Blood is thicker than Oil

Barbara Stanwyck

Constance Colby Patterson

Biographie

Barbara Stanwyck, née Ruby Catherine Stevens le 16 juillet 1907 à Brooklyn, New York, et décédée le 20 janvier 1990 à Santa Monica, Californie, est l’une des actrices les plus marquantes et polyvalentes de l’âge d’or du cinéma hollywoodien. Elle a connu une enfance difficile. Orpheline dès son jeune âge, elle fut élevée par sa sœur aînée. À quinze ans, elle quitte l’école pour subvenir à ses besoins et commence à travailler comme choriste dans des spectacles de revue. C’est au théâtre que Barbara Stanwyck fait ses premières armes, décrochant un rôle dans la pièce The Noose (1926), qui la propulse sur le devant de la scène. C’est à cette occasion qu’elle adopte son nom de scène, Barbara Stanwyck, une suggestion du producteur Willard Mack.

Barbara Stanwyck fait ses débuts au cinéma à la fin des années 1920, au moment où Hollywood est en pleine transition du muet au parlant. Elle s’impose rapidement comme une figure incontournable du grand écran. L’un de ses premiers grands rôles fut dans Ladies of Leisure (1930), réalisé par Frank Capra, qui marque le début de leur collaboration fructueuse.

Au cours des années 1930 et 1940, Barbara Stanwyck apparaît dans des films qui deviendront des classiques du cinéma américain. Parmi ses interprétations les plus mémorables, on peut citer son rôle de femme fatale dans le film noir Double Indemnity (1944) de Billy Wilder, où elle incarne Phyllis Dietrichson, un personnage complexe et manipulateur qui reste l’une des performances les plus acclamées de sa carrière. Elle est également connue pour son rôle dans Stella Dallas (1937), qui lui vaut sa première nomination aux Oscars, et pour Ball of Fire (1941), où elle brille dans une comédie de Howard Hawks aux côtés de Gary Cooper.

Stanwyck excelle dans une variété de genres, du western (Union Pacific, 1939; Forty Guns, 1957) au mélodrame (Clash by Night, 1952), en passant par la comédie romantique (The Lady Eve, 1941). Son style de jeu, souvent caractérisé par une combinaison de force, d’indépendance et de vulnérabilité, a su captiver le public de toutes les époques.

Alors que la télévision commence à rivaliser avec le cinéma dans les années 1950, Barbara Stanwyck s’adapte à ce nouveau médium avec la même aisance. Elle est la star de la série La Grande Vallée (1965-1969), où elle incarne Victoria Barkley, la matriarche d’une riche famille de ranchers. Ce rôle lui vaut un Emmy Award, consolidant sa position en tant qu’actrice de télévision respectée. Parmi les anecdotes les plus marquantes de sa carrière, il y a son refus de se faire doubler pour les cascades lors du tournage de The Big Valley, malgré le danger. Elle tenait à effectuer elle-même les scènes les plus périlleuses, ce qui témoigne de sa détermination et de son engagement envers son métier.

Dans les années 1980, elle connaît un nouveau succès à la télévision avec son rôle dans la mini-série Les Oiseaux se cachent pour mourir (1983), pour lequel elle remporte un Golden Globe. Elle apparaît également dans la série Dynastie et son spin-off The Colbys, où elle joue Constance Colby Patterson, un rôle qui la reconnecte avec une nouvelle génération de téléspectateurs. Son apparition dans 28 épisodes de l’univers des Carrington-Colby marque son tout dernier rôle sur les écrans.

Barbara Stanwyck s’est mariée deux fois. Son premier mariage avec l’acteur Frank Fay, en 1928, se solde par un divorce en 1935. Leur relation, souvent tumultueuse, aurait inspiré le film A Star is Born (1937). De cette union, Stanwyck adopte un fils, Dion Anthony Fay. Cependant, leur relation mère-fils est difficile, marquée par des périodes de séparation.

En 1939, elle épouse l’acteur Robert Taylor, une figure éminente d’Hollywood. Ce mariage, souvent considéré comme l’un des plus glamour de l’époque, dure jusqu’à leur divorce en 1951. Bien qu’ils aient formé un couple en apparence solide, leur union est marquée par des tensions liées à leurs carrières respectives et à la pression de la célébrité. L’actrice est également connue pour ses relations amicales avec plusieurs figures emblématiques d’Hollywood, notamment William Holden, avec qui elle a partagé une amitié profonde et durable.

En dehors de ses activités professionnelles, Barbara Stanwyck était une femme discrète mais engagée. Connue pour son soutien aux troupes pendant la Seconde Guerre mondiale, elle participe activement à des tournées de l’USO, visitant les soldats stationnés à l’étranger. Stanwyck était également une cavalière passionnée et une amoureuse des animaux. Elle passait beaucoup de temps dans son ranch en Californie, loin de l’agitation d’Hollywood, où elle trouvait refuge et sérénité.

Dans La Grande  Vallée, Barbara Stanwyck incarnait la matriarche d’un ranch dans cette série western ou elle avait pour partenaire Lee Majors et Linda Evans.

Les Oiseaux se cachent pour mourir

Les Oiseaux se cachent pour mourir (The Thorn Birds) est une minisérie dramatique américaine de 1983, basée sur le roman à succès de Colleen McCullough. L’histoire se déroule en Australie et s’étend sur plusieurs décennies, centrée sur la famille Cleary, en particulier sur l’amour interdit entre Meggie Cleary et Ralph de Bricassart, un prêtre catholique.

Ralph de Bricassart, un jeune prêtre ambitieux, est en conflit entre son amour pour Dieu et son amour pour Meggie Cleary, une jeune fille issue d’une famille de fermiers pauvres qu’il connaît depuis son enfance. Leur relation passionnée et tragique évolue sur plusieurs années. Alors que Ralph grimpe les échelons de l’Église pour devenir cardinal, il tente de réprimer ses sentiments pour Meggie, mais leur lien demeure fort et déchirant. Meggie, quant à elle, se marie et fonde une famille, mais son amour pour Ralph persiste, provoquant des drames et des tragédies au sein de sa propre vie et de sa famille. L’histoire aborde des thèmes tels que l’amour impossible, la loyauté, la culpabilité et le devoir, avec le dilemme entre les désirs humains et les engagements religieux en toile de fond.

Tournée dans les vastes et époustouflants paysages Australien, la série réuni un casting de haut vol : Richard Chamberlain (Père Ralph De Bricassard), Rachel Ward (Meggie Cleary), Christopher Plummer (Archevêque Vittorio Contini-Verchese), Bryan Brown (Luke O’Neil), Brett Cullen (Bob Cleary), Barry Corbin (Pete), John De Lancie (Alastair McQueen), Barbara Stanwyck (Mary Carson), Jean Simmons (Fiona Cleary), Piper Laurie (Anne Mueler), Philip Anglim (Dane O’Neil), Bill Morey (Angus MacQueen), Ken Howard (Rainer Hartheim), Richard Venture (Harry Gough), Rance Howard (Doc Wilson), etc…

Filmographie sélective

Barbara Stanwyck a eu une carrière prolifique au cinéma, marquée par de nombreux rôles mémorables dans plusieurs genres, notamment le film noir, les westerns et les comédies. Voici certains de ses rôles les plus marquants :

1. Phyllis Dietrichson dans Double Indemnity (Assurance sur la mort, 1944)
– Ce rôle est souvent considéré comme le plus iconique de Barbara Stanwyck. Dans ce chef-d’œuvre du film noir réalisé par Billy Wilder, elle joue le rôle de Phyllis Dietrichson, une femme fatale manipulatrice qui convainc un vendeur d’assurances (interprété par Fred MacMurray) de l’aider à tuer son mari pour toucher une assurance-vie. Sa performance est à la fois envoûtante et froide, incarnant l’archétype de la femme fatale du genre.

2. Stella Dallas dans Stella Dallas (1937)
– Stanwyck a reçu sa première nomination aux Oscars pour son rôle dans ce drame. Elle y incarne une mère dévouée, prête à tout sacrifier pour le bien-être de sa fille, même si cela signifie se priver de sa présence. C’est un rôle émotionnellement intense qui a fait d’elle l’une des actrices les plus respectées d’Hollywood.

3. Jean Harrington dans The Lady Eve (Un cœur pris au piège, 1941)
– Dans cette comédie de Preston Sturges, Barbara Stanwyck joue une arnaqueuse qui tombe amoureuse de sa victime, un riche héritier naïf joué par Henry Fonda. Ce rôle a montré son talent pour la comédie et sa capacité à combiner charme et humour dans une performance éclatante.

4. Elizabeth Lane dans Christmas in Connecticut (L’amour vient en mangeant, 1945)
– Cette comédie romantique de Noël présente Stanwyck dans le rôle d’une chroniqueuse culinaire célèbre, qui doit feindre d’être une parfaite maîtresse de maison pour impressionner un héros de guerre invité chez elle. Son talent comique brille dans ce rôle léger et amusant.

5. Leona Stevenson dans Sorry, Wrong Number (Raccrochez c’est une erreur, 1948)
– Dans ce thriller psychologique, Stanwyck joue une femme malade et alitée qui, en interceptant par hasard un appel téléphonique, découvre un complot pour son propre meurtre. Ce rôle lui a valu une nomination aux Oscars pour la tension et l’angoisse qu’elle réussit à transmettre tout au long du film.

6. Jessica Drummond dans Forty Guns (Quarante tueurs, 1957)
– Dans ce western réalisé par Samuel Fuller, elle incarne une puissante propriétaire terrienne qui domine un territoire avec son groupe de 40 hommes armés. Son personnage, autoritaire et complexe, fait de ce film un western à la fois visuel et psychologique.

7. Lily Powers dans Baby Face (Âmes libres, 1933)
– Ce film pré-Code présente Stanwyck dans un rôle audacieux, celui d’une jeune femme qui grimpe l’échelle sociale en manipulant les hommes. Son interprétation provocante et sans concession a fait de Baby Face un classique du cinéma d’avant le Code de censure Hays.

8. Annie Oakley dans Annie Oakley (Annie du Far-West, 1935)
– Barbara Stanwyck interprète la célèbre tireuse d’élite Annie Oakley dans ce biopic, l’un de ses premiers rôles notables. Sa performance dégage à la fois une force et une grâce qui lui ont permis de briller dans les westerns.

9. Katherine « Sugarpuss » O’Shea dans Ball of Fire (Boule de feu, 1941)
– Dans cette comédie de Howard Hawks, Stanwyck joue une chanteuse de nightclub qui se retrouve impliquée avec un groupe de professeurs et de linguistes, y compris le personnage joué par Gary Cooper. Son personnage pétillant et exubérant est l’une de ses performances comiques les plus célèbres.

10. Helen Ferguson/Patrice Harkness dans No Man of Her Own (Un autre homme une autre chance, 1950)
– Dans ce thriller mélodramatique, elle joue une femme désespérée qui assume une fausse identité pour échapper à une vie difficile. Sa performance souligne sa capacité à naviguer dans des récits d’intrigue et de suspense.

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