Deborah Rennard, qui fut la plus connue des secrétaires de J.R., n’a pas fait craquer que l’ignoble fils ainé des Ewing. Au cinéma elle a aussi vampé Jean-Claude Van Damme dans Full Contact (Lionheart, 1990). Mais depuis quelques années sa carrière se déroule sur scène, les scènes des Etats-Unis ou elle se produit dans un show mêlant chant et danse et ou elle a pour partenaire un certain Al Sapienza, que vous connaissez sans doute si vous avez suivi les séries Les Sopranos, Brotherhood ou Person of Interest. Ils sont sur scène dans de nombreux festivals et vous pouvez avoir un aperçu de leur spectacle ici.
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Eh oui la période des fêtes approche à grand pas et les téléfilms de noël ont déjà envahi les après-midis sur les écrans de télé. Même si vous n’avez pas le temps de tous les regarder, il y a quelques incontournables que les fans de Dallas se doivent de regarder, au moins une fois (par an !).
Je n’ai pas l’intention ici d’être exhaustif, je vous offre juste ma petite sélection spécial Patrick Duffy (et je vous invite à la compléter dans les commentaires ci-dessous.)
Père Noël incognito (Avec Erin Cahill, Kevin McGarry, Patrick Duffy et Jacklyn Smith). A Chicago à la période des fêtes, un mystérieux bienfaiteur couvre les habitants de cadeaux. Ne souhaitant pas dévoiler qu’il est très riche le beau jeune homme, conseillé par un majordome de haut vol (Patrick Duffy) cache à la jeune femme qu’il vient de rencontrer qu’il est le père noël secret de la ville, alors que la belle enquête pour découvrir qui est ce généreux père noël. Également avec Jacklyn Smith, qui fut la plus jolie des drôles de dames.
Un Noël à croquer (avec Kaithlin Leeb, Scott Cavalheiro, Jess Walton, Vivica Fox et Patrick Duffy) Un chef cuisinier ultra médiatique (et très beau) débarque dans un hôtel ou il fait fondre le cœur d’une jolie serveuse. Avec le couple Patrick Duffy et Jess Walton, qui incarnait Jill dans Les Feux de l’Amour.
Il était une fois noël à Castle Creek. Une romance de noël entre une jeune femme et un jeune homme que tout oppose et qui veulent s’acheter la même boutique mise en vente par Patrick Duffy.
Et puis bien entendu cette année encore les chaines US vont livrer leur quota de nouveaux films de noël, et parmi les nouveautés 2023 un film est plus que prometteur : imaginez un téléfilm de Noël, avec son lot de guimauve sentimentale et d’arbres décorés à la perfection, avec au générique la toujours belle Linda Gray (notre cher Sue-Ellen), Donna Mills (la splendide Abby de Côte Ouest) et Nicolette Sheridan (Paige dans Côte Ouest) sans oublier Morgan Fairchild (qui avait précédé Priscilla Presley dans le rôle de Jenna Wade) et la fameuse Loni Anderson, actrice phare des années 80 elle aussi (qui fut notamment l’épouse de Burt Reynolds). Un casting 5 étoiles , complété par Chloé Mills, la propre fille de Donna Mills, Patrika Darbo (star de soap vue notamment dans Notre Belle Famille ou elle était la belle-sœur de Patrick Duffy), et cerise sur le gâteau le toujours très beau Christopher Atkins (Peter Richards dans Dallas) pour une histoire d’inspiration très années 80. Nous le découvrirons sans doute, nous, a noël l’année prochaine…
Il faut aussi parler du film La Vie Est Belle, It’s a wonderful life en V.O., un film de noir et blanc de 1946 signé Frank Capra avec James Stewart et Donna Reed (oui, Miss Ellie #2 en personne). C’est un grand classique du cinéma américain (multirediffusé sur les chaines américaines chaque année au moment des fêtes de fin d’année) qui raconte l’histoire d’un père de famille qui, visité par un ange, va finir par découvrir que l’important dans l’existence n’est pas la réussite financière mais être entouré d’une famille aimante et d’amis fidèles. Ce film idéal pour retrouver le sourire et la joie de vivre, je vous le recommande, a inspiré aux scénaristes de Dallas l’ultime épisode de la série en 1991.
le film est disponible sur Youtube
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Et pour information, les téléfilms de Noël seront diffusés à partir du 15 octobre sur TMC et à compter du 23 sur TF1 (pour les plus impatients). N’oubliez pas de m’indiquer vos favoris dans les commentaires (en précisant bien sur l’acteur star).
Le mois d’octobre est l’occasion rêvée de revenir sur le rôle et le destin des femmes de la famille Ewing. A la fin des années 70 lorsque la série voit le jour et que David Jacobs décide de situer l’intrigue dans l’état du Texas, pays des cowboys ou le machisme est roi, il écrit le rôle de Pamela avec beaucoup de charisme. Dés le premier épisode elle s’oppose vertement à J.R. et Jock et tente de se faire sa place dans la famille.
Sue-Ellen quant à elle sera longtemps l’archétype de la femme soumise, qui noie dans l’alcool son désespoir d’un mariage raté avec un époux infidèle. Mais après avoir franchi toutes les étapes de sa reconstruction (désintoxication, psychothérapie, infidélité et vengeance) elle fini par se relever, se muer en femme d’affaire forte et indépendante, et même à prendre une revanche sur J.R. dans le milieu des affaires. La transformation de Sue-Ellen entre ses premières apparitions et le moment ou elle quitte Dallas en fait certainement l’un des personnages les plus intéressant de la saga.
De nombreux personnages féminins ont traversé l’univers des Ewing et se sont montrés intriguant, manipulateur et capable de résister à J.R., de Leslie Stewart qui avait bien compris que tant qu’elle restait hors du lit de J.R. il serait à sa merci, à Angelica Nero dont le plan se déroulait presque sans anicroche. Sans oublier bien entendu que lorsque J.R. a fini par perdre la compagnie définitivement, ce fut en affrontant la vengeance de deux femmes qu’il avait trahie : Michelle et Lee Ann.
Enfin il ne saurait être question d’Octobre Rose sans évoquer la performance magistrale de Barbara Bel Geddes dans l’épisode de la saison 2 dans lequel Ellie découvre qu’elle souffre d’un cancer du sein et doit se faire opérer, en cachette des hommes de la famille. Une performance qui valut à l’actrice un Emmy Award de la meilleure actrice, et qui reste dans toutes les mémoires encore aujourd’hui pour sa justesse d’interprétation.
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Sean Connery, George Lazenby, Roger Moore, Timothy Dalton, Pierce Brosnan et Daniel Craig. Ces noms vous disent forcément quelque chose. Ils ont tous incarnés James Bond, l’agent secret le plus célèbre de l’histoire, au service de sa très gracieuse Majesté. Mais saviez vous qu’un autre acteur avait été le tout premier à incarner le personnage de Ian Flemming sur les écrans, bien avant l’incarnation de Sean Connery. En effet en 1954, huit ans avant James Bond contre Dr No, c’est Barry Nelson qui incarne 007 dans le film Casino Royal (un film pour la télévision il est vrai). Et Barry Nelson est apparu ensuite dans Dallas dans le rôle de Arthur Elrod (ép.81). Pour mémoire on a aussi vu l’acteur dans le film Shinning.
Mais 007 est aussi connu pour ses James Bond Girls. Et aussitôt vous pensez à Angelica Nero et Holly Harwood. En effet Barbara Carrera à incarné la redoutable Fatima Blush dans Jamais plus Jamais (1983, avec Sean Connery) tandis que Lois Chiles incarnait la jolie scientifique Holly Goodhead dans le film Moonraker (1979, avec Roger Moore). Mais saviez-vous qu’une autre James Bond girl était brièvement apparue dans Dallas ? Kristina Wayborn, actrice d’origine suédoise interpréta Magda dans le film Octopussy (en 1983 aux côtés de Roger Moore). Et dans Dallas on l’aperçoit dans l’épisode 224 au cours d’une scène dans l’appartement de Cliff en compagnie de Pam et Bobby, Cliff et Jamie, ainsi que Jack Ewing. Elle incarne Trish, la petite amie (très ponctuelle) de Jack.
Saviez-vous que le 5 octobre est le James Bond Day ? En effet le 5 octobre 1962 est sorti au cinéma le film James Bond contre Dr No (Dr No en version originale) et cette date est donc retenue comme le jour de James Bond. Pour toujours plus d’infos et d’actus, abonnez-vous à la newsletter et revenez chaque lundi visiter le blog !
Beaucoup de gens ne voit en Dallas qu’une stupide création télévisuelle sans autre but que le divertissement et sans grand intérêt culturel. Savent-ils que Dallas s’inscrit dans une longue tradition de récit qui remonte à l’antiquité ? Déroulons un peu le fil de l’histoire.
Dallas est né dans les années 1980, répondant à une demande du téléspectateur pour un produit qualitatif dérivé des soaps de journée (daytime soaps). Les soaps sont tournés à raison de 5 épisodes par semaine, principalement en studio dans des décors en carton, Dallas était tourné en extérieur et à raison de seulement 30 épisodes par an. Mais le mode de récit demeure identique, plus ou moins. Or les daytime soaps, nés à la télévision juste après la guerre, sont eux-mêmes dérivés des feuilletons radiophoniques qui faisaient les beaux jours de la BBC et des grands réseaux dans tous les pays dès le début du XXème siècle.
Pas encore convaincu ? Pourtant si l’on veut remonter jusqu’au XIXème (siècle pas arrondissement !) on trouve aussi des feuilletons… publiés quotidiennement dans les journaux sous forme d’épisodes à suivre, avant parfois d’être réunis en gros volume pour devenir des chefs-d’œuvre de la littérature. Honoré de Balzac, Alexandre Dumas, Guy de Maupassant et Emile Zola ou encore Jules Verne, entre autres, ont été publié sous forme de roman-feuilleton dès 1836, donnant ainsi au genre feuilletonnant ses lettres de noblesse. Il ne faut pas oublier que ces romans étaient souvent écrits spécialement pour la presse quotidienne avec un découpage prévu pour laisser planer le suspense à la fin de chaque partie, et chaque partie se terminait alors par les mots « à suivre ». Pour en apprendre plus sur les feuilletons dans la presse c’est ici.
Et si l’on veut remonter encore le fil de l’histoire, avant que n’existe la télévision, la radio et même les journaux, les gens avaient l’habitude de se réunir au cours de veillées durant lesquels certains racontaient des histoires, souvent héritées des générations précédentes, brodées pour susciter l’intérêt de l’auditoire et parfois coupées au moment le plus opportun afin de ménager un suspense jusqu’à la veillée suivante.
Cette tradition orale, qui remonte à la plus haute antiquité, est ce qui s’apparente le plus aux ancêtres du feuilleton. Jusqu’aux récits homérique qui eux-mêmes étaient destinés à divertirent les convives des grands diners de l’antiquité grecque et utilisaient déjà les recettes du feuilleton : de grandes aventures, des personnages plus grands que la réalité, et un « à suivre » en fin de soirée pour être certains d’être présent au banquet suivant. Dans le même esprit, les contes des mille et une nuits sont également construit sur le même principe : divertir et assurer l’auditoire d’une suite au prochain épisode.
Alors si quelqu’un se moque un jour de votre intérêt pour Dallas ou les feuilletons télé, rappelez-lui simplement que Homère et Balzac aussi ont écrit des feuilletons.
J’espère que ce post un peu plus long et moins fun que d’habitude ne vous aura pas trop ennuyé. J’aime bien de temps en temps rappelé aux rageux que Dallas c’est de la culture aussi. Si vous appréciez mon travail n’oubliez pas de vous abonner à la newsletter en bas de la page d’accueil.
Une mini-série Australienne, en 2012, intitulée Bikie Wars : Brothers in arms, raconte l’histoire vraie d’une guerre entre deux gangs de bikers en Nouvelle Galles du Sud, ayant conduit à un véritable massacre le 2 septembre 1984 au cours duquel furent tuées 7 personnes dont un adolescent de 14 ans. Tirée d’un livre de Lindsay Simpson et Sandra Harvey, cette mini-série de 6 épisodes, réalisée par Peter Andrikidis, est interprétée notamment par Callan Mulvey (vu dans 300 ou Captain America le Soldat de l’hiver) et Luke Hemsworth (le frère de Chris et Liam).
Dans le premier épisode, l’un des chefs de gang, Jock Ross (oui, vous avez bien lu, Jock Ross. Si ce n’est pas une référence à Dallas je ne m’y connais pas !) planifie une attaque contre un autre gang. Il en discute avec l’un de ses lieutenants et envisage l’attaque pour le mercredi suivant. Sauf que son acolyte lui rappelle que le mercredi c’est le soir ou Dallas passe à la télévision. Du coup l’attaque est programmée le mardi !
Si vous voulez un petit avant-gout, écoutez la chanson composée pour la série par Diesel. Et si vous voulez toujours plus d’infos sur Dallas, abonnez vous vite à la newsletter.
