Blood is thicker than Oil

Maxwell Caulfield : confidences et souvenirs

Dans un article au magazine de culture gay Queerty en mars 2015, Maxwell Caulfield revient sur Grease 2, Hollywood et ses souvenirs new-yorkais. Le résumé ci-dessous :


Quand on pense aux beaux gosses des années 80, difficile de ne pas citer Maxwell Caulfield. Le Britannique révélé dans Grease 2 et vu ensuite dans The Colbys n’a pas seulement marqué une génération par son physique : il a aussi traversé les époques en restant fidèle à sa passion pour le théâtre.

Dans une interview donnée à Queerty, il revient sur ce parcours unique. À l’époque, il s’apprêtait à jouer dans une reprise de The Odd Couple de Neil Simon, un rôle de caractère bien loin du jeune séducteur qu’il incarnait autrefois. « Felix est obsédé par l’ordre et la propreté, avec une vraie tendance passive-agressive. J’avoue qu’il y a un peu de ça en moi », plaisante-t-il. Et d’ajouter, plus sérieux : « On ne peut pas miser éternellement sur son apparence. On vieillit, tout le monde vieillit. Le théâtre me permet de me concentrer sur le jeu, pas sur le physique. »

Mais ce qui rend l’entretien encore plus touchant, ce sont ses souvenirs de jeunesse à New York, avant l’arrivée du sida. À la fin des années 70, il découvrait les clubs, les fêtes et l’énergie de la communauté gay. « C’était une époque euphorique, une période festive où l’on pouvait s’exprimer sans retenue », se souvient-il avec tendresse. Puis la tragédie a frappé. « J’ai perdu des amis, comme tant d’autres. Mais je suis heureux d’avoir connu cette atmosphère incroyable avant que l’ombre du sida ne tombe. »

Bien sûr, Caulfield n’élude pas Grease 2, film qui a façonné son image mais dont l’échec commercial a pesé sur sa carrière. Il raconte sa relation avec Allan Carr, le producteur qui l’avait choisi, et reconnaît que « tout allait très bien jusqu’à la sortie du film. Après, c’était plus compliqué. » Il n’en garde pourtant pas d’amertume, plutôt une lucidité sur les aléas d’Hollywood. Et ses anecdotes, comme ce souvenir d’un tournage avec Barbara Stanwyck agacée parce qu’il voulait une rose rouge pour sa première scène avec elle sur le plateau de The Colbys, montrent à quel point il a côtoyé de véritables légendes.

Aujourd’hui, Maxwell Caulfield, toujours marié à l’actrice Juliet Mills, semble regarder son parcours avec recul. Admirateur de James Dean, auquel il s’identifiait dans sa jeunesse, il préfère désormais les rôles nuancés et profonds. Et à travers ses mots, on sent un acteur heureux d’avoir su transformer le poids des années en une nouvelle force de jeu.

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