et Alan Newcombe dans « In Love and War ». L’année suivante, il interpréta Arthur A. Straus dans « Le Génie du mal » (« Compulsion »), partageant le prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes avec ses partenaires Dean Stockwell et Orson Welles. Parmi ses autres contributions cinématographiques notables figurent « Sanctuaire » (1961), où il joua Gowan Stevens, « François d’Assise » (1961) dans le rôle-titre, « Les évadés de la planète des singes » (1971) en tant que Dr. Lewis Dixon, « Nos plus belles années » (1973) où il interpréta J.J., « Piranhas » (1978) dans le rôle de Paul Grogan, et « Le Retour de l’inspecteur Harry » (1983) en tant que capitaine Briggs.

Sa carrière télévisuelle fut tout aussi prolifique. Il apparut dans des séries emblématiques telles que « Alfred Hitchcock présente » (1963-1964), « Mission: Impossible » (1967, 1972), « Columbo » (1972), « L’Incroyable Hulk » (1979) et « Arabesque » (1984-1994). Il participa également à des téléfilms, notamment « Fear No Evil » (1969), « Moon of the Wolf » (1972) et « Deliver Us from Evil » (1973). En plus de ses 10 épisodes dans Falcon Crest il a fait une apparition dans 2 épisodes de Dynastie, et sa filmographie totalise plus de 140 titres. Ses dernières apparitions en 1995 furent dans la série Arabesques (Murder she wrote), série dans laquelle il tient le record d’apparition dans dess rôles différents, apparu dans 8 épisodes dans 8 rôles différents entre 1985 et 1995.

Sur le plan personnel, Dillman épousa Frieda Harding en 1956, union dont naquirent deux enfants, Jeffrey et Pamela. Après leur divorce en 1962, il rencontra l’actrice et mannequin Suzy Parker lors du tournage de « A Circle of Deception » (1960). Ils se marièrent le 20 avril 1963 et eurent trois enfants : Dinah, Charles et Christopher. Leur mariage dura jusqu’au décès de Parker le 3 mai 2003.

En dehors de sa carrière d’acteur, Dillman était un passionné de football américain. Il publia en 1995 « Inside the New York Giants », offrant une perspective intime sur l’équipe. En 1997, il rédigea son autobiographie, « Are You Anybody?: An Actor’s Life », où il partagea ses expériences et réflexions sur sa vie professionnelle et personnelle.

Résidant pendant de nombreuses années à Montecito, Californie, Dillman s’investit activement dans des collectes de fonds pour la recherche médicale. Il s’éteignit à l’âge de 87 ans des suites de complications liées à une pneumonie.

Andrew Duggan incarne Paul Hartford (71)

Père de Maggie et Terry, Archéologue

Andrew Duggan, né le 28 décembre 1923 à Franklin dans l’Indiana et décédé le 15 mai 1988 à Westwood en Californie, était un acteur américain prolifique dont la carrière s’est étendue sur plus de quarante ans. Après avoir servi dans l’armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale, il se tourne vers le théâtre avant de percer à la télévision et au cinéma. Son physique imposant et sa voix profonde lui valent souvent des rôles d’hommes d’autorité, qu’il s’agisse d’officiers militaires, de politiciens ou de chefs de famille.

Il devient particulièrement connu pour son rôle de Murdoch Lancer dans la série western Lancer (1968-1970), où il incarne le patriarche d’un ranch familial dans une Californie en pleine mutation. Il fait également des apparitions remarquées dans de nombreuses séries populaires des années 1950 à 1980, notamment Perry Mason, Les Incorruptibles, Les Envahisseurs, Bonanza, Gunsmoke, La Grande Vallée, Le Virginien, Hawaii Police d’État, L’Homme de fer, Les Rues de San Francisco, Drôles de dames, Kojak, L’Île fantastique et La Croisière s’amuse. Il tient aussi le rôle principal dans la série Room for One More (1962) et joue le président Lyndon B. Johnson dans le téléfilm The Missiles of October (1974).

Au cinéma, il se distingue dans des films tels que Trois filles à marier (1957), La Chevauchée des bannis (1959), Le Grand Sam (1960), Les Comancheros (1961), Un hold-up extraordinaire (1966), Les Douze Salopards (1967), Ne tirez pas sur le shérif (1974), L’Inévitable Catastrophe (1978) et La Fureur sauvage (1980). Il prête également sa voix au narrateur de Creepshow 2 (1987), l’un de ses derniers travaux.

Marié à l’actrice et mannequin Elizabeth Logue, il partage sa vie avec elle jusqu’à son décès et ensemble, ils ont trois enfants.

Viticulteur, membre du comité de la vallée, soutien de Chase

Dana Elcar, de son vrai nom Ibsen Dana Elcar, est né le 10 octobre 1927 à Ferndale, Michigan, aux États-Unis, et nous a quittés le 6 juin 2005 à Ventura, Californie, à l’âge de 77 ans. Il a commencé sa carrière dans les années 1950, après avoir déménagé à New York pour devenir acteur professionnel. Il était un étudiant du légendaire professeur Sanford Meisner. Au fil des années, il a joué dans diverses séries télévisées et films, laissant une marque indélébile dans l’industrie du divertissement.

Il est principalement connu à la télévision pour ses rôles dans les séries Les Têtes brûlées (Baa Baa Black Sheep) dans laquelle il a interprété le rôle du Colonel Thomas A. Lard de 1976 à 1978. La série mettait en scène des pilotes de chasse pendant la Seconde Guerre mondiale et surtout MacGyver pour son rôle de Peter Thornton, le supérieur du héros incarné  par Richard Dean Anderson. Il a incarné ce personnage de 1985 jusqu’en 1992. Dans les dernières saisons de la série, il a dû adapter son personnage à son handicap, étant devenu aveugle à la suite d’un glaucome. Dana Elcar a également joué dans plusieurs films, dont “Point limite” (1964), “The Fool Killer” (1965), et “Un détective à la dynamite” (1968).

Dana Elcar a été marié successivement à Katherine Frances Mead, Peggy Romano, et Marianne Torrance. Il a eu quatre enfants : un fils, Dane Elcar, et trois filles ,Nora, Chandra, et Marin. Sa belle-fille Emily Prager, est une ancienne actrice de feuilleton et écrivain. Il a également participé à la formation du Santa Paula Theatre Centre en 1986 avec l’acteur William Lucking, et en a été directeur artistique pendant six ans.

Bill Erwin incarne Vern (57)

Rédacteur en chef du soir du New Globe

Bill Erwin, de son vrai nom William Lindsey Erwin, est un acteur américain né le 2 décembre 1914 à Honey Grove, au Texas. Avec une carrière s’étalant sur plus de six décennies, il s’est illustré dans de nombreux films et séries télévisées, incarnant souvent des personnages secondaires hauts en couleur. Son visage familier et son talent pour jouer des rôles de vieillards grincheux mais attachants en ont fait une figure reconnaissable du petit et du grand écran.

Bill Erwin a grandi au Texas avant de poursuivre des études en journalisme à l’Université du Texas à Austin, où il obtient son diplôme en 1935. Toutefois, son véritable intérêt réside dans le théâtre, ce qui l’amène à intégrer la prestigieuse Pasadena Playhouse en Californie, une école ayant formé de nombreux comédiens de renom. Durant la Seconde Guerre mondiale, il sert dans l’United States Army Air Forces en tant qu’officier de renseignement. À la fin du conflit, il retourne à sa passion pour le jeu d’acteur et entame une carrière prolifique à Hollywood, d’abord sur les planches, puis rapidement devant la caméra.

Bill Erwin apparaît dans de nombreux films, souvent dans des rôles secondaires mais marquants. En 1980, il incarne Arthur, un vieux serveur bienveillant, dans Quelque part dans le temps, film culte de science-fiction romantique avec Christopher Reeve et Jane Seymour. Ce rôle lui vaut une reconnaissance particulière auprès des fans du film, qui le considèrent comme l’un des personnages les plus attachants de l’histoire.

Il joue également dans Avanti ! (1972), une comédie réalisée par Billy Wilder avec Jack Lemmon, et dans Un ticket pour deux (1987), où il incarne un passager de train grincheux aux côtés de Steve Martin et John Candy. Il participe aussi à des productions populaires comme Les Aventures de Rocketeer (1991), L’Affaire Pélican (1993) avec Julia Roberts et Denzel Washington, et L’Indien du placard (1995).

Si Bill Erwin n’a jamais tenu de rôle principal, son talent et son charisme lui ont permis de laisser une empreinte durable dans l’industrie cinématographique.

C’est à la télévision que Bill Erwin se fait véritablement un nom, cumulant plus de 250 apparitions dans des séries emblématiques. Il est particulièrement connu pour son rôle dans Seinfeld, où il joue Sid Fields, un vieil homme acariâtre dont Jerry et ses amis doivent s’occuper dans l’épisode The Old Man (1993). Son interprétation lui vaut une nomination aux Emmy Awards et lui permet d’être reconnu par une nouvelle génération de téléspectateurs. Parmi ses autres apparitions marquantes, on le retrouve dans La Quatrième Dimension, où il joue dans plusieurs épisodes, ainsi que dans des séries cultes comme Columbo, Perry Mason, Murphy Brown et Star Trek: The Next Generation. Il fait également une apparition dans Dallas, série phare des années 1980. Son talent pour incarner des personnages excentriques et souvent sarcastiques en fait un acteur recherché par les producteurs de télévision.

En dehors de sa carrière d’acteur, Bill Erwin est également un dessinateur talentueux. Il réalise des caricatures et des illustrations humoristiques, une passion qui l’accompagne tout au long de sa vie. Son humour et son sens artistique transparaissent non seulement dans ses dessins, mais aussi dans son jeu d’acteur, où il parvient à insuffler une touche unique à chacun de ses rôles.

Marié à Fran Erwin, Bill Erwin est père de quatre enfants. Il vit une grande partie de sa vie en Californie, continuant à travailler régulièrement dans l’industrie du divertissement jusqu’à un âge avancé.

Il s’éteint le 29 décembre 2010 à Studio City, en Californie, à l’âge de 96 ans. Son immense filmographie et ses performances inoubliables lui assurent une place durable dans la culture populaire. Que ce soit dans des films cultes ou à travers des rôles marquants à la télévision, Bill Erwin reste dans les mémoires comme un acteur de caractère, capable d’apporter une présence unique à chacune de ses apparitions.

Morgan Fairchild incarne Jordan Jennifer Roberts (99)

Avocate de Richard, fille du célèbre J.J. Roberts

Morgan Fairchild, de son vrai nom Patsy Ann McClenny, est née le 3 février 1950 à Dallas, au Texas. Dès son plus jeune âge, elle se passionne pour la comédie et rêve d’une carrière à Hollywood. Après avoir débuté sur les planches et dans des publicités locales, elle adopte son pseudonyme inspiré du personnage Morgan dans Le Vent de la plaine (1960) et part tenter sa chance à New York.

Sa première véritable percée dans l’industrie du divertissement survient en 1973, lorsqu’elle décroche un rôle dans le soap Search for Tomorrow, où elle incarne Jennifer Pace. Ce rôle lui permet de se faire remarquer et ouvre la voie à de nombreuses apparitions dans des séries télévisées populaires des années 1970 comme Kojak, La croisière s’amuse, Barnaby Jones et Happy Days. En 1978, elle fait une entrée remarquée dans le phénomène télévisuel Dallas, en jouant le rôle de Jenna Wade, l’ex-petite amie de Bobby Ewing. Toutefois, elle quitte rapidement la série et est remplacée par Priscilla Presley quelques années plus tard.

Les années 1980 marquent l’apogée de sa carrière. En 1980, elle devient l’un des visages emblématiques du feuilleton Flamingo Road, où elle incarne Constance Weldon Carlyle, une femme fatale manipulatrice et ambitieuse. Son interprétation lui vaut une nomination aux Golden Globes et assoit son image d’icône glamour de la télévision américaine. Elle enchaîne ensuite avec la série Paper Dolls en 1984, qui explore les coulisses du monde du mannequinat, et rejoint le casting de Falcon Crest en 1985, où elle joue Jordan Roberts, un rôle qui renforce son statut de reine des soap operas, aux côtés de Joan Collins et Donna Mills.

Dans les années 1990, Morgan Fairchild continue de jouer dans des séries à succès, bien que dans des rôles plus secondaires ou récurrents. Elle est notamment remarquée dans Murphy Brown, où elle interprète une rivale de Candice Bergen, ainsi que dans Roseanne et Friends, où elle incarne Nora Bing, la mère excentrique de Chandler Bing. Son image sophistiquée et glamour lui permet d’être régulièrement invitée dans des émissions de télévision et des talk-shows.

Au fil des années 2000 et 2010, elle reste active sur le petit écran, multipliant les apparitions dans des séries comme Cybill, That ’70s Show, Two and a Half Men, Bones, NCIS et American Horror Story: Hotel. Elle participe également à des productions plus légères, notamment des téléfilms romantiques et des comédies. En 2017, elle rejoint le casting du soap Days of Our Lives dans le rôle d’Anjelica Deveraux, renouant ainsi avec le genre qui l’a rendue célèbre. Sa filmographie totalise plus de 160 titres et en 2023 elle a retrouvé ses amies Linda Gray, Donna Mills et Nicolette Sheridan dans le téléfilm Ladies of the 80’s : A Diva Christmas

Parallèlement à sa carrière d’actrice, Morgan Fairchild s’engage activement dans des causes humanitaires et sociales. Elle milite pour la recherche contre le SIDA, les droits des animaux et la protection de l’environnement, utilisant sa notoriété pour sensibiliser le public à ces sujets.

Sur le plan personnel, Morgan Fairchild a toujours cultivé une part de mystère autour de sa vie privée. Elle a été mariée à Jack Calmes, un inventeur et musicien, de 1967 à 1973. Après leur divorce, elle n’a jamais officiellement remarié, bien qu’elle ait entretenu des relations avec plusieurs personnalités du show-business. Elle a été en couple pendant plusieurs années avec le magnat des affaires Mark Seiler, mais leur relation est restée relativement discrète. Malgré son image de diva glamour, elle a toujours cherché à préserver son intimité et n’a pas eu d’enfants.

Jonathan Frakes incarne Damon Ross (88)

Frère de Cassandra Wilder

Jonathan Frakes, né le 19 août 1952 à Bellefonte, en Pennsylvanie, est un acteur, réalisateur et producteur américain, principalement connu pour son rôle emblématique du Commandant William Riker dans la série Star Trek: The Next Generation. Grâce à son charisme naturel et son talent derrière comme devant la caméra, Frakes est devenu une figure incontournable de la franchise Star Trek et un réalisateur prolifique dans l’univers de la science-fiction et au-delà.

Jonathan Scott Frakes grandit dans une famille artistique et intellectuelle. Son père, James Frakes, est professeur de littérature anglaise, et sa mère, Doris, est assistante sociale. Durant sa jeunesse, il développe un intérêt pour le théâtre et la musique. Passionné de trombone, il joue dans plusieurs groupes et orchestres avant de se tourner pleinement vers le métier d’acteur. Après avoir obtenu un diplôme en beaux-arts à l’Université d’État de Pennsylvanie en 1974, il poursuit ses études à la prestigieuse Université Harvard, où il se spécialise en théâtre. Cette formation solide lui ouvre les portes des scènes new-yorkaises, où il fait ses débuts au théâtre, notamment dans des pièces classiques et contemporaines.

Jonathan Frakes débute sa carrière à la télévision dans les années 1970 avec des apparitions dans des séries populaires comme The Doctors et Bare Essence. Il joue également dans Falcon Crest, où il interprète un rôle récurrent, et fait des apparitions dans des séries cultes telles que Hill Street Blues et The Twilight Zone, ainsi que dans la mini série prestigieuse Nord et Sud ou il donnait notamment la réplique à Mary Crosby.

Cependant, c’est en 1987 que sa carrière prend un tournant décisif lorsqu’il est choisi pour incarner le Commandant William Riker dans la série Star Trek: The Next Generation. Diffusée jusqu’en 1994, cette série, créée par Gene Roddenberry, propulse Frakes au rang de star internationale. Dans le rôle du premier officier du vaisseau Enterprise-D, il devient le bras droit du capitaine Jean-Luc Picard (Patrick Stewart). Son interprétation du Commandant Riker, alliant autorité, charisme et une pointe d’humour, séduit les fans de la franchise. Il devient également célèbre pour sa « pose Riker », une manière unique de s’asseoir en enjambant une chaise, qui devient un gimmick bien après la fin de la série.

Frakes reprend son rôle dans plusieurs films dérivés de la série, dont Star Trek: Generations (1994), Star Trek: First Contact (1996), Star Trek: Insurrection (1998) et Star Trek: Nemesis (2002). First Contact, en particulier, est acclamé pour son exploration de thèmes profonds et son équilibre entre action et émotion. Plus récemment, Frakes a retrouvé le personnage de Riker dans les séries Star Trek: Picard et Star Trek: Lower Decks, confirmant son attachement à la franchise.

En parallèle de sa carrière d’acteur, Jonathan Frakes se lance dans la réalisation. C’est sur le tournage de Star Trek: The Next Generation qu’il fait ses débuts derrière la caméra, dirigeant plusieurs épisodes. Son talent pour la mise en scène lui ouvre les portes des autres séries de l’univers Star Trek, comme Deep Space Nine, Voyager et, plus récemment, Discovery et Picard. Son premier long-métrage en tant que réalisateur, Star Trek: First Contact (1996), est un succès critique et commercial, consolidant son statut de réalisateur capable de capturer l’essence de la science-fiction tout en racontant des histoires émouvantes. Il réalise également Star Trek: Insurrection (1998), qui, bien qu’accueilli de manière plus mitigée, témoigne de son engagement envers l’univers de Starfleet.

En dehors de Star Trek, Jonathan Frakes a réalisé plusieurs épisodes de séries populaires comme Roswell, Leverage, The Orville, Burn Notice et Agents of S.H.I.E.L.D.. Il prouve ainsi qu’il est capable de naviguer entre différents genres tout en y apportant une touche personnelle.

Jonathan Frakes est marié depuis 1988 à l’actrice Genie Francis, connue pour son rôle dans le soap opera General Hospital et pour Nord et Sud. Le couple, qui incarne une rare stabilité à Hollywood, a deux enfants : Jameson et Elizabeth. Malheureusement, leur fils Jameson est décédé en 1997 à l’âge de deux ans en raison d’une crise cardiaque causée par une malformation congénitale, un événement tragique qui a profondément marqué la famille. Cet épisode a conduit Jonathan et Genie à s’engager dans des campagnes de sensibilisation pour les maladies cardiaques infantiles.

Jonathan Frakes est resté un ambassadeur passionné de la science-fiction et de la franchise Star Trek. Il est souvent invité dans des conventions pour partager ses expériences et échanger avec les fans. Sa générosité et sa convivialité font de lui une personnalité particulièrement appréciée dans le milieu du divertissement. En dehors de son travail d’acteur et de réalisateur, il a également été le narrateur de la célèbre série documentaire Beyond Belief: Fact or Fiction, dans laquelle il présentait des histoires mystérieuses, renforçant son image de conteur captivant.

Jonathan Frakes et Patrick Stewart dans Star Trek The Next Generation

Jane Greer incarne Charlotte Pershing (80)

Mère naturelle de Maggie

Jane Greer, née Bettejane Greer, voit le jour le 9 septembre 1924 à Washington D.C., aux États-Unis. Dotée d’une beauté classique et d’un regard mystérieux, elle est souvent associée aux films noirs où elle a excellé en incarnant des femmes fatales mémorables. Malgré une carrière relativement brève par rapport à ses contemporaines, elle demeure une figure marquante de l’âge d’or hollywoodien, notamment grâce à son rôle emblématique dans La Griffe du passé (Out of the Past, 1947).

Avant de conquérir le grand écran, Jane Greer se distingue par ses talents musicaux et son allure élégante. Adolescente, elle joue du piano et chante dans un groupe avant de s’orienter vers le mannequinat. Une paralysie partielle du visage due à une attaque de Bell, survenue dans sa jeunesse, lui donne un sourire légèrement asymétrique qui devient l’un de ses traits caractéristiques.

Jane est repérée par Howard Hughes, le célèbre magnat du cinéma et de l’aviation, qui l’introduit à Hollywood dans les années 1940. Elle signe rapidement un contrat avec RKO Pictures, l’un des studios majeurs de l’époque. Après quelques petits rôles dans des comédies légères et des films de guerre, elle se fait remarquer dans Dick Tracy (1945) et The Falcon’s Alibi (1946). Mais c’est son interprétation magistrale dans La Griffe du passé (1947), aux côtés de Robert Mitchum et Kirk Douglas, qui lui apporte une reconnaissance durable. Dans ce chef-d’œuvre du film noir réalisé par Jacques Tourneur, Jane incarne Kathie Moffat, une femme fatale énigmatique et manipulatrice. Son jeu subtil, alliant charme et danger, lui vaut les éloges de la critique. Ce rôle reste à ce jour l’une des plus grandes performances du genre.

Elle apparaît dans des films tels que They Won’t Believe Me (1947), un autre film noir captivant, et Station West (1948), un western où elle partage l’affiche avec Dick Powell. Elle s’illustre également dans des drames et des comédies comme You’re in the Navy Now (1951) avec Gary Cooper, et The Big Steal (1949), une comédie policière où elle retrouve Robert Mitchum. Cependant, sa carrière ralentit au début des années 1950, en partie à cause de sa volonté de privilégier sa vie personnelle. Jane continue néanmoins à tourner sporadiquement, apparaissant dans des films tels que Man of a Thousand Faces (1957), un biopic sur Lon Chaney, et Run for the Sun (1956), un thriller d’aventure avec Richard Widmark.

À la télévision, elle se fait remarquer dans des séries populaires comme Alfred Hitchcock Presents (1958), Bonanza (1966) et The Love Boat (1979). Plus tard, elle rend un hommage poignant à son rôle phare en jouant un petit rôle dans le remake de La Griffe du passé, intitulé Contre toute attente (Against All Odds, 1984), avec Jeff Bridges et Rachel Ward. L’un de ses derniers rôle à la télévision est celui de Vivian dans 3 épisodes de Twin Peaks en 1990.

Côté vie privée, Jane Greer mène une existence relativement calme, loin des scandales hollywoodiens. Elle épouse le chanteur et compositeur Rudy Vallee en 1943, mais leur union se termine par un divorce deux ans plus tard. Elle se remarie en 1947 avec Edward Lasker, un homme d’affaires influent, avec qui elle a trois fils : Alex, Steven et Lawrence. Leur mariage dure jusqu’en 1963, date de leur séparation.

Jane Greer s’éteint le 24 août 2001 à l’âge de 76 ans, des suites d’un cancer.

Brad Harris incarne John Duffy (67)

Adjoint du shérif de Tuscany Valley

Brad Harris, né le 16 juillet 1933 à St. Anthony, Idaho, et décédé le 7 novembre 2017 à Santa Monica, Californie, était un acteur, cascadeur et producteur américain. Après avoir déménagé en Californie, il a fréquenté le lycée de Burbank avant d’obtenir une bourse sportive pour étudier l’économie à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA). Une blessure au genou subie lors de matchs de football l’a conduit à la musculation pour renforcer sa condition physique, éveillant ainsi son intérêt pour le culturisme. Il a débuté sa carrière cinématographique en tant que doublure et cascadeur, participant notamment à des films tels que « Monkey on My Back » (1957) et « Li’l Abner » (1959).

Profitant de sa carrure imposante, Harris s’est rendu en Europe au début des années 1960, période marquée par un engouement pour les péplums et les films d’aventure. Il a rapidement obtenu des rôles principaux, incarnant des personnages tels que Goliath dans « Goliath contre les géants » (1961) et Hercule dans « La Fureur d’Hercule » (1962). Il a également interprété Samson dans « Samson contre Hercule » (1962) et Marcus Tiberius dans « Les Derniers jours d’Herculanum » (1962). Au-delà des péplums, Harris a diversifié sa filmographie en participant à des films d’espionnage et des westerns spaghetti. Il a notamment interprété le capitaine Tom Rowland dans la série « Kommissar X » et a joué dans « Les Trois Fantastiques Supermen » (1967). Sa collaboration avec l’acteur Tony Kendall et le réalisateur Gianfranco Parolini a été particulièrement fructueuse. Parmi ses autres films notables figurent « Les Chercheurs d’or de l’Arkansas » (1964), où il incarne Phil Stone, et « Les Pirates du Mississippi » (1963), dans lequel il joue Tom Cook. Il a également participé à « Espionnage à Hong Kong » (1962) dans le rôle de McLean.

À la télévision, Brad Harris est apparu dans plusieurs séries populaires. Il a notamment joué dans « Inspecteur Derrick », dans « Dallas » et « Falcon Crest », où il a interprété un rôle récurrent de shérif dans 7 épisodes. Il a également fait des apparitions dans « Rick Hunter » et « L’Incroyable Hulk ».

En 1967, Brad Harris a épousé l’actrice tchèque Olga Schoberová, avec qui il a eu une fille prénommée Sabrina. Le couple a divorcé en 1969. Après sa carrière d’acteur, Harris a fondé sa propre société de production, « Three Star Pictures », et a également créé une entreprise de musculation, développant et commercialisant des équipements d’exercice. Brad Harris est décédé le 7 novembre 2017 à l’âge de 84 ans à Santa Monica, Californie.

Celeste Holm incarne Anna Rossini (98)

Mère vengeresse de Cassandra et Damon

Celeste Holm, née le 29 avril 1917 à New York et décédée le 15 juillet 2012, fut une actrice américaine à la carrière remarquable, tant sur les planches de Broadway qu’au cinéma et à la télévision. Récompensée par un Oscar pour son rôle dans Gentleman’s Agreement (1947), elle est également connue pour sa performance mémorable dans All About Eve (1950) et pour son engagement humanitaire.

Née à New York dans une famille cultivée et cosmopolite, Celeste Holm grandit dans un environnement propice aux arts. Son père, Theodor Holm, était un homme d’affaires norvégien, et sa mère, Jean Parke, une portraitiste américaine reconnue. Encouragée dès son plus jeune âge à explorer sa créativité, Celeste étudie l’art dramatique à l’Université de Chicago. C’est là qu’elle se passionne pour le théâtre, un domaine dans lequel elle excelle rapidement. Celeste Holm fait ses débuts sur scène dans les années 1930, mais c’est en 1943 qu’elle accède à la célébrité grâce à la comédie musicale Oklahoma! de Rodgers et Hammerstein. Son interprétation pétillante d’Ado Annie, jeune femme coquette et espiègle, lui vaut l’admiration du public et des critiques. Ce rôle lance véritablement sa carrière et marque le début d’une longue association avec Broadway.

Elle enchaîne ensuite les succès dans des productions comme Bloomer Girl (1944) et The King and I (où elle remplace temporairement Gertrude Lawrence). Son charisme et sa capacité à captiver une salle entière font d’elle une étoile montante du théâtre musical. Forte de son succès sur scène, Celeste Holm se tourne vers Hollywood à la fin des années 1940. Elle décroche un rôle marquant dans Gentleman’s Agreement (1947) d’Elia Kazan, où elle incarne une journaliste vive et engagée dénonçant l’antisémitisme. Son interprétation lui vaut l’Oscar de la Meilleure Actrice dans un Second Rôle, consacrant son talent sur grand écran.

Elle enchaîne avec des rôles dans des films à succès comme Road House (1948), un thriller noir où elle partage l’affiche avec Richard Widmark et Ida Lupino, et Come to the Stable (1949), qui lui vaut une nomination aux Oscars. En 1950, elle joue dans All About Eve, chef-d’œuvre de Joseph L. Mankiewicz, aux côtés de Bette Davis et Anne Baxter. Son rôle de Karen Richards, amie et soutien du personnage incarné par Bette Davis, est salué par la critique et renforce son image d’actrice subtile et sophistiquée. Elle poursuit ensuite sa carrière avec des films comme Three Little Girls in Blue (1946), The Snake Pit (1948) et High Society (1956), où elle donne la réplique à Frank Sinatra, Grace Kelly et Bing Crosby.

Dans les années 1950 et 1960, alors que le cinéma évolue, Celeste Holm s’oriente vers la télévision. Elle apparaît dans de nombreuses séries populaires, telles que Alfred Hitchcock Presents, The Love Boat, Columbo et Fantasy Island. Elle obtient un rôle récurrent dans la série Promised Land dans les années 1990 et continue d’apparaître ponctuellement sur le petit écran jusqu’à la fin de sa vie. Sa capacité à jouer aussi bien des rôles dramatiques que comiques en fait une actrice prisée des réalisateurs de télévision.

Celeste Holm mène une vie sentimentale mouvementée et se marie à cinq reprises. Parmi ses époux figurent le réalisateur Ralph Nelson et l’acteur Wesley Addy, avec qui elle reste mariée jusqu’à la mort de ce dernier en 1996. Elle est également la mère de Ted Nelson, un pionnier de l’informatique et créateur du concept d’hypertexte. Sa relation avec son fils est parfois complexe, notamment à cause de ses choix de vie et de ses mariages successifs. En dehors de sa carrière, Celeste Holm se distingue par son engagement dans de nombreuses causes humanitaires. Elle est une fervente défenseuse des droits des artistes et s’implique activement dans des organisations comme l’Actors’ Fund of America.

Celeste Holm s’éteint le 15 juillet 2012 à l’âge de 95 ans, laissant derrière elle une carrière impressionnante de plus d’une centaine de titres, 

Amie intime de Philip Erickson

Anne Jeffreys, née Anne Carmichael le 26 janvier 1923 à Goldsboro, en Caroline du Nord, et décédée le 27 septembre 2017 à Los Angeles, fut une actrice américaine de talent, marquée par une carrière prolifique au cinéma, à la télévision et sur les planches, ainsi qu’une personnalité rayonnante appréciée pour son élégance et sa grâce intemporelle.

Initialement destinée à une carrière de chanteuse d’opéra, Anne Jeffreys se tourna finalement vers le théâtre musical, un art où sa beauté, sa voix et son charisme naturel captivaient les spectateurs. Sa carrière au cinéma débuta au début des années 1940, lorsqu’elle signa avec la RKO Pictures. Parmi ses premiers rôles notables figurent des apparitions dans des productions légères et des films noirs. Elle se fit remarquer dans Dillinger (1945), un drame criminel dans lequel elle partageait l’écran avec Lawrence Tierney.

C’est toutefois dans Dick Tracy (1945–1947), série de films inspirés du célèbre comic strip, qu’elle laissa une empreinte durable, incarnant Tess Trueheart, la fiancée du détective intrépide. Ses rôles dans des comédies musicales telles que Step Lively (1944) aux côtés de Frank Sinatra, et Riffraff (1947), confirmèrent sa polyvalence. Malgré une carrière cinématographique prometteuse, Anne Jeffreys choisit d’élargir ses horizons artistiques et s’illustra sur scène, notamment dans des productions de Broadway telles que Kiss Me, Kate de Cole Porter, où elle reçut des éloges unanimes.

Dès les années 1950, Anne Jeffreys se réinventa à l’ère de la télévision. Elle gagna en notoriété grâce à son rôle dans Topper (1953–1955), une comédie fantastique où elle incarna Marion Kerby, un fantôme espiègle et glamour, aux côtés de son partenaire d’écran Leo G. Carroll. Cette série, véritable précurseur des comédies fantastiques télévisées, consolida son statut d’actrice de premier plan.

Elle poursuivit avec des apparitions dans de nombreuses séries télévisées populaires des années 1960 et 1970, notamment L’Homme de fer (Ironside), Bonanza, et Falcon Crest, où elle fit une incursion remarquée dans les années 1980, rejoignant ainsi l’univers des night time soaps alors en pleine effervescence.

Anne Jeffreys partagea sa vie avec l’acteur Robert Sterling, qu’elle épousa en 1951. Le couple, surnommé affectueusement « The Lovely Couple » par leurs pairs, connut une vie conjugale harmonieuse qui dura jusqu’à la mort de Sterling en 2006. Ensemble, ils eurent trois enfants : Jeffrey, Dana et Tyler, et se produisirent parfois ensemble, comme dans Topper, incarnant un couple fictif aussi charmant que dans la réalité. Elle fut auparavant marié quelques années à Joseph Robert Serena mais le mariage fit finalement annulé.

Proche de ses contemporains, Anne Jeffreys fréquenta les cercles artistiques de Hollywood et fut admirée pour sa générosité et sa vivacité d’esprit. Elle entretenait des relations amicales avec des stars telles que Frank Sinatra, qui loua ses talents de chanteuse. En dehors de ses activités d’actrice, Anne Jeffreys fut une personnalité active dans des œuvres caritatives et des organisations de soutien aux artistes. Elle s’investit notamment dans des causes liées aux arts et à l’éducation musicale, défendant avec ardeur l’importance de la culture. Son élégance naturelle lui valut également d’être une figure de la mode, apparaissant fréquemment dans des événements mondains et des magazines. Elle reçut une étoile sur le Hollywood Walk of Fame, témoignant de son impact durable sur l’industrie du spectacle.

Geoffrey Lewis incarne Lucas Crosby (61)

Fermier du Nevada chez qui Julia trouve refuge après son évasion

Geoffrey Bond Lewis est né le 31 juillet 1935 à Plainfield, dans le New Jersey, et a grandi en Californie, dans la petite ville de Wrightwood. Très tôt passionné par le théâtre et le cinéma, il décide de suivre des études au Pomona College avant de se perfectionner en art dramatique à New York et en Californie. Son physique particulier, son visage expressif et sa voix rocailleuse lui permettent rapidement de se faire remarquer et il devient l’un des seconds rôles les plus marquants du cinéma américain, particulièrement dans les années 1970 et 1980, grâce à ses nombreuses collaborations avec Clint Eastwood.

Geoffrey Lewis débute au cinéma à la fin des années 1960, mais c’est véritablement dans les années 1970 qu’il se fait connaître du grand public. Son premier grand rôle lui est offert par Clint Eastwood en 1973 dans L’Homme des Hautes Plaines (High Plains Drifter), où il incarne le bandit Stacey Bridges. Ce film marque le début d’une longue collaboration avec Eastwood, avec qui il tourne plusieurs films marquants, comme La Sanction (The Eiger Sanction, 1975), Doux, dur et dingue (Every Which Way but Loose, 1978) et sa suite Ça va cogner (Any Which Way You Can, 1980). Dans ces deux derniers, il joue Orville, le frère du personnage principal interprété par Eastwood, un rôle comique qui contraste avec ses habituels rôles de méchants et de marginaux.

Tout au long de sa carrière, il s’illustre dans des films de genres variés, notamment le western avec Un génie, deux associés, une cloche (1976), la science-fiction avec The Lawnmower Man (1992), l’action avec Tango & Cash (1990), ou encore le thriller avec Meurtre en suspens (Nick of Time, 1995), où il partage l’affiche avec Johnny Depp et Christopher Walken. En 2004, il apparaît dans Le Secret des frères McCann (Secondhand Lions), une comédie dramatique portée par Michael Caine et Robert Duvall. Son talent pour incarner des personnages aussi bien inquiétants que sympathiques lui permet de se constituer une filmographie impressionnante, avec plus de 200 rôles au cinéma et à la télévision.

En parallèle de sa carrière au cinéma, Geoffrey Lewis devient un visage familier de la télévision américaine. Dès les années 1960, il enchaîne les apparitions dans des séries populaires comme Bonanza, Mission Impossible, Hawaï police d’État et Gunsmoke. Dans les années 1970 et 1980, il continue à s’imposer dans le paysage télévisuel avec des rôles marquants dans Les Rues de San Francisco, Starsky et Hutch, La Petite Maison dans la prairie et même Galactica.

En 1981, il est nommé au Golden Globe du meilleur second rôle pour son interprétation dans la mini-série Flo. Plus tard, il rejoint pour 9 épisodes le casting de Falcon Crest, fait une apparition dans le téléfilm Dallas quand tout à commencé, et apparaît dans d’autres séries cultes comme X-Files, Walker, Texas Ranger ou encore Dawson au début des années 2000. Grâce à son charisme unique, il parvient à s’adapter aux évolutions du petit écran et à travailler dans des registres très variés, du western à la science-fiction en passant par le drame et la comédie.

Au-delà de sa carrière d’acteur, Geoffrey Lewis était un homme de famille. Il a été marié trois fois et a eu dix enfants, dont l’actrice Juliette Lewis, née en 1973, qui a suivi ses traces en devenant une figure du cinéma indépendant et hollywoodien grâce à des films comme Tueurs nés (Natural Born Killers) et Les Nerfs à vif (Cape Fear). Très proche de ses enfants, il leur a transmis sa passion pour l’art et la musique.

En effet, Geoffrey Lewis n’était pas seulement un acteur, mais aussi un artiste passionné par la musique et la narration. Il faisait partie d’un groupe appelé Celestial Navigations, qui combinait récits et compositions musicales dans des performances captivantes. Le 7 avril 2015, Geoffrey Lewis s’éteint à l’âge de 79 ans à Woodland Hills, en Californie, des suites d’une crise cardiaque.

Gina Lollobrigida incarne Francesca Gioberti (75)

Cousine Italienne des Gioberti venue chercher de l'aide à Falcon Crest

Gina Lollobrigida, de son nom complet Luigina Lollobrigida, voit le jour le 4 juillet 1927 à Subiaco, une petite ville pittoresque située dans la province de Rome, en Italie. Elle grandit dans un foyer modeste entourée de ses trois sœurs, et découvre dès son plus jeune âge une passion pour les arts : chant, dessin et sculpture font partie de son quotidien. Dotée d’une beauté éclatante et d’un charisme naturel, Gina ne tarde pas à attirer les regards, posant ainsi les bases de ce qui allait devenir une carrière exceptionnelle.

Après des débuts modestes dans des concours de beauté, notamment une troisième place au concours de Miss Italie en 1947, Gina Lollobrigida fait ses premiers pas au cinéma. Ses premiers rôles dans des films italiens tels que Aquila Nera (1946), Pagliacci (1948) et Campane a Martello (1949) montrent déjà son potentiel. Cependant, c’est le film Fanfan la Tulipe (1952), réalisé par Christian-Jaque et dans lequel elle partage l’affiche avec Gérard Philipe, qui la propulse au rang de star internationale. Ce succès marque le début d’une carrière riche en collaborations prestigieuses et en chefs-d’œuvre.

Dans les années 1950, Gina enchaîne les succès dans des films qui deviendront des classiques. Elle s’impose avec Pain, Amour et Fantaisie (1953) de Luigi Comencini, suivi de sa suite Pain, Amour et Jalousie (1954), où son charme irrésistible et son talent comique captivent le public. Elle partage l’écran avec des acteurs de renom tels qu’Humphrey Bogart dans Plus fort que le diable (1953), Rock Hudson dans Quand la femme s’en mêle (1959), et Frank Sinatra dans La Proie des vautours (1957). Son rôle dans Trapeze (1956), où elle incarne une trapéziste aux côtés de Burt Lancaster et Tony Curtis, reste l’un de ses plus mémorables.

Gina se distingue également dans des drames historiques et épiques tels que Salomon et la Reine de Saba (1959), où elle joue la reine face à Yul Brynner, ou encore Vénus impériale (1962), où elle incarne la sœur de Napoléon, Pauline Bonaparte. Elle continue de briller dans des productions italiennes, européennes et hollywoodiennes, notamment Homme ou Démon (1953), La Belle Romaine (1954) et Les Aventures de Pinocchio (1972).

Bien que sa carrière cinématographique ralentisse dans les années 1970, Gina Lollobrigida explore de nouveaux horizons en apparaissant à la télévision. Dans les années 1980, elle participe à des séries célèbres telles que Falcon Crest, où elle interprète Francesca Gioberti, un rôle qui lui permet de séduire un nouveau public. On la retrouve également dans des téléfilms comme Deceptions (1985) et The Love Boat.

En 1949, Gina épouse le médecin slovène Milko Škofič, qui devient aussi son manager. Le couple accueille un fils, Milko Jr., en 1957. Ce mariage, bien que solide durant de nombreuses années, se termine par un divorce en 1971. Gina mène ensuite une vie sentimentale indépendante, cultivant des relations amicales ou amoureuses avec des figures influentes, notamment Howard Hughes, le magnat américain, qui aurait tenté de la séduire lors de son passage à Hollywood.

La vie privée de Gina a parfois fait les gros titres. En 2010, elle est mêlée à une polémique autour d’un mariage contesté avec Javier Rigau, un homme d’affaires espagnol beaucoup plus jeune qu’elle, qu’elle accuse de fraude. Ce scandale témoigne de l’intensité et de la fascination qu’elle continue d’exercer sur le public bien au-delà de ses années de gloire.

Parallèlement à sa carrière d’actrice, Gina Lollobrigida développe une passion pour la photographie et la sculpture. Après avoir quitté les plateaux de cinéma, elle se consacre à ces formes d’art, publiant des ouvrages de photographie et exposant ses sculptures dans des galeries du monde entier. Parmi ses sujets photographiques, on trouve des personnalités aussi diverses que Fidel Castro, Audrey Hepburn et Paul Newman, témoignant de son habileté à capturer l’essence de ses modèles. Son engagement humanitaire est tout aussi remarquable. Gina soutient activement des causes telles que les droits des enfants et la lutte contre la pauvreté. En 1999, elle tente même une incursion en politique en se présentant aux élections européennes, affirmant sa volonté de contribuer au bien commun.

Gina Lollobrigida, décédée le 16 janvier 2023 à l’âge de 95 ans, demeure une icône intemporelle du cinéma italien et mondial. À travers ses films, ses photographies et son aura légendaire, « La Lollo » continue d’incarner l’élégance, la créativité et la vivacité qui ont fait d’elle une étoile inoubliable.

Fanfan la tulipe, La Reine de Saba et Notre Dame de Paris

Oncle de Charles Fong, notable de Chinatown

Keye Luke, né le 18 juin 1904 à Guangzhou, en Chine, et décédé le 12 janvier 1991 à Whittier, en Californie, fut un acteur sino-américain pionnier dans l’industrie cinématographique hollywoodienne. Émigrant aux États-Unis avec sa famille durant son enfance, il grandit à Seattle avant de s’installer à Los Angeles. Passionné d’art, il débuta comme illustrateur, contribuant notamment à la conception graphique d’affiches de films et de fresques pour des cinémas célèbres, comme le Grauman’s Chinese Theatre.

Au cinéma, Keye Luke se fit connaître dans les années 1930 en incarnant le numéro un des fils de Charlie Chan dans plusieurs films de la célèbre série. Il fut l’un des premiers acteurs asiatiques à occuper un rôle récurrent positif, loin des stéréotypes de l’époque. Il est également notable pour son rôle de Lee Chan, le partenaire de Boris Karloff dans Le Masque d’Or (1935). Sa carrière s’étendit sur plus de cinq décennies, avec des apparitions mémorables dans des films tels que Le Dragon vert (1940), et des participations dans des classiques comme Le Poison (1945) et Le Dossier secret du Dr. Clitterhouse (1938). Dans les années 1980, il retrouva une popularité auprès d’une nouvelle génération grâce à son rôle du mystérieux vendeur dans Gremlins (1984) et sa suite Gremlins 2: La Nouvelle Génération (1990). À la télévision, il laissa également une empreinte indélébile en incarnant Maître Po dans la série culte Kung Fu dans les années 1970 et de Sabasan dans la série Le Chevalier Lumière (1986/87). Sa filmographie totalise plus de 230 titres.

Sur le plan personnel, Keye Luke se maria à Ethel Davis en 1942, un mariage qui dura jusqu’au décès de cette dernière en 1979. Le couple eut un fils, George. Keye Luke était connu pour son charme, son humilité et son rôle de mentor pour de nombreux jeunes acteurs d’origine asiatique à Hollywood, où il fut l’un des fervents défenseurs d’une représentation plus juste des Asiatiques dans les médias.

En dehors de ses activités à l’écran, Keye Luke fut un artiste prolifique, continuant à peindre et à illustrer tout au long de sa vie. Il contribua également à des projets culturels visant à mettre en lumière la richesse des traditions chinoises. Homme de grande culture et d’élégance, il devint une figure emblématique non seulement pour son talent artistique mais aussi pour son rôle de modèle dans une industrie cinématographique encore largement dominée par des préjugés raciaux. Son héritage perdure comme celui d’un artiste polyvalent ayant marqué de son empreinte la culture populaire américaine.

Père adoptif de Richard Channing

E.G. Marshall, de son vrai nom Everett Eugene Grunz, est né le 18 juin 1914 à Owatonna, dans le Minnesota, et est décédé le 24 août 1998 à Bedford, New York. Acteur américain renommé, il a marqué aussi bien le cinéma que la télévision par ses interprétations mémorables.

Il débute au cinéma dans les années 1940 et se distingue par des rôles marquants, notamment : « Ouragan sur le Caine » (The Caine Mutiny, 1954) dans lequel il incarne le lieutenant-commandant Challee, « 12 hommes en colère » (12 Angry Men, 1957) ou il interprète le juré n°4, rôle pour lequel il est particulièrement reconnu. Dans « Tora! Tora! Tora! » (1970), il joue le colonel Rufus S. Bratton, et dans « Superman II » (1980) il incarne le président des États-Unis. Dans la comédie culte « Le sapin a les boules » (National Lampoon’s Christmas Vacation, 1989), il joue le rôle d’Art Smith, le beau-père de Clark Griswold., et dans « Absolute Power » (1997) il interprète Walter Sullivan.

À la télévision, Marshall est surtout connu pour « The Defenders » (1961-1965) dans laquelle il incarne l’avocat Lawrence Preston, rôle qui lui vaut deux Emmy Awards en 1962 et 1963, « The Bold Ones: The New Doctors » (1969-1973) ou il joue le Dr David Craig, chef d’un institut de recherche hospitalier ou encore « CBS Radio Mystery Theater » (1974-1982) dans laquelle il est l’hôte de cette série radiophonique dramatique populaire.

Il a également eu une carrière théâtrale notable. et a participé à plusieurs productions majeures à Broadway, notamment « The Skin of Our Teeth » de Thornton Wilder, « The Iceman Cometh » d’Eugene O’Neill, « The Crucible » d’Arthur Miller, où il a joué un rôle principal ou encore « Waiting for Godot » de Samuel Beckett, dans lequel il a interprété le rôle de Vladimir aux côtés de Bert Lahr en 1956. En 1973, il est revenu sur scène pour incarner le rôle-titre dans une production de « Macbeth » au Virginia Museum Theatre à Richmond, en Virginie, sous la direction de Keith Fowler. Cette production a été saluée par le New York Times.

E.G. Marshall s’est marié trois fois à Judith Coy, Helen Wolfson et Emy de Haze Winkelman. Il a eu cinq enfants au total : Jed, Sarah, Jill, Degen et Sam. En tant que membre du Committee for National Health Insurance, il était un défenseur de longue date des soins de santé fournis par le gouvernement aux États-Unis. Pendant la campagne présidentielle de 1968 aux États-Unis, il a filmé et narré une publicité politique soutenant le candidat démocrate Hubert Humphrey. De plus, il a souvent prêté sa voix en tant que narrateur pour des concerts et des événements commémoratifs au Capitole, notamment lors des célébrations du 4 juillet et du Memorial Day.

Voyou qui menace les ouvriers des vignes de Chase

A. Martinez, de son vrai nom Adolfo Larrue Martínez III, est un acteur et chanteur américain né le 27 septembre 1948 à Glendale, Californie, issu d’un mélange de cultures: du côté de son père, il a des origines mexicaines et apache, tandis que du côté de sa mère, il est d’ascendance Pieds-noirs et d’Europe du Nord.

Il a joué au softball pour la jeunesse Kiwanis chaque été et a brillé dans de nombreuses productions musicales scolaires avant d’obtenir son diplôme du lycée Verdugo Hills à Tujunga. Pendant ses années lycée, il faisait partie d’un groupe de rock et était également membre de l’équipe d’athlétisme et à même joué dans une équipe de baseball semi-professionnelle pendant cinq saisons. Destiné initialement à des études en sciences politiques à l’UCLA, il s’est finalement tourné vers le chant (remportant même un concours de talents au Hollywood Bowl) et la comédie.

Il a joué dans des séries telles que La Loi de Los Angeles, Profiler, Longmire et Dark Winds ainsi qu’au cinéma dans des films tels que The Cowboys, Powwow Highway, Curse of Chucky, Ambulance ou Far Haven. Mais il est surtout connu dans le monde entier pour avoir incarné le policier Cruz Castillo, qui formait un couple légendaire dans le soap Santa Barbara aux côtés de Marcy Walker de 1984 à 1992.

Jeune femme dont Lance tombe amoureux

Cindy Morgan, de son vrai nom Cynthia Ann Cichorski, est née le 29 septembre 1954 à Chicago, dans l’Illinois. Elle est décédée le 30 décembre 2023 à Lake Worth Beach, en Floride, à l’âge de 69 ans.

Après des études en communication et une carrière de DJ à la radio, Cindy Morgan se tourne vers le cinéma et la télévision. Elle débute en 1980 avec le rôle de Lacey Underall dans la comédie « Le Golf en folie ! » (« Caddyshack »), aux côtés de Chevy Chase. En 1982, elle incarne le Dr Lora Baines et son alter ego Yori dans le film de science-fiction « Tron » de Disney, une œuvre pionnière dans l’utilisation des effets spéciaux générés par ordinateur.

Outre ces rôles emblématiques, Cindy Morgan apparaît dans plusieurs séries télévisées populaires des années 1980 et 1990, telles que « La Croisière s’amuse » (« The Love Boat »), « CHiPs », « Matlock » et « The Larry Sanders Show », ainsi que dans Falcon Crest ou elle apparait dans deux rôles différents. A la télévision elle reste surtout connue pour son rôle de Gloria Marlowe, la ravissante blonde qui accompagne Frank chasseur de fauves dans la série avec Bruce Boxleitner (13 épisodes en 1982)

David Opatoshu incarne Aleksander Nikolau (85)

Ex-mari de Jacqueline Perrault dans les années 50, armateur grec

David Opatoshu, né le 30 janvier 1918 à New York, est un acteur américain d’origine juive qui s’est distingué par sa polyvalence et son talent, à la fois au cinéma, à la télévision et sur scène. Avec une carrière s’étalant sur plus de cinq décennies, il est surtout reconnu pour ses rôles dans des films marquants et des séries télévisées à succès. Opatoshu a su exploiter sa riche culture et son bagage familial pour donner vie à des personnages complexes et nuancés, souvent marqués par des enjeux historiques et sociaux.

David Opatoshu naît à New York dans une famille juive originaire de Russie. Son père, Joseph Opatoshu, est un écrivain yiddish réputé, connu pour ses récits sur l’immigration juive et la vie dans les shtetls d’Europe de l’Est. Cet héritage culturel et littéraire influence profondément David, qui développe dès son jeune âge une sensibilité artistique et un intérêt marqué pour la littérature et le théâtre. Après des études à l’Université de New York, il débute sa carrière au théâtre dans les années 1930, jouant dans des productions yiddish et anglaises. Il se fait remarquer par sa capacité à incarner des personnages riches en émotions, souvent enracinés dans des histoires aux dimensions historiques et culturelles.

David Opatoshu fait ses débuts au cinéma dans les années 1940, mais c’est dans les années 1950 qu’il obtient ses premiers grands rôles. En 1960, il joue dans le film Exodus d’Otto Preminger, une adaptation du roman de Leon Uris sur la création de l’État d’Israël. Dans ce film, il incarne Akiva Ben Canaan, un leader de la résistance sioniste. Ce rôle lui apporte une reconnaissance internationale et met en lumière son talent pour interpréter des personnages empreints d’intensité morale et politique.

Parmi ses autres films notables figurent The Naked City (1948), un film policier marquant de l’après-guerre, et Murder, Inc. (1960), dans lequel il joue un rôle mémorable de gangster. En 1971, il apparaît dans le drame historique Tora! Tora! Tora!, retraçant les événements menant à l’attaque de Pearl Harbor. David Opatoshu s’illustre également dans des films aux thématiques variées, allant de la comédie au drame en passant par la science-fiction. Ses performances, toujours marquées par une grande profondeur psychologique, lui valent le respect de ses pairs et du public.

David Opatoshu laisse une empreinte durable à la télévision grâce à ses nombreuses apparitions dans des séries populaires, où il démontre une incroyable polyvalence. Dans les années 1950 et 1960, il devient un habitué des anthologies télévisées comme The Twilight Zone, où il interprète des rôles marquants, et Alfred Hitchcock Presents.

En 1967, il joue dans un épisode mémorable de Star Trek intitulé A Taste of Armageddon, où il incarne Anan 7, un leader extraterrestre pris dans une guerre futuriste. Cette performance emblématique lui permet de toucher un public plus large, notamment parmi les amateurs de science-fiction.

Opatoshu apparaît également dans des séries comme Mission: Impossible, Bonanza, Hawaii Five-O, Columbo et Gunsmoke. Sa capacité à incarner des personnages d’autorité ou des figures intellectuelles complexes le rend particulièrement prisé par les réalisateurs de télévision. Sa filmographie totalise près de 150 titres. 

Malgré sa visibilité à l’écran, David Opatoshu mène une vie personnelle relativement discrète. Marié à Lillian Weinberg, le couple a un fils, Danny Opatoshu, qui poursuit une carrière dans le domaine artistique. Très attaché à ses racines culturelles, David parle couramment le yiddish et le russe, des atouts qu’il utilise parfois dans ses rôles. Opatoshu est également connu pour son intérêt pour les questions sociales et politiques. Profondément marqué par son héritage juif, il s’investit dans des projets mettant en lumière des thématiques liées à la diaspora et à l’histoire juive.

David Opatoshu est resté actif dans l’industrie du divertissement jusqu’à sa mort, le 30 avril 1996, à Los Angeles.

Branscombe Richmond incarne Ernie (49)

Jeune homme qui drague Terry dans un bar et se bat avec Lance

Branscombe Richmond est un acteur, cascadeur et producteur américain, né le 8 août 1955 à Los Angeles, en Californie. D’origine polynésienne, il est surtout connu pour ses rôles de durs à cuire dans de nombreux films et séries télévisées, notamment dans la série Le Rebelle (Renegade), où il incarne Bobby Sixkiller, le chasseur de primes fidèle au personnage principal interprété par Lorenzo Lamas.

Son père, Leo C. Richmond, était également acteur et cascadeur, ce qui a influencé sa carrière dans l’industrie du cinéma. Doté d’une carrure imposante et d’un charisme naturel, Branscombe Richmond a souvent été sollicité pour jouer des rôles de guerriers, de motards ou d’antagonistes dans les films d’action des années 1980 et 1990.

Branscombe Richmond a joué dans plus de 150 films et séries télévisées, se forgeant une carrière prolifique, notamment dans l’univers des productions d’action et d’aventure. Parmi ses séries télévisées notables on retiendra Le Rebelle (Renegade, 1992-1997) – Son rôle le plus emblématique. Bobby Sixkiller est un ancien policier devenu chasseur de primes, fidèle compagnon de Reno Raines (Lorenzo Lamas). Mais aussi : Walker, Texas Ranger (il apparaît dans plusieurs épisodes aux côtés de Chuck Norris), Hawaï 5-0 (2011-2020) (Il fait quelques apparitions dans la version modernisée de la célèbre série), Les Têtes brûlées (Baa Baa Black Sheep, 1976-1978) dans laquelle il débute sa carrière en jouant de petits rôles dans cette série sur la Seconde Guerre mondiale.

Ses Films marquants :

  • Commando (1985) – Il joue un rôle mineur dans ce classique du film d’action avec Arnold Schwarzenegger.
  • L’Arme Fatale (1987) – Il fait une apparition dans ce film culte mettant en vedette Mel Gibson et Danny Glover.
  • Crocodile Dundee III (2001) – Il partage l’écran avec Paul Hogan dans cette comédie d’aventure.
  • Le Roi Scorpion (2002) – Il joue un rôle secondaire dans ce film de fantasy-action avec The Rock.
  • Batman & Robin (1997) – Il incarne un garde du corps.

Branscombe Richmond a aussi prêté sa voix à des jeux vidéo et travaillé en tant que cascadeur sur plusieurs productions hollywoodiennes.

Marié à Leialoha Maa, Branscombe Richmond est père de quatre enfants, dont son fils Fairai Branscombe Richmond, né en 1983, producteur et cascadeur à Hollywood. Il est très attaché à ses origines polynésiennes et s’implique dans la promotion de la culture hawaïenne à travers la musique et des spectacles traditionnels. Il est également le leader du groupe de rock polynésien Branscombe Richmond & The Renegade Posse. Il entretient une amitié de longue date avec Lorenzo Lamas, son partenaire dans Le Rebelle.

Cousin de Chase, neurochirurgien réputé

Cliff Robertson, acteur au charme subtil et à la filmographie éclectique, a su s’imposer dans le paysage du cinéma, de la télévision et du théâtre américains pendant plus de cinquante ans. Né Clifford Parker Robertson III, le 9 septembre 1923 à La Jolla, en Californie, il surmonte une enfance marquée par des épreuves familiales après le départ de sa mère alors qu’il était enfant. Il débute sa carrière sur scène, où il développe un jeu empreint de finesse et de naturel. Après des études à l’Université Antioch dans l’Ohio, il se fait remarquer par ses apparitions à la télévision dans les années 1950, notamment dans des séries comme Hallmark Hall of Fame, Playhouse 90 et The Twilight Zone.

Son entrée au cinéma se fait en 1955 avec Picnic, où il incarne le personnage de Buzz Lyman aux côtés de Kim Novak et William Holden. Ce rôle attire immédiatement l’attention sur son charisme magnétique. Il poursuit avec des films notables tels que Les Bas-fonds de New York (The Hustler), en 1961, où il partage l’écran avec Paul Newman, et Gidget (1959), dans lequel il joue le séduisant et paternaliste Big Kahuna.

En 1968, Robertson livre une performance inoubliable dans Charly, adaptation de la nouvelle Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes. Son interprétation poignante d’un homme au handicap mental devenant, puis perdant, une intelligence exceptionnelle, lui vaut l’Oscar du Meilleur acteur. Ce rôle est considéré comme le sommet de sa carrière, consolidant sa réputation d’acteur capable d’explorer des personnages complexes et émouvants.

Cliff Robertson excelle dans des rôles aussi divers qu’intrigants. Il joue le lieutenant John F. Kennedy dans PT-109 (1963), un film retraçant les exploits héroïques du futur président pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce rôle, qu’il prépare minutieusement, est personnellement approuvé par Kennedy lui-même. Au fil des années 1970, il alterne entre productions hollywoodiennes et projets plus confidentiels. Parmi ses films les plus mémorables figurent Obsession (1976), un thriller psychologique réalisé par Brian De Palma, et Les Trois Jours du Condor (1975), où il incarne un officier de la CIA ambigu face à Robert Redford. Dans J.W. Coop (1971), qu’il réalise et interprète, il s’intéresse au monde des rodéos, révélant une nouvelle facette de son talent.

Dans les années 1980, il continue d’enrichir sa filmographie avec des œuvres telles que Star 80 (1983), où il joue un réalisateur impitoyable, et le téléfilm Winds of War (1983), fresque épique dans laquelle il excelle.

En 2002, il marque une nouvelle génération de spectateurs en incarnant l’inoubliable Oncle Ben dans Spider-Man de Sam Raimi. Ce rôle, central dans l’univers du super-héros, lui offre une ultime reconnaissance internationale, gravant sa maxime « Avec de grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités » dans la mémoire collective.

Bien qu’il soit principalement connu pour ses rôles au cinéma, Cliff Robertson n’a jamais négligé la scène ni le petit écran. Ses interprétations dans des séries telles que Playhouse 90 et Rod Brown of the Rocket Rangers témoignent de son aisance à naviguer entre les différents médias.

Côté vie privée, Cliff Robertson a connu deux mariages. Son union avec Cynthia Stone, ex-femme de Jack Lemmon, donne naissance à une fille, Stephanie. Après leur divorce, il épouse Dina Merrill, célèbre actrice et héritière de la famille Post-Cereal. De cette union naît une seconde fille, Heather. Malgré leur divorce en 1986, Dina Merrill reste une présence marquante dans la vie de l’acteur.

Cliff Robertson était également un proche de nombreuses personnalités influentes, parmi lesquelles John F. Kennedy, avec qui il partageait une certaine affinité. Son intégrité et son refus de céder aux compromissions hollywoodiennes lui valurent tantôt des éloges, tantôt l’ostracisme de certains studios.

Passionné d’aviation, Robertson était un pilote accompli et possédait plusieurs avions historiques. Il était également engagé dans la préservation de l’histoire de l’aviation, ce qui lui valut plusieurs distinctions.

Cliff Robertson s’éteint le 10 septembre 2011, le lendemain de ses 88 ans.

En 1977, Cliff Robertson a dénoncé un scandale à Hollywood impliquant le directeur des studios Columbia dans une affaire de chèques falsifiés. L’acteur  à alors été blacklisté pendant des années à Hollywood. dans ce que l’on a appelé le Hollywoodgate.

Viticulteur ruiné par le refus d'Angela de partager l'eau de la vallée

Andrew Jordt Robinson est né le 14 février 1942 à New York, aux États-Unis. Il a grandi dans un environnement artistique et a développé très tôt un intérêt pour le théâtre. Il a étudié à l’Université de New Hampshire avant de se perfectionner dans l’art dramatique à la London Academy of Music and Dramatic Art (LAMDA), au Royaume-Uni, où il a acquis une solide formation classique. Andrew Robinson a débuté sa carrière au théâtre, notamment dans des productions shakespeariennes avant de se faire connaître au cinéma et à la télévision.

Son rôle le plus marquant et celui qui l’a révélé au grand public est celui du tueur psychopathe Scorpio dans L’Inspecteur Harry (Dirty Harry) aux côtés de Clint Eastwood. Son interprétation intense et troublante de ce tueur sadique a marqué les esprits et lui a permis de se faire un nom à Hollywood.

Andrew Robinson est également très connu des fans de science-fiction pour son rôle de Garak dans la série Star Trek: Deep Space Nine (1993/1999). Il y incarne un tailleur cardassien énigmatique et ancien espion, personnage complexe et apprécié pour sa profondeur et son ambiguïté morale et sexuelle. Garak est devenu l’un des personnages les plus emblématiques de la série.

Parmi ses autres rôles notables on trouve les films Hellraiser (1987) dans lequel il joue Larry Cotton dans ce film d’horreur culte de Clive Barker et Cobra (1986) ou il apparaît, dans ce thriller d’action, aux côtés de Sylvester Stallone. Parmi les plus de 110 titres à  sa filmographie on trouve aussi des participations régulières dans des séries télévisées comme Kojak, Matlock, Barnaby Jones, et The X-Files.

Andrew Robinson a également prêté sa voix à des jeux vidéo et est apparu dans plusieurs productions indépendantes.

Andrew Robinson est marié depuis 1970 à l’actrice Irene Robinson. Le couple a une fille, Rachel Robinson, qui est également actrice et est apparue dans l’univers de Star Trek. En dehors de sa carrière d’acteur, Andrew Robinson est également enseignant. Il a longtemps travaillé comme professeur de théâtre à l’Université de Californie du Sud (USC), où il a formé de nombreux acteurs. Il a également publié un roman centré sur son personnage de Star Trek, intitulé A Stitch in Time, explorant davantage l’histoire et la psychologie de Garak. Ce livre a été particulièrement apprécié par les fans de l’univers Star Trek.

Dans Star Trek Deep Space Nine, Andrew Robinson incarne un Cardassien et forme un duo plein d’ambiguïté avec Alexander Siddig.

Ex-mari de Julia Channing et père de Lance Cumson

John Saxon, de son vrai nom Carmine Orrico, était un acteur américain né le 5 août 1936 à Brooklyn, New York, et décédé le 25 juillet 2020 à Murfreesboro, Tennessee. Issu d’une famille d’origine italienne, il maîtrisait parfaitement l’anglais et l’italien, ce qui lui a permis de jouer dans des films italiens à certains moments de sa carrière. Il a étudié l’art dramatique avec la célèbre actrice et professeur Stella Adler. À l’âge de 16 ans, l’agent Henry Willson l’a repéré sur la couverture d’un magazine et l’a emmené à Hollywood, où il a été rebaptisé “Saxon”. 

John Saxon a travaillé avec des réalisateurs prestigieux tels que Vincente Minnelli, Blake Edwards, John Huston, Frank Borzage et Otto Preminger. Bien qu’il n’ait jamais atteint le statut d’acteur majeur, son apparence ténébreuse l’a orienté vers les genres du polar et du film d’action. Il a joué dans des seconds rôles et a été nommé aux Golden Globes pour son rôle dans le film Opération Dragon (1973) aux côtés de Bruce Lee.

En 1975, il a incarné le personnage du major Frederick Sloan dans la série culte L’Homme qui valait trois milliards, et ce rôle a également été inclus dans la série Super Jaimie. John Saxon a également participé à plusieurs films italiens, notamment des westerns spaghetti et des films policiers. Sa carrière s’est épanouie dans ces genres modestes, où il a côtoyé des acteurs tels que Lee J. Cobb, Martin Landau, Tomás Milián, George Peppard, Franco Nero et bien d’autres.

Il a la particularité d’avoir incarné deux personnages secondaires d’envergure dans 2 des grands prime-time soaps puisqu’en plus de son rôle dans Falcon Crest, il a aussi incarné le personnage de Rashid Ahmed dans Dynastie. Mais il doit aussi une grande partie de sa popularité à plusieurs rôles dans des films d’horreurs et en particulier 3 des films de la série de Freddy Kruger (A nightmare on elm street) dans lesquels il incarne le lieutenant de police Don Thompson, père de l’héroïne jouée par Heather Langenkamp.

John Saxon a été marié 3 fois, avec la scénariste Mary Ann Saxon, avec la psychologue Elizabeth Philips et avec l’ancienne mannequin Gloria Martell. De son premier mariage il a eu un fils, Antonio. Il était également ceinture noire de karaté et pratiquait aussi le judo.

Sonja Smits incarne Lydia Boulanger (82)

Agent d'Interpol en France et amante de Ben Landale

Sonja Smits, née le 8 septembre 1958 à Ottawa, au Canada, est une actrice reconnue pour son talent, sa polyvalence et sa contribution à l’industrie du divertissement canadien. Avec une carrière s’étendant sur plusieurs décennies, elle a marqué les esprits grâce à ses rôles dans des séries télévisées populaires et des films, devenant une figure incontournable du paysage audiovisuel canadien.

Sonja Smits grandit dans une famille d’origine néerlandaise et manifeste dès son plus jeune âge un intérêt pour les arts. Elle étudie le théâtre à l’Université Ryerson (aujourd’hui Toronto Metropolitan University) à Toronto, où elle affine son talent d’actrice et pose les bases de sa future carrière. Elle débute à la télévision à la fin des années 1970, apparaissant dans des productions canadiennes avant de décrocher des rôles plus importants. C’est cependant dans les années 1980 que sa carrière décolle réellement. Elle obtient une reconnaissance notable grâce à sa performance dans The Littlest Hobo, une série télévisée familiale très populaire au Canada, qui lui permet de se faire remarquer par le public et les critiques.

Sonja Smits devient rapidement une actrice de premier plan grâce à des rôles marquants dans des séries à succès. Elle est particulièrement connue pour avoir incarné l’avocate complexe et charismatique Carrie Barr dans la série judiciaire Street Legal (1987-1994). Cette production, qui suit la vie professionnelle et personnelle d’avocats d’un cabinet torontois, est l’une des séries les plus emblématiques de la télévision canadienne. Le rôle de Carrie Barr fait de Sonja une star nationale et lui vaut des nominations aux Gemini Awards (l’équivalent canadien des Emmy Awards).

Parallèlement, Sonja impressionne les spectateurs internationaux grâce à son rôle dans la série de science-fiction dystopique The Outer Limits et son apparition dans TekWar, une série produite par William Shatner. Elle se distingue également dans des séries américaines telles que The Twilight Zone et 24 Hours.

Bien que principalement connue pour ses rôles télévisés, Sonja Smits a également laissé son empreinte au cinéma. Elle collabore avec le réalisateur culte David Cronenberg dans le thriller psychologique Videodrome (1983), où elle joue Bianca O’Blivion, un personnage énigmatique et fascinant. Ce rôle dans ce film controversé et avant-gardiste démontre son audace et sa capacité à s’immerger dans des univers complexes. Elle apparaît également dans des films tels que The Diviners (1993), une adaptation télévisée d’un roman de Margaret Laurence, et Owning Mahowny (2003), un drame acclamé mettant en vedette Philip Seymour Hoffman, où elle joue un rôle secondaire mais marquant.

En dehors des projecteurs, Sonja Smits mène une vie discrète et équilibrée. Elle est mariée à Seaton McLean, un producteur et scénariste canadien influent, avec qui elle partage une passion pour les arts et la création. Le couple a deux enfants et réside dans la région de Niagara, où ils gèrent une entreprise viticole, la Closson Chase Vineyards, un vignoble situé dans le comté de Prince Edward, en Ontario.. En parallèle, Sonja s’investit dans des causes culturelles et éducatives. Elle est une fervente défenseure des arts au Canada et a siégé au conseil d’administration de l’ACTRA (Alliance of Canadian Cinema, Television and Radio Artists), où elle a œuvré pour défendre les droits des artistes et promouvoir les productions canadiennes.

Warren Stevens incarne le Sénateur John Silverlake (72)

Sénateur de Californie, amie de longue date d'Angela

Warren Stevens est né le 2 novembre 1919 à Clarks Summit, en Pennsylvanie. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour la comédie, mais avant de se lancer dans une carrière d’acteur, il sert comme pilote dans l’US Army Air Forces pendant la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, il s’inscrit à l’Actors Studio de New York, où il perfectionne son jeu et débute sur scène.

Dans les années 1950, Warren Stevens se fait remarquer à Hollywood grâce à plusieurs rôles marquants, en particulier dans des films de science-fiction et de film noir. Il joue notamment dans « Forbidden Planet » (Planète Interdite, 1956), un classique du genre où il incarne le lieutenant « Doc » Ostrow aux côtés de Leslie Nielsen et Anne Francis. Ce film, inspiré de La Tempête de Shakespeare, est considéré comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre du cinéma de science-fiction.

Il apparaît également dans plusieurs films noirs comme « Phone Call from a Stranger » (1952) et « The Barefoot Contessa » (1954) avec Humphrey Bogart et Ava Gardner. Son charisme et son jeu d’acteur lui permettent d’enchaîner les rôles secondaires, souvent dans des films de suspense et de mystère.

Dans les années 1950 et 1960, Warren Stevens devient un visage familier du petit écran, apparaissant dans une multitude de séries télévisées populaires. Il joue dans des épisodes de « The Twilight Zone » (La Quatrième Dimension), notamment l’épisode « Dead Man’s Shoes » (1962), où il incarne un vagabond qui découvre des chaussures magiques appartenant à un gangster décédé. Il participe également à de nombreuses séries cultes des années 1960 et 1970, telles que « Perry Mason », « Bonanza », « Mission: Impossible », « The Outer Limits » et « Ironside ».

Warren Stevens laisse également sa marque dans l’univers de Star Trek en jouant le rôle de Rojan dans l’épisode « By Any Other Name » de la série originale (Star Trek: The Original Series, 1968). Son personnage, un alien déterminé à conquérir la galaxie, est resté l’un des antagonistes mémorables de la série.

Dans les années 1980 et 1990, Stevens continue d’apparaître à la télévision, bien que de manière plus sporadique. Il joue dans des séries comme « Murder, She Wrote » (Arabesque) et prête sa voix à divers projets. Son dernier rôle notable remonte à 2007, lorsqu’il reprend son personnage du lieutenant « Doc » Ostrow dans un documentaire sur « Forbidden Planet ».

Warren Stevens a été marié à Barbara French, avec qui il a eu trois enfants. Il mène une vie relativement discrète en dehors des plateaux de tournage, préférant se consacrer à sa famille et à ses passions. L’acteur s’éteint le 27 mars 2012, à l’âge de 92 ans, laissant derrière lui une riche carrière de plus de 60 ans et de plus de 150 rôles dans l’industrie du cinéma et de la télévision.

 

Parker Stevenson incarne Joël McCarthy (72)

Ex-mari de Terry Hartford à la recherche d'argent facile

Parker Stevenson, de son vrai nom Richard Stevenson Parker Jr., est né le 4 juin 1952 à Philadelphie, en Pennsylvanie. Fils de l’actrice de théâtre Sarah Meade, il baigne dans un environnement artistique dès son plus jeune âge. Il poursuit ses études à l’Université de Princeton, où il se passionne pour le théâtre avant de se tourner vers la comédie à plein temps. Ses premiers pas dans l’industrie du cinéma et de la télévision remontent aux années 1970.

Parker Stevenson débute sa carrière cinématographique en 1972 dans « A Separate Peace », une adaptation du roman de John Knowles. Mais c’est en 1977 qu’il devient une star grâce à son rôle de Frank Hardy dans la série télévisée « The Hardy Boys/Nancy Drew Mysteries ». Aux côtés de Shaun Cassidy et en alternance avec Pamela Sue Martin, il incarne l’un des célèbres détectives adolescents issus des romans de Franklin W. Dixon. Le succès de cette série, qui a duré trois saisons, propulse Stevenson au sommet de sa carrière, faisant de lui une figure incontournable du petit écran des années 1970.

Après la fin de « The Hardy Boys », Parker Stevenson continue de se faire un nom à la télévision. Il fait des apparitions dans des séries populaires comme « The Love Boat », « Murder, She Wrote » (Arabesque) et participe à quelques films de genre. En 1984, il rejoint la série « Falcon Crest », où il interprète Joel McCarthy pendant la saison 1984-1985. Ce rôle dans le soap opera emblématique des années 80 lui permet de consolider sa présence à l’écran, bien qu’il ne soit pas aussi marquant que celui de Frank Hardy.

L’une des grandes étapes de la carrière de Stevenson survient dans les années 1990 avec sa participation à « Alerte à Malibu » (Baywatch). En 1989, il rejoint la série dans le rôle de  Craig Pomeroy, un avocat qui devient sauveteur. Bien qu’il quitte la série après la première saison, il fait son grand retour en 1997 dans le spin-off « Baywatch Nights », où il reprend son rôle pour quelques épisodes. Cette expérience renforce son image de héros télévisuel, bien que cette série soit davantage marquée par des personnages secondaires et des intrigues policières.

Dans les années 2000 et 2010, Parker Stevenson continue de tourner dans des téléfilms pour des chaînes comme Hallmark et Lifetime, où il joue dans des rôles plus familiaux et dramatiques. Il fait également des apparitions dans des séries comme « Longmire » (2015) et « Bull » (2020), prouvant qu’il reste actif et apprécié dans le milieu de la télévision, même si ses rôles sont désormais plus épisodiques.

Parker Stevenson a été marié à l’actrice Kirstie Alley, célèbre pour ses rôles dans la série « Cheers » et les films « Allo Maman ici bébé » et « Star Trek. Ensemble, ils ont adopté deux enfants, un fils, William True (né en 1992), et une fille, Lillie Price (née en 1994). Bien que leur mariage ait pris fin en 1997, Stevenson reste discret sur sa vie privée après ce divorce. Il a épousé en septembre 2018 une célèbre chef américaine, Lisa Schoen. 

En dehors de ses rôles d’acteur, Parker Stevenson nourrit une passion pour la photographie. Il a lancé son propre site web pour vendre ses œuvres (voir ci-contre), principalement des portraits et des paysages artistiques. Cette activité lui permet de se concentrer sur sa créativité en dehors du domaine du cinéma et de la télévision, tout en offrant aux fans un aperçu plus personnel de ses intérêts artistiques.

Roy Thinnes, acteur américain né le 6 avril 1938 à Chicago, Illinois, est principalement connu pour son rôle marquant dans la série télévisée Les Envahisseurs. Issu d’une famille d’origine allemande, il s’intéresse initialement au football avant de se tourner vers le théâtre. Après son service militaire, il s’installe en Californie et fréquente le Los Angeles City College pour étudier l’art dramatique, ce qui marque le début de sa carrière artistique. Il débute sur le petit écran en 1957 avec une apparition dans le pilote de Cavalcade of America, bien que l’épisode ne soit finalement pas diffusé. Thinnes multiplie ensuite les rôles mineurs, apparaissant notamment dans le film La Police fédérale enquête aux côtés de James Stewart. En 1963, il obtient un rôle marquant dans le soap opera Hôpital Central (General Hospital), où il incarne le Dr Phil Brewer. Cette performance lui apporte une notoriété croissante dans le paysage télévisuel américain.

En 1965, il décroche le rôle de Ben Quick dans la série The Long, Hot Summer, adaptée du film Les Feux de l’été, mais c’est son rôle de David Vincent dans la série de science-fiction Les Envahisseurs (The Invaders) en 1967 qui le propulse au rang de star internationale. La série, centrée sur un homme tentant de prouver l’existence d’extraterrestres infiltrés sur Terre, devient culte et est souvent perçue comme une métaphore de la peur du communisme durant la guerre froide. Bien que la série ne dure que deux saisons, elle laisse une empreinte durable dans la culture populaire.

Après Les Envahisseurs, Roy Thinnes continue à apparaître dans de nombreux projets. En 1969, il joue dans le film britannique de science-fiction Danger, planète inconnue (Doppelgänger). Il participe également à plusieurs téléfilms des années 70, dont The Horror at 37,000 Feet et Satan’s School for Girls, avant de rejoindre le casting du film catastrophe 747 en péril (Airport 1975) où il incarne le copilote. On le retrouve également dans L’Odyssée du Hindenburg (The Hindenburg) en 1975, dans un rôle plus sombre de capitaine SS.

Dans les années 80, il intègre le casting du célèbre soap opera Falcon Crest, dans le rôle de Nick Hogan. À cette époque, il est même pressenti pour incarner le capitaine Jean-Luc Picard dans Star Trek : La Nouvelle Génération, mais le rôle revient finalement à Patrick Stewart. Thinnes poursuit ensuite sa carrière à la télévision dans les années 90, jouant dans le remake de Dark Shadows où il incarne Roger Collins et le Révérend Trask. Il reprend également son rôle de David Vincent dans Le Retour des Envahisseurs en 1995, un téléfilm hommage à la série originale.

Son apparition dans X-Files : Aux frontières du réel est également remarquée, où il interprète Jeremiah Smith, un extraterrestre rebelle. Il fait aussi quelques apparitions dans des séries populaires comme New York Police Judiciaire et Les Soprano.

Côté vie personnelle, Roy Thinnes a été marié à plusieurs reprises. En 1967, il épouse l’actrice Lynn Loring, avec qui il a deux enfants : Christopher Dylan Thinnes, né en 1969, et Casey Thinnes, née en 1974. Après leur divorce en 1984, il se remarie avec l’actrice Catherine Smythe, avec qui il aura deux autres enfants. En 2005, il épouse la monteuse française Stéphanie Batailler.

En dehors de sa carrière d’acteur, Roy Thinnes s’intéresse à l’art et à la peinture. Il participe également à des conventions de science-fiction et des événements consacrés à Les Envahisseurs, démontrant sa gratitude envers ses fans et son attachement à ce rôle qui l’a tant marqué.

Les Envahisseurs (The Invaders)

Création : Larry Cohen, Diffusion originale : 1967-1968 (ABC), Nombre de saisons : 2, Nombre d’épisodes : 43 épisodes de 50 minutes environ

Synopsis :
Les Envahisseurs suit David Vincent (joué par Roy Thinnes), un architecte qui découvre par hasard l’existence d’extraterrestres venus envahir la Terre. Ces envahisseurs, ayant pris forme humaine, infiltrent la société pour préparer la conquête totale de la planète. Vincent devient alors un témoin isolé, cherchant à convaincre l’humanité de cette menace invisible.

Caractéristiques des Envahisseurs :

  • Apparence humaine mais identifiables par certains détails (raideur dans l’auriculaire).
  • Disparaissent en s’évaporant dans un halo rouge lors de leur mort.
  • Technologie avancée, vaisseaux spatiaux et rayons paralysants.

Thèmes abordés :

  • Paranoïa et méfiance face à une menace invisible (contexte de la Guerre Froide).
  • Solitude du héros face à l’incrédulité générale.
  • Manipulation et infiltration des institutions.

Impact et héritage :

  • Série culte des années 60, souvent perçue comme une métaphore de la peur de l’invasion communiste.
  • Influence durable sur la science-fiction, inspirant des œuvres comme X-Files.
  • Un téléfilm suite, Les Envahisseurs : La suite (1995), a été produit avec Roy Thinnes.

Kenneth Tobey incarne le Juge Randolph Winthrop (57)

Juge chargé de statuer sur la garde du petit Joseph

Kenneth Jesse Tobey naît le 23 mars 1917 à Oakland, en Californie, et se passionne très tôt pour le théâtre. Après avoir étudié à l’Université de Californie à Berkeley, il rejoint la prestigieuse Neighborhood Playhouse School of the Theatre à New York, où il est formé par Sanford Meisner. Il débute sa carrière sur scène avant de se tourner vers Hollywood dans les années 1940, où il enchaîne des rôles secondaires dans des films de guerre, des westerns et des films policiers.

Sa carrière prend un tournant décisif dans les années 1950, lorsqu’il devient l’un des visages emblématiques du cinéma de science-fiction et d’horreur. Il accède à la célébrité en 1951 avec « The Thing from Another World », réalisé par Christian Nyby et produit par Howard Hawks, où il incarne le capitaine Patrick Hendry, un pilote de l’US Air Force confronté à une créature extraterrestre dans l’Arctique. Ce rôle marque les esprits et fait de lui une figure incontournable du genre. Il enchaîne avec « The Beast from 20,000 Fathoms » (1953), un classique inspiré d’une nouvelle de Ray Bradbury, et « It Came from Beneath the Sea » (1955), où il lutte contre une pieuvre géante créée par Ray Harryhausen. Il apparaît également dans « Gog » (1954), « The Search for Bridey Murphy » (1956) et « The Vampire » (1957), consolidant ainsi son statut d’acteur phare du fantastique et de la science-fiction.

Parallèlement à sa carrière cinématographique, Kenneth Tobey devient une figure prolifique de la télévision américaine. Il joue dans une multitude de séries à succès, notamment « Gunsmoke », « Rawhide », « Bonanza », « The Rifleman » et « Perry Mason ». Il interprète également James Bowie dans « Walt Disney’s Davy Crockett » aux côtés de Fess Parker, un rôle marquant pour le jeune public de l’époque. Dans les décennies suivantes, il continue d’apparaître dans des séries populaires comme « The Rockford Files », « The A-Team », « L’Île Fantastique », « Adam-12 », « Knight Rider » et même « Star Trek: Deep Space Nine ». Il se distingue également par son rôle récurrent de juge dans la sitcom « Cheers ».

Dans les années 1980 et 1990, Kenneth Tobey bénéficie d’un regain de popularité grâce au réalisateur Joe Dante, grand admirateur du cinéma des années 1950, qui lui offre des rôles dans plusieurs de ses films. Il apparaît ainsi dans « The Howling » (1981), « Gremlins » (1984), où il joue un policier, « Innerspace » (1987), « Gremlins 2: The New Batch » (1990) et « Matinee » (1993). Grâce à ces apparitions, il est redécouvert par une nouvelle génération de cinéphiles, consolidant son statut d’icône du cinéma de genre.

Marié deux fois à June Hutton et Violet Mae Coglan (Penny Parker) et père d’un enfant, Kenneth Tobey mène une carrière longue et diversifiée, restant actif jusqu’à la fin des années 1990. Il s’éteint le 22 décembre 2002 à Rancho Mirage, en Californie, à l’âge de 85 ans.

Frère d'Angela et père de Chase Gioberti

Harry Townes a commencé sa carrière au théâtre, notamment à Broadway à New York. En 1942, il a joué dans trois pièces, dont une reprise de La Route du tabac de Jack Kirkland. Il a également participé à la comédie musicale Finian’s Rainbow et à La Nuit des rois de William Shakespeare. Sa dernière pièce à Broadway a été jouée en 1969.

Au cinéma, Harry Townes a participé à seize films entre 1954 et 1986. Parmi ses rôles notables, on peut citer:

  • La Neige en deuil (The Mountain, 1956), réalisé par Edward Dmytryk, avec Spencer Tracy et Robert Wagner.
  • Les Frères Karamazov (1958), réalisé par Richard Brooks, avec Yul Brynner et Maria Schell.
  • Sanctuaire (1961), réalisé par Tony Richardson, avec Lee Remick et Yves Montand.
  • Le Maître des îles (1970), réalisé par Tom Gries, avec Charlton Heston et Geraldine Chaplin.

À la télévision, il a joué dans de nombreuses séries, dont:

  • Studio One (douze épisodes, 1951 – 1958).
  • Les Mystères de l’Ouest (deux épisodes, 1965 – 1967).
  • L’Homme de fer (deux épisodes, 1971 – 1975).
  • Simon et Simon (quatre épisodes, 1983 – 1988).

Il a également participé à de nombreux téléfilms, dont La Dernière Chevauchée des Dalton (1979), un western réalisé par Dan Curtis. Parmi les près de 200 rôles à son actif, on notera également sa participation dans 5 épisodes de Knost Landing / Côte Ouest ou il incarnait le grand-père du personnage joué par Nicolette Sheridan.

En dehors de sa carrière artistique, Harry Townes a également été ordonné prêtre épiscopal. Il est décédé à Huntsville, Alabama, à l’âge de 86 ans.

Mère de Chase Gioberti

Lana Turner, de son vrai nom Julia Jean Mildred Frances Turner, est née le 8 février 1921 à Wallace, dans l’Idaho, aux États-Unis. Elle a commencé sa carrière d’actrice à l’âge de 16 ans, après avoir été découverte par un talent scout alors qu’elle faisait ses courses dans une boutique de Hollywood.

Au cours de sa carrière, qui a duré près de cinq décennies, elle a acquis une renommée en tant que mannequin pin-up et actrice de cinéma, ainsi que pour sa vie personnelle très médiatisée. Dans les années 1940, elle était l’une des actrices américaines les mieux payées et l’une des plus grandes stars de la MGM. Ses films ont rapporté plus de 50 millions de dollars au studio pendant son contrat de 18 ans avec eux. Parmi ses films les plus connus, on peut citer Le facteur sonne toujours deux fois (1946), Mirage de la vie (1959), Madame X (1966), Les ensorcelés (1952), Peyton Place (1957), Les Trois mousquetaires (1948) ou encore Johnny Eager (1941) dans lesquels elle a montrer un talent indéniable pour incarner des rôles de femmes torturées, amoureuses et souvent liées à des bandits ou des mafieux. Elle a été nommée aux Oscars pour son rôle dans Peyton Place et a reçu de nombreuses récompenses au cours de sa carrière.

Elle est souvent citée comme une icône de la culture populaire de glamour hollywoodien et une légende de l’écran du cinéma classique hollywoodien. Elle a été nominée pour de nombreux prix. Sa réputation de femme fatale glamour a été renforcée par sa performance acclamée par la critique dans le film noir “The Postman Always Rings Twice” (1946), un rôle qui l’a établie en tant qu’actrice dramatique sérieuse. Lana Turner a été mariée huit fois à sept hommes différents : elle s’est mariée deux fois avec Stephen Crane, puis avec Ronald Dante, Robert Eaton, Fred May, Lex Barker, Henry Topping et Artie Shaw. Elle a eu une fille, Cheryl, avec Stephen Crane en 1943, ce qui a été une grande raison pour laquelle ils se sont remariés après leur séparation. Elle est décédée le 29 juin 1995 à Los Angeles, en Californie.

L’histoire de Lana Turner et sa fille Cheryl Crane avec Johnny Stompanato est l’une des histoires les plus choquantes d’Hollywood dans les années 1950.

Johnny Stompanato, un gangster de petite envergure, était le compagnon de Lana Turner. Il était connu pour sa violence et avait souvent des disputes avec Lana. Le 4 avril 1958, lors d’une de ces disputes violentes, Cheryl, alors âgée de 14 ans, a entendu les menaces de Stompanato envers sa mère et a pris peur pour elle. Cheryl est intervenue et a poignardé Stompanato à l’abdomen. Stompanato a succombé à ses blessures avant l’arrivée de la police.

Cheryl a été emmenée en prison, mais une semaine plus tard, un juge a estimé que son geste constituait un “homicide légitime” pour défendre sa mère. En février 1959, Lana et Cheryl sont réapparues, tout sourire, sur un tapis rouge d’Hollywood. Cependant, les deux femmes, traumatisées, ont longtemps souffert des souvenirs de cette nuit tragique. Cheryl Crane, ouvertement lesbienne, a fait une brève carrière de modèle avant de devenir agent immobilier.

Le Facteur sonne toujours deux fois

Le film Le facteur sonne toujours deux fois, réalisé par Tay Garnett en 1946, est une adaptation du roman éponyme de James M. Cain, publié en 1934. Ce classique du film noir a suscité un grand intérêt et a été bien accueilli par le public et la critique.

L’intrigue se déroule dans les années 1930-1940 quelque part dans le Midwest. Le vagabond Frank Chambers, engagé comme mécano-pompiste dans une station-service le long de la côte californienne, se retrouve mêlé à une histoire complexe. Son patron, Nick, propriétaire d’un restaurant-bar, est marié à la très belle et jeune Cora. Une passion brûlante naît entre Frank et Cora, et ils deviennent amants. Leur relation prend une tournure sombre lorsqu’ils élaborent un plan pour se débarrasser de Nick. Le film explore des thèmes tels que la passion, la trahison et la culpabilité. Le film a suscité un certain scandale en raison de ses scènes torrides. L’intensité de la passion entre les personnages principaux, Frank Chambers et Cora, ainsi que leur relation adultère, a été considérée comme audacieuse pour l’époque. Le film a été l’un des premiers à explorer ouvertement des thèmes de désir, de trahison et de culpabilité dans un contexte cinématographique. Les scènes d’amour entre John Garfield (Frank) et Lana Turner (Cora) ont été jugées provocantes et ont contribué à la réputation sulfureuse du film. Bien que ces séquences aient été tournées avec une certaine subtilité, elles ont néanmoins choqué certains spectateurs de l’époque.

Bras droit de Richard Channing

Shannon Lee Tweed, née le 10 mars 1957 à St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador, est une actrice et mannequin canadienne. Elle est particulièrement reconnue pour ses rôles dans des films érotiques et thrillers des années 1980 et 1990.

Après avoir remporté le concours de talent Miss Canada en 1978 grâce à ses performances vocales, Shannon Tweed a attiré l’attention du public. Sa carrière a véritablement décollé lorsqu’elle a été choisie comme Playmate du mois de novembre 1981 par le magazine Playboy, puis nommée Playmate de l’année en 1982.

Elle a ensuite poursuivi une carrière prolifique au cinéma et à la télévision, apparaissant dans plus de 60 films. Parmi ses rôles notables, on peut citer : « Of Unknown Origin » (1983, un film d’horreur où elle joue aux côtés de Peter Weller), « Hot Dog… The Movie » (1984, une comédie sportive centrée sur le ski), « The Surrogate » (1984, un thriller érotique où elle incarne une thérapeute sexuelle), « Night Eyes 3 » (1993, elle partage l’écran avec sa sœur, Tracy Tweed, dans ce thriller érotique) ou encore « Detroit Rock City » (1999, une comédie produite par son mari, Gene Simmons, centrée sur des fans du groupe Kiss).

À la télévision, Shannon Tweed a fait des apparitions remarquées dans des séries telles que « Days of Our Lives » (elle a incarné le personnage de Savannah Wilder dans ce célèbre soap opera), « 1st and Ten » (une série comique diffusée sur HBO où elle a joué un rôle régulier), « Married… with Children » ou « Frasier » dans lesquelles elle a fait une apparition en tant qu’invitée.

De 2006 à 2012, elle a participé à l’émission de téléréalité « Gene Simmons Family Jewels », qui suivait la vie quotidienne de sa famille.

Shannon Tweed a entretenu une relation avec Hugh Hefner, fondateur de Playboy, avant de rencontrer Gene Simmons, le bassiste et co-chanteur du groupe Kiss, au manoir Playboy. Elle est en couple avec Simmons depuis 1983. Après 28 ans de vie commune, ils se sont mariés le 1ᵉʳ octobre 2011 lors d’une cérémonie en plein air au Beverly Hills Hotel. Le couple a deux enfants :Nicholas Adam Tweed-Simmons (né le 22 janvier 1989, il est musicien et écrivain) et Sophie Alexandra Tweed-Simmons (née le 7 juillet 1992, elle est chanteuse, actrice et militante pour des causes caritatives).

En dehors de sa carrière d’actrice, Shannon Tweed a été la narratrice de l’émission de téléréalité « Ex-Wives of Rock », qui se concentre sur la vie des ex épouses de musiciens de rock célèbres.

Shannon Tweed et son mari Gene Simmons, membre du groupe de rock KISS

John Van Dreelen incarne Johan Riebmann (69)

Fondateur du Cartel, ancien nazi et ancien amant de Jacqueline Perrault, père de Gustav

John Van Dreelen, de son vrai nom Jacques Theodore van Drielen Gimberg, est un acteur né le 5 mai 1922 à Amsterdam, aux Pays-Bas, et décédé le 4 septembre 1992 à Los Angeles, en Californie. Fils d’un dramaturge néerlandais, il baigne dès son plus jeune âge dans un environnement artistique. Durant la Seconde Guerre mondiale, il est emprisonné par les nazis après avoir été dénoncé pour son implication dans la résistance néerlandaise. Après la guerre, il débute sa carrière d’acteur en Europe avant de s’établir aux États-Unis où il devient un acteur de caractère prisé à Hollywood.

Doté d’un physique aristocratique et d’un accent européen sophistiqué, John Van Dreelen est rapidement cantonné aux rôles de diplomates, d’espions, de nazis ou de membres de la noblesse dans des productions cinématographiques et télévisuelles. Au cinéma, il apparaît notamment dans Le jour le plus long (1962), où il incarne un officier allemand, et L’Espion qui venait du froid (1965), un classique du film d’espionnage avec Richard Burton. On le retrouve également dans Top Secret (1952) et Morituri (1965), aux côtés de Marlon Brando et Yul Brynner.

Sa carrière est surtout marquée par la télévision, où il enchaîne les rôles dans des séries populaires des années 1950 aux années 1980. Il est invité dans Mission: Impossible, Les Incorruptibles, Bonanza, Les Mystères de l’Ouest, Hawaï Police d’État, Columbo et L’Homme de fer. Son élégance naturelle lui permet d’incarner des rôles d’antagonistes raffinés, souvent des officiers allemands, des espions ou des conspirateurs internationaux. Il joue notamment le rôle du général von Platen dans Hogan’s Heroes et apparaît dans plusieurs épisodes de Perry Mason en tant qu’avocat ou témoin suspect. Il est également apparu brièvement dans un épisode culte de Dynastie.

Malgré une présence notable à l’écran, John Van Dreelen reste un acteur relativement discret sur sa vie privée. Il a été marié à Lorelie Van Dreelen, Rosemary Detomayo, Rosemarie Rand, Jane Van Dreelen (neé Adriana Maria Boon) et Inge Renken, et a eu 1 enfant. Il côtoie des figures d’Hollywood, travaillant avec des stars comme Marlon Brando, Richard Burton et Robert Mitchum. Son raffinement et son intelligence en font un acteur respecté dans le cercle des acteurs de caractère, même s’il n’accède jamais au statut de vedette.

En dehors de sa carrière d’acteur, il s’intéresse à la peinture et à la littérature, héritage probable de son père dramaturge. Il parle plusieurs langues et aurait contribué à la traduction et à l’adaptation de scripts pour des productions européennes. Son dernier rôle date du début des années 1990 avant qu’il ne décède d’un cancer en 1992 à l’âge de 70 ans.

Kate Vernon incarne Lorraine Prescott (74)

Belle-fille de Richard, fille de Stéphanie

Kate Vernon est une actrice canadienne née le 21 avril 1961 à Toronto. Fille de l’acteur John Vernon, connu notamment pour ses rôles dans des classiques comme Animal House, elle a grandi dans une famille baignée par le monde du cinéma. Son élégance et son talent lui ont permis de construire une carrière notable, tant sur le petit écran que sur grand écran, avec des rôles marquants tout au long des années 1980, 1990 et au-delà.

Au cinéma, Kate Vernon fait ses débuts en 1983 dans le film Les Anges du mal (Chained Heat), où elle interprète une détenue. En 1984, elle joue dans deux productions notables, Roadhouse 66, où elle incarne Melissa Duran, et Alphabet City, où elle interprète Angela. Elle atteint une notoriété plus large en 1986 grâce à son rôle de Benny Hanson dans la comédie romantique culte Rose bonbon (Pretty in Pink), face à Molly Ringwald. En 1992, elle est remarquée pour sa prestation dans le biopic Malcolm X de Spike Lee, où elle interprète Sophia, une jeune femme blanche dans une relation amoureuse avec Malcolm X. Plus récemment, elle apparaît en 2010 dans le drame romantique The Last Song, aux côtés de Miley Cyrus, dans le rôle de Susan Blakelee.

La télévision a également joué un rôle central dans la carrière de Kate Vernon. Dans les années 1980, elle se fait connaître pour son rôle de Lorraine Prescott dans la série populaire Falcon Crest, où elle apparaît entre 1984 et 1985. Elle multiplie aussi les apparitions dans des séries à succès, comme Dallas ou elle trouve l’un de ses premiers rôle en 1984, et Madame est servie (Who’s the Boss?) en 1990, où elle interprète Kathleen Sawyer, une des nombreuses conquêtes de Tony Micelli. Dans les années 1990, elle poursuit avec des rôles dans des séries comme Picket Fences, Le Rebelle (Renegade), et Les Dessous de Palm Beach (Silk Stalkings).

Dans les années 2000, Kate Vernon se réinvente grâce à la science-fiction. Elle décroche l’un de ses rôles les plus mémorables dans Battlestar Galactica (2004-2009), où elle incarne Ellen Tigh, un personnage complexe et captivant. Ce rôle lui apporte une nouvelle reconnaissance et la place parmi les figures emblématiques de la série. Elle fait également des apparitions dans des séries comme CSI: Crime Scene Investigation, Mentalist, et Heroes, ou plus récemment encore dans The Morning Show.

Côté vie personnelle, les informations disponibles sur Kate Vernon sont relativement limitées. Fille de l’acteur John Vernon et sœur des musiciens Nancy et Chris Vernon, elle a grandi dans un environnement artistique. Elle a eu une fille, Annabelle, avec le chanteur du groupe Three Dog Night, Chuck Negron.

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