Blood is thicker than Oil

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Fight, Love, Live

Bienvenue aux fans de Dynastie… 🤩💖

Le nom de Filoli, la maison connue dans le monde entier pour avoir abriter la famille Carrington, vient de William Bourn, qui a fait construire la maison. Sa devise personnelle était « Fight for a just cause, Love your fellow man, Live a good life » (que l’on peut traduire par : Battez-vous pour une cause juste, aimez votre prochain, vivez une bonne vie). Ci dessous un petit montage, à partir de mes propres photos prise en mai dernier, qui donne un aperçu des extérieurs de la maison.

Vous pouvez aussi voir une partie de mes photos de l’intérieur de la maison sur la page consacrée à Filoli dans le site. J’enrichirai peu à peu cette partie avec des images et des infos sur les jardins et davantage…

A tout les fans de Dynastie je lance un appel, la partie sur la saga des Carrington va peu à peu s’enrichir. Déjà la saison 2 est en ligne et la saison 3 est en préparation. Si certains ont des images, des infos, des documents ou des souvenirs à partager, les commentaires sont là aussi pour ça. Et la page contact permet de me joindre aussi 👍

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Une brève histoire du temps (part. 3/3)

Voir la partie 1 et la partie 2 de cet article.

Le Texas est par son histoire et sa géographie un état un peu à part aux USA. Tout d’abord le Texas est le plus grand état des USA (à l’exception de l’Alaska, plus grand mais qui n’est pas rattaché géographiquement aux autres états) et cela à un impact sur le mode de pensée des Texans : tout aux Texas est plus grand qu’ailleurs et les Texans en sont fiers. Les plus grands ranchs, le plus grand lac artificiel, les plus grands chapeaux… Le Texas est aussi le seul état à avoir été une république indépendante après une guerre contre le Mexique et avant d’être intégré dans les États-Unis d’Amérique. Cela donne aux Texans un esprit particulier, ils sont plus Texans qu’Américains, ils ont aussi été un des états sécessionnistes au moment de la Guerre entre le Nord et le Sud, et puis le Texas, grand comme la France, riche à la fois de gisements de pétrole, d’une agriculture d’élevage et d’une industrie de pointe, est presque un pays en tant que tel.

Le Texas est traditionnellement un état Républicain et conservateur, qui a donné plusieurs présidents aux États-Unis, et qui tient beaucoup à son image masculine, machiste même, avec ses cowboys même s’ils ne sont parfois que de salon.

La Californie est également un grand état géographiquement riche de paysages splendides, d’une agriculture et d’une industrie florissante et à la pointe des nouvelles technologies. Mais avec deux villes connues dans le monde entier, Los Angeles pour son industrie du divertissement et des stars de Hollywood, et San Francisco qui depuis des décennies est le symbole de la liberté et en pointe des combats sociétaux, l’esprit Californien est beaucoup plus avant-gardiste et progressiste.

Et l’on retrouve bien ces différences entre le côté très conservateur et masculin de Dallas et l’esprit progressiste et féminin de la côte ouest. Le Texas qui se bat pour le droit de porter une arme, la Californie en pointe du combat pour l’interdiction des armes à feux. Le Texas qui fait tout pour empêcher ou limiter le droit à l’avortement, la Californie qui légalise la vente de Cannabis, etc…

Il existe même une certaine rivalité entre les deux états, et depuis quelques années un nouveau phénomène apparait même sur les réseaux sociaux notamment, celui d’une certaine résistance Texane face à l’afflux de population en provenance de Californie. En effet l’économie texane est florissante et offre de nombreuses opportunités, générant ainsi des mouvements de population provenant de l’ouest. Ces modifications sont vues comme une menace par les texans, notamment parce qu’ils craignent que leur tradition politique conservatrice soit mise à mal par l’arrivée de personnes venant de Californie et qui, en nombre, pourraient entre autres faire basculer les prochaines élections en portant des candidats démocrates aux postes les plus élevés de l’état.

Comme on le voit les deux séries de David Jacobs, consciemment ou non, ont reflété assez justement l’état d’esprit des deux états bien différents dans lesquels se déroulaient les intrigues.

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The Southfork Experience

L’événement aura lieu du vendredi 25 au dimanche 27 octobre 2024, à Southfork près de Dallas. Le vendredi soir (7h30 à 9h) un cocktail en présence des acteurs ouvrira les célébrations et sera réservé aux porteurs d’un accès VIP (tout comme le brunch du dimanche). Le samedi une journée entière à Southfork avec les acteurs de la série, qui se conclura magistralement par un grand barbecue à la manière Ewing suivie d’un concert du chanteur Josh Henderson (la première partie sera assurée par Cherrish Lee, la fille de Charlène Tilton). Et le dimanche la fête continuera toute la journée. Plusieurs artistes seront également présents pour vendre tableaux et objets à l’effigie de Dallas, Jeannie de mes rêves et/ou objets spécialement crée pour l’occasion.

Participez à ce grand week-end en compagnie de Patrick Duffy, Linda Gray, Charlène Tilton, Steve Kanaly, Sheree J. Wilson et le beau Josh Henderson (entre autres) autour de rencontres et de discussions autour de la série et bien entendu de grandes ventes de goodies et d’objets inspirés par l’univers des Ewing (et un peu plus). Le week-end sera aussi l’occasion d’obtenir autographes et photographies avec les acteurs.

Suite au succès du Hollywood Show en mars dernier qui avait réuni plus de 25 acteurs de Dallas à Los Angeles, et dans le cadre du renouveau voulu par le nouveau propriétaire du ranch, cet événement sera bien entendu l’occasion (peut-être l’une des dernière) de rencontrer les acteurs et de revivre un petit peu de la magie du monde des Ewing.

Bien entendu la magie n’a pas de prix, elle a néanmoins un coût que d’aucun pourront juger plutôt élevé. En effet pour le pass incluant la totale, VIP Diamond (comprenant l’ensemble des événements, repas et concerts, autographes ainsi que des objets exclusifs pour l’événement) il vous faudra débourser la somme de 1978 $. D’autres pass un peu plus abordable comprenant une partie seulement des événements sont également disponibles, les autographes et chaque événement sont aussi disponible séparément. Les autographes de chacun des 6 acteurs déjà prévus couteront 50$, le selfie vous coutera 40$ et la photo prise par un professionnel 75$. Réservations ici sur le site de Southfork.

Si vous avez l’intention de vous rendre sur place ne tardez pas trop à réserver vos entrées et à prévoir hôtels et billets d’avion. Le compte à rebours à commencer, c’est dans 4 mois et demi. N’hésitez pas à me faire savoir si vous serez présent, le site aura besoin de tout vos retours sur l’événement.

Sans vouloir porter le moindre jugement de valeur, en écrivant ce post je me souviens qu’en 2007 (ce n’est pas si vieux) Larry Hagman, Linda Gray, Patrick Duffy, Charlène Tilton et Steve Kanaly étaient venu en France lors d’un grand festival de musique country, et leur 5 autographes réunis sur la même image ne coutait que 8 €. Les choses ont bien changé.

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Une brève histoire du temps (part. 2/3)

Pour la première partie voir ici.

En dehors de cela, les femmes qui travaillent dans Dallas font toujours des métiers qui, dans l’imaginaire de l’époque au moins, étaient réservés aux femmes : Leslie Stewart et Stéphanie Rogers aux relations publiques, Mandy ou Lucy comme modèles, et même plus tard dans la série Laurel est fleuriste et Cally, bien qu’ayant travaillé au champ dans son ancienne vie, devient artiste peintre.

Même dans les années 90 les femmes qui traversent le monde des Ewing, même si elles ont des postes d’influences, demeurent le plus souvent des héritières ou des épouses (ou veuves) dont la position dépend de leur mari ou de leur père. On pense à Kimberly Cryder, Hillary Taylor ou Lee Ann DeLa Vega. Même Jenna, qui fut brièvement serveuse au moment ou elle retrouve Bobby, travail dans une boutique… offerte par Bobby.

Dans les téléfilms des années 90 on constate une évolution notamment dans le positionnement de Sue-Ellen, qui fait jeu égal avec J.R. et Bobby dans le monde des affaires et se mêle même aux bagarres (chose difficilement imaginable dans les années 80).

Mais si l’on y regarde de près, la situation est à peine plus évoluée dans les années 2012 lorsque Dallas revient sur les écrans. Certes les femmes ont désormais des carrières et une indépendance par rapport aux hommes, mais elles n’exercent que des métiers en tailleurs et talon aiguilles. A peine voit on dans le premier épisode Elena participer au forage à Southfork… derrière un écran d’ordinateur. Les ouvriers sont tous masculins.

Bien entendu il faut prendre tout ces constats avec précaution, il ne s’agit que d’une fiction télé, pas un documentaire, et la production tenait sans doute dans les années Dallas 2.0 à perpétuer une certaine image d’un Texas machiste et viril dans lequel les téléspectateurs pourraient retrouver un peu de l’esprit des années 80. Les personnages féminins de Dallas 2012 ont pris le pouvoir, mais en restant dans la norme texane.

On peut faire un parallèle avec le travail dans Côte Ouest/ Knots landing. En effet, on l’a toujours reconnu, Côte Ouest est une série ou les femmes sont mises en avant. Et dés les premières saisons les femmes de Knots Landing exercent des métiers certes toujours du secteur tertiaire, mais de vrais emplois, pas juste de la gestion de contrat obscures dans des bureaux feutrés. Ainsi Ginger Ward est institutrice, et après quelques épisodes de bataille pour convaincre son mari encore très conservateur sur le sujet, Laura entame une carrière d’agent immobilier à succès. Karen est mère de famille et ne travaille pas jusqu’au décès de son premier mari, mais la Knots Landing Motors emploi un temps une femme en tant que mécanicien auto, et Abby débute sa carrière en tant que comptable du garage.

Dès le début des années 80, les habitantes de Knots Landing ont gagné en indépendance bien pus rapidement qu’à Dallas. On peut juste faire un petit clin d’œil en songeant à Valène qui, conformément à la tradition Ewing, n’a jamais vraiment travaillé (sauf en tant que serveuse mais uniquement lors d’événements ponctuel) et a trouvé une activité à la fois rémunératrice et glorieuse en tant qu’écrivaine à succès.

N’oublions pas tout de même que cette analyse concerne deux œuvres de fictions et que les développements des personnages sont le plus souvent contraint par les nécessités des intrigues et rebondissements inventés par les scénaristes, mais cela demeure tout de même révélateur d’une autre opposition peut-être évidente pour un américain mais sans doute moins évidente à comprendre pour un Européen : Le Texas et la Californie sont deux états américains mais ce sont deux pays bien différents l’un de l’autre…

La suite la semaine prochaine. En attendant partagez, abonnez-vous et revenez sur le site…

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Une brève histoire du temps (part. 1/3)

Vaste question que celle du travail des femmes dans Dallas sur laquelle je me suis penché à la demande d’une lectrice du blog.

Je vais commencer cette étude sociologique par une vérité absolue : les femmes Ewing ne travaillent pas. Elles n’en n’ont pas vraiment besoin. Et puis il ne faut pas oublier que la série débute à la fin des années 70. C’était une autre époque.

Tout d’abord prenons le cas de Ellie. Elle n’a bien évidemment jamais travaillé, en tout cas pas au sens où on l’entend aujourd’hui. Elle a certainement travaillé au ranch, participer à l’élevage des longhorns et au dressage des chevaux, mais lorsqu’il s’est agi de sauver le ranch de son père elle a fait le seul choix possible à l’époque : épouser un homme riche plutôt que celui vers lequel son cœur balançait naturellement. Eh oui Ellie à fait un mariage d’argent avant de former un couple solide et une famille unie avec ses enfants, 3 garçons qu’il a fallu élever (et connaissant les garçons ça n’a pas dû être facile).

Pour ce qui est de Sue-Ellen on sait qu’elle à épouser J.R. pour son nom et sa fortune (après avoir été éduquée dans ce seul objectif par sa mère Patricia). Sue-Ellen n’a jamais envisager d’autre activité que les œuvres de charité des filles d’Alamo, du moins jusqu’à ce qu’elle comprenne bien des années plus tard que son émancipation passait peut-être par un travail. Bien sûr on ne peut nier la réussite ensuite de Sue-Ellen à la tête des lingeries Valentine, mais on peut néanmoins constater que le domaine d’activité demeurait à la fois très féminin et très frivole.

Le cas de Pam est un peu différent. Pam souhaite travailler, et au début de son mariage c’est même une source de tension avec Bobby. Le plus jeune et le plus progressiste des fils Ewing ne souhaite pas que sa femme s’abaisse à travailler. Il finit par y consentir cependant. Pam est tour à tour vendeuse dans un grand magasin, puis elle obtient un poste un peu plus élevé dans les bureaux, avant d’avoir sa propre affaire (la salle de sport) pour finalement travailler avec Cliff à Barnes-Wentworth. Donc Pamela travaille vraiment. Mais cela s’explique par deux éléments importants de son personnage : elle est née pauvre et elle est née Barnes (par opposition aux Ewing).

Bien entendu on a vu d’autres femmes travailler dans Dallas. Les secrétaires tout d’abord. Sly, Julie, Phillis, Kendall, les secrétaires de la Ewing Oil, de Barnes -Wentworth et autres sont toutes des femmes. Lorsqu’un homme est engagé comme secrétaire (comme Michelle Stevens le fait) ce n’est pas pour ses compétences mais pour rendre jaloux James. Mais même dans ces postes la vision demeure très machiste : comment ne pas s’interroger sur les compétences des secrétaires de la Ewing-Oil quand on pense qu’elles sont remplaçables au pied levé par Kristin ou Jamie, la belle-sœur ou la cousine du patron ?

Jamie demeure d’ailleurs une exception dans la famille Ewing, car même si c’était avant qu’elle ne débarque à Southfork on sait qu’elle a travaillé sur des puits de pétrole et fait donc un travail attribué habituellement aux hommes.

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