Je suis Jason 🪓

Tout commence dans les années 1950, au camp de vacances Crystal Lake, un lieu paisible niché au bord d’un lac américain. Jason Voorhees, un jeune garçon né avec une malformation physique et mentale, y est la cible de moqueries incessantes de la part des autres enfants. Un jour d’été, alors que les moniteurs négligent leur surveillance pour s’adonner à des distractions plus “adultes”, Jason tombe à l’eau et se noie sous leurs yeux, sans que personne ne vienne le sauver.

Brisée par la perte de son fils, Pamela Voorhees, la mère de Jason, sombre dans la folie. Des années plus tard, alors que le camp s’apprête à rouvrir, elle revient à Crystal Lake et se venge : elle assassine un à un les nouveaux moniteurs, qu’elle juge responsables du malheur de son fils. Mais son massacre prend fin lorsque l’une de ses victimes potentielles la décapite, ignorant qu’elle vient de créer un nouveau monstre.

C’est alors que la légende prend une tournure surnaturelle. Jason, qu’on croyait mort, réapparaît, vivant ou revenu d’entre les morts selon les versions. Il erre dans les bois autour du lac, témoin de la mort de sa mère, et se consacre désormais à une mission unique : tuer tous ceux qui osent profaner Crystal Lake.
Au fil des films, Jason devient une force quasi indestructible, silencieuse, implacable, revêtant son célèbre masque de hockey blanc à partir du troisième opus. Il massacre campeurs, adolescents et intrus avec une machette, une hache ou tout ce qui lui tombe sous la main.

Mort à plusieurs reprises, il revient toujours : foudroyé, ressuscité par la nécromancie, ou transformé en une entité démoniaque. Même lorsqu’il est envoyé en enfer, dans l’espace ou affronté à Freddy Krueger, Jason reste fidèle à lui-même — l’incarnation du mal muet et du châtiment sans fin.